Sang menstruel : une découverte inattendue

Une équipe de chercheurs américains a étudié les cellules présentes dans le sang menstruel, et ce qu'ils ont découvert pourrait avoir des conséquences très importantes dans un futur proche.
A l'origine de leurs recherches, la découverte récente de cellules-souches dans l'endomètre (muqueuse de l'utérus). Les cellules-souches sont des cellules capables en se multipliant de se différencier et de se "spécialiser" (par exemple en cellules musculaires, cellules cutanées, cellules hépatiques, ...). Jusqu'à présent, les cellules-souches sont essentiellement issues de la moelle osseuse et du cordon ombilical.

Ces chercheurs ont eu la curiosité d'analyser le sang des règles, et ils y ont découvert des cellules capables de se multiplier beaucoup plus vite que les autres cellules-souches. Elles se divisent toutes les 20 heures, et fabriquent des taux de facteurs de croissance 100 000 fois plus élevés que les cellules-souches issues du cordon ombilical. Elles peuvent se différencier en 9 types de cellules différents (cardiaques, pulmonaires, hépatiques, …).
Ainsi, 5ml de sang menstruel ont fourni, en 2 semaines, suffisamment de cellules pour obtenir des cardiomyocytes (cellules musculaires cardiaques) pulsatiles (ayant des pulsations).
Ces nouvelles cellules-souches, baptisées cellules régénératives endométriales, pourront être une alternative à celles issues de la moelle osseuse ou du cordon ombilical, qui entraînent un risque de rejet parfois important.

Article rédigé par Julia

Grande passionnée de fitness et de beauté/santé, Julia est la rédactrice en chef chez Vulgaris. Avec un cursus en journalisme dans l’univers de la beauté, ses sujets de prédilection sont la santé naturelle, tout l’univers de la peau, la sexualité et toute les thématiques autour des médecines alternatives.