E. Coli, de son nom complet Escherichia coli, est une bactérie couramment retrouvée dans l’environnement, l’eau et la nourriture. Chez l’être humain comme chez l’animal, des souches non pathogènes d’E. coli colonisent l’intestin et l’arbre urinaire.
Ce sont des bactéries saprophytes, à priori anodines, faisant partie intégrante de la flore bactérienne intestinale et urinaire.
Cependant, des souches pathogènes d’E. coli sont aussi fréquentes. Elles peuvent contaminer plusieurs systèmes et sont responsables de diarrhées, vomissements, infections urinaires et cystites, parfois même d’infections respiratoires et pneumonies.
Pour garder ces souches dangereuses d’Escherichia coli à l’écart, des études ont réussi à préciser quels sont les probiotiques efficaces et comment les prendre.
Le secret pour une bonne santé intestinale, c’est une flore bactérienne saine. En plus de ses fonctions dans la digestion, le microbiote intestinal et vaginal chez la femme joue un rôle de protection contre les infections, soit en inhibant directement l’adhésion d’agents pathogènes ou en stimulant le système immunitaire. Pour cet effet, l’équipe Vulgaris Médical vous recommande les probiotiques hautement performants YourBiology afin de vous protéger contre l’infection urinaire, intestinale ou vaginale. Leur technologie innovante et leur formule naturelle à base d’algues marines confèrent à ces probiotiques Yourbiology une grande efficacité et des résultats rapides. Leur garantie satisfait ou remboursé vous donne 60 jours pour apprécier le produit.
L’infection à E. coli est-elle contagieuse?
Les souches pathogènes d’E. coli sont des souches productrices de toxines. On les appelle des shigatoxines, du fait de leur similarité avec les toxines produites par la bactérie Shigella dysenteriae.
Le principal mode de transmission se fait par la consommation d’aliments contaminés, la première source incriminée étant la viande crue ou mal cuite.
En effet, les E. coli productrices de shigatoxines sont des bactéries thermosensibles, qui sont donc détruites par la cuisson à des températures d’au moins 70°.
Des fruits, des légumes et de l’eau contaminés ou du lait non pasteurisé sont également des vecteurs de transmission responsables d’une infection.
Mais l’infection à Escherichia coli est également une maladie contagieuse pouvant se transmettre d'homme à homme, voire d’animal à homme.
Ainsi, un contact avec une personne contaminée avec une hygiène sub-optimale vous exposerait à un mode de transmission appelé “transmission oro-fécale”. Cette contamination se fait principalement par contact direct, en se serrant la main par exemple. Elle peut aussi avoir lieu en mangeant dans des plats collectifs ou en nageant dans une eau souillée.
Quelles sont les maladies causées par Escherichia coli?
Les infections urinaires sont la conséquence la plus fréquente d’une infection à Escherichia coli, surtout chez la femme. L’infection se fait par voie ascendante, elle se transmet à partir du périnée et à travers les voies urinaires pour parfois atteindre la vessie provoquant ainsi une cystite. La cystite se manifeste principalement par des brûlures mictionnelles. La bactérie peut également provoquer une maladie pelvienne inflammatoire ou une prostatite.
Les infections intestinales sont aussi une complication fréquente. Bien qu’elle fasse naturellement partie du microbiote intestinal, certaines souches d’E. coli ont acquis des gènes responsables de la synthèse de toxines pouvant provoquer des infections.
L’EHEC par exemple, ou Escherichia Coli enterohémorragique, est une souche productrice de shigatoxines et pouvant entraîner des diarrhées hémorragiques, voire un SHU (Syndrome hémolytique urémique).
Une infection du système respiratoire ou une pneumonie sont également possibles.
Quels probiotiques pour éviter une infection à E. coli?
Beaucoup de découvertes dans le monde de la science ont été le produit de pur hasard, elles ont pourtant modifié l’histoire de la médecine. Ce fut le cas pour la découverte des rayons X ou encore la pénicilline. De la même façon, il a été prouvé que les probiotiques peuvent vous protéger de nombreuses infections, comme par exemple la gardnerella, la candidose et aussi la E. coli.
Durant la première guerre mondiale en 1917, un chercheur allemand, Alfred Nissle, remarqua grâce à un peu de hasard et beaucoup d'observations, qu’un des soldats ne développait aucun symptôme de dysenterie dont souffraient la plupart. Il réussit à isoler chez lui une bactérie qui était absente chez les soldats malades: une souche distincte d’Escherichia coli, qui fut nommée Nissle 1917, ou EcN.
Des études ont par la suite confirmé que cette souche était non pathogène, elle avait d’ailleurs un pouvoir antagoniste qui empêchait la fixation des autres souches pathogènes, réduisant ainsi la prévalence des infections urinaires et intestinales à E. coli ainsi que leur sévérité.
Il est à noter que cette bactérie, dans son état naturel, produit tout de même une toxine, la colibactine. Moins dangereuse que la shigatoxine, la colibactine est pourtant liée à un risque accru de cancer du côlon.
Des travaux réalisés en 2006 ont enfin réussi à isoler la fonction toxique de la bactérie et donc de l’éliminer.
Naturellement, cette nouvelle bactérie modifiée à depuis fait l’objet de plusieurs probiotiques destinés à protéger non seulement contre les souches pathogènes d’Escherichia coli mais aussi quelques souches de Salmonella et de Shigella.
Toutefois, comme pour les médicaments et toute chose dans la vie, il faut consommer les probiotiques avec modération et avec l’avis d’un médecin.