Comment savoir si on fait de l’apnée du sommeil ?

Également appelé syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAOS) ou SAS, l’apnée du sommeil se caractérise par des pauses respiratoires nocturnes anormalement longues. Ces interruptions durent en moyenne une vingtaine de secondes et peuvent intervenir plusieurs fois par nuit, avec des conséquences sur la qualité de votre sommeil et de votre journée.

Pour savoir si vous souffrez de ce trouble, le diagnostic s’effectue en deux temps : une première consultation chez votre médecin, puis un enregistrement du sommeil. Par la suite, différents traitements peuvent être envisagés pour prévenir les risques liés à ce syndrome. Vulgaris-Médical fait le point.

AirSnore : un dispositif efficace contre l’apnée du sommeil

Chez Vulgaris-Médical, nous avons testé pour vous le dispositif AirSnore. Sous la forme d’un embout buccal à modeler sur mesure, ce petit appareil se porte la nuit. Il décale légèrement la position de votre mâchoire pour vous offrir une meilleure circulation de l’oxygène.

AirSnore agit de façon mécanique afin de réduire les phases de pauses respiratoires, améliorer la qualité de votre sommeil et limiter la somnolence diurne. Sans ordonnance, à un prix abordable et très confortable, nous vous invitons à le tester sans attendre.

Quelles sont les facteurs à risques de l’apnée du sommeil ?

Le syndrome est provoqué par l’obstruction de l’oxygène dans les voies respiratoires supérieures. Parmi les causes de ce phénomène, citons notamment :

  • Le surpoids et l’obésité ;
  • L’âge ;
  • Le sexe ;
  • Un problème ORL à l’origine d’une obstruction nasale ;
  • Une anomalie morphologique au niveau de la mâchoire, de la langue et/ou du palais ;
  • La consommation d’alcool, de tabac et/ou de sédatifs.

Quels sont les symptômes d’un SAS ?

Un SAS se reconnaît aux symptômes suivants :

  • Des ronflements sévères ;
  • Des pauses respiratoires nocturnes ;
  • Des phases de respiration haletante durant le sommeil ;
  • Des réveils nocturnes multiples avec la sensation d’asphyxie ou d’étouffement ;
  • Un sommeil de mauvaise qualité, agité et non réparateur ;
  • Des envies fréquentes d’aller uriner ;
  • Des cauchemars avec des thèmes récurrents de chute, d’asphyxie ou de mort proche.

Si vous présentez les signes d’un syndrome de l’apnée du sommeil, consultez votre médecin afin d’obtenir un diagnostic.

Comment diagnostiquer le syndrome de l’apnée du sommeil ?

Première étape : consultez votre médecin traitant

La première phase du diagnostic consiste à consulter votre médecin traitant, accompagné d’un agenda du sommeil dans lequel vous aurez recensé les horaires des différentes perturbations subies (pendant la nuit et la journée).

apnee sommeil comment la detecter

Au regard des différents signes évoqués, votre médecin procèdera alors à un examen de vos voies aériennes afin d’identifier un potentiel obstacle (langue trop volumineuse, nez bouché, etc.). Votre poids et votre tension, des facteurs de risque des apnées nocturnes seront également contrôlés.

Si le médecin suspecte un SAS, vous devrez alors réaliser un bilan du sommeil dans une structure spécialisée.

Deuxième étape : effectuez un test du sommeil

Un bilan de sommeil se fait dans un centre du sommeil, des unités dédiées aux troubles nocturnes. Pour connaître la structure la plus proche de chez vous, rendez-vous sur le site de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV).

Dans ces centres, les patients peuvent être soumis à deux techniques différentes d’enregistrement du sommeil :

  • La polygraphie ventilatoire nocturne, réalisée à l’aide d’un capteur digital. Elle enregistre les mouvements respiratoires, l’électrocardiogramme et le débit de l’air inspiré et expiré par le patient pendant au moins six heures. Les résultats récoltés permettent d’analyser l’oxygénation du sang et d’identifier les phases d’apnées (arrêt de la respiration) et d’hypopnées (diminution du flux respiratoire) durant la nuit.
  • La polysomnographie, menée à l’aide d’électrodes placées sur différentes zones du corps. Plus complet que la polygraphie ventilatoire, cet examen nécessite une hospitalisation nocturne. Il permet d’enregistrer l’activité respiratoire durant une nuit ou une journée et une nuit. Les résultats obtenus permettent de connaître l’activité cérébrale, musculaire et oculaire des patients.

En fonction du diagnostic établi, différents traitements peuvent être mis en place afin d’éviter les répercussions néfastes du SAS sur la santé et la vie quotidienne.

Quel est le traitement en cas d’apnées hypopnées obstructives du sommeil ?

Différentes solutions existent pour soulager les patients. Si le problème est provoqué par un surpoids, le premier réflexe à avoir est de maigrir. Une réduction de l’ordre de 15 % de l’IMC contribue à réduire considérablement les apnées nocturnes et les problèmes de ronflement.

Sur les conseils d’un professionnel de santé, une personne atteinte de SAOS peut également recourir à :

  • Un traitement par orthèse d’avancée mandibulaire. Cette technique consiste à porter une gouttière sur mesure afin de faciliter le passage de l’air dans le pharynx. Cette option est privilégiée en cas d’apnée légère ou modérée.
  • Un traitement par pression positive continue. Cette méthode consiste à porter un masque afin d’éviter au larynx de se fermer.

En cas d’anomalies anatomiques importantes, une chirurgie peut être envisagée.

Quelles sont les conséquences de l’apnée du sommeil ?

Les troubles nocturnes doivent être diagnostiqués et traités afin de limiter les conséquences au niveau de la santé et de la vie quotidienne des patients. Dans le cas contraire, les personnes rapportent fréquemment :

  • Une somnolence diurne, avec des difficultés à lire, conduire, participer à une réunion, etc. Les conséquences se portent aussi bien au niveau personnel que professionnel.
  • Une sensation de fatigué généralisée ;
  • Des difficultés de concentration et de mémorisation ;
  • Des céphalées ;
  • Des perturbations sexuelles.

À plus long terme, l’apnée du sommeil non traitée peut également provoquer :

  • Des AVC ;
  • De l’hypertension artérielle ;
  • Une maladie cardiaque ;
  • Du diabète.

La recommandation Vulgaris-Médical

Savoir si vous souffrez d’apnée du sommeil est essentiel pour prévenir les risques liés à ce trouble. Le diagnostic s’effectue dans un premier temps auprès de votre médecin traitant, puis dans un centre spécialisé afin de réaliser un test nocturne. Par la suite, le port d’une orthèse buccale ou d’un masque améliorera la qualité de vos nuits, avec une diminution des conséquences à court et long terme.

Pour retrouver un sommeil de qualité sans attendre, Vulgaris-Médical vous recommande le produit AirSnore. Cet embout buccal se moule en quelques secondes dans votre bouche. Il agit ensuite sur la position de la mâchoire afin de dégager les voies respiratoires supérieures. Disponible sans ordonnance, ce dispositif est une solution efficace.