Témoignage suite à mon séjour au CHU de TENDE

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    Brahim0750895432
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    Brahim MAHFOUD
    42 ans (21/12/1973) Le 28 Janvier 2016
    07 50 89 54 32

    Témoignage suite à mon séjour au CHU de TENDE

    Profondément choqué par ce que je viens de vivre, je souhaite témoigner des conditions de mon séjour au Centre Hospitalier de Tende dû 3 décembre 2015 jusqu’au 2 janvier 2016, date à laquelle l’accumulation d’attitudes affligeantes & inadmissibles du personnel à mon égard m’ont amené à prendre la décision brutale de quitter l’établissement en pleine nuit.

    Ayant subi deux arthrodèses, l’une lombaire avec complications et dégâts irréversibles (port quotidien de neuro-stimulateur), et l’autre au niveau du poignet, avec greffe osseuse, effectuée récemment (le 26/11/2015 à Montpellier)celle-ci reste ters fragilisé, j’ai intégré ce qui devait être pour moi un établissement de convalescence et de repos en attente de la mise en place d’une aide à domicile.

    C’est donc fragilisé et fatigué et toujours sous traitement que je suis arrivé pour être pris en charge par un personnel que j’imaginais attentif et respectueux des patients ce qui a été loin d’être le cas.

    1. trois jours après mon arrivée, à ma plus grande stupéfaction, tandis que je prenais l’air le soir dans le jardin, l’aide-soignant est venu a ma rencontre avec une attitude de déplacement agressive, en m’accusant sans ménagement du prétendu vol d’un plateau de médicaments auprès de l’infirmière de nuit soutenu par l’agent de sécurité dans cette démarche qui n’aurais pas eu lieux d’être.

    En dépit de mes tentatives de discussion pour expliquer calmement que je n’étais nullement coupable et qu’il devait s’agir d’une erreur, ces deux personnes ont campé sur leurs certitudes, et ont persisté à m’accuser violemment. (ce qui es très grave) en me disant, je cite : « C’est vous, c’est VOUS et personne. »

    Au vue de leur comportement, je leur demande une confrontation avec l’infirmière pour élucider cette agression partiale et injustifiée. Celle-ci m’a alors présenté ses excuses en affirmant qu’il s’agissait d’une erreur et d’un « emballement exagérés & à tort de l’aide-soignant et de l’agent de sécurité ».

    2. Seconde accusation de vole de médicament, quelques jours plus tard, durant sa distribution de médicaments, ce fut cette fois une infirmière du nom de Vanda qui m’a interpellé avant d’entrer dans ma chambre en m’accusant d’avoir subtilisé un flacon de Contramal sur son chariot et, sans tenir compte de mes dénégations, a violemment insisté au prétexte disait-elle que j’étais la seule personne qu’elle ait vue dans le couloir tandis qu’elle faisait sa distribution…

    « 15 mn plus tard elle m’informait que le médicament était resté dans son bureau en s’excusant à peine ! »

    3. Quelques jours plus tard, je constate, lors da la distribution de médicament du midi au réfectoire : les autres patients recevaient de cette même infirmière leurs traitements sans problème ce qui n’était pas mon cas.

    J’ai fini par me rendre à son bureau pour l’interroger au sujet de son attitude inadmissible à mon égard et lui notifier que si celle-ci devait persister je serais amené à quitter le Centre et rentrer me soigner seul à mon domicile en dépit de mes handicaps car mon séjour était censé m’apporter calme, soins et repos et non pas des motifs permanents de stress aussi inutiles que pesants.

    Sans aucune réaction ni explication, elle est restée «droite dans ses bottes » en mode « Je fais ce que je veux mon cher » !

    J’ai informé le personnel du comportement de mon voisin de lit très bruyant et indélicat par les insomnies auxquelles je devais faire face chaque nuit sans interruptions (sans oublier la journée) sans que long me fasse un changement de chambre. J’ai donc dû me résoudre à ajouter à mon traitement des somnifères auxquels je ne voulais jamais avoir recours ! – je ne suis pas venu dans un établissement de convalescence, de repos pour être contraint de prendre des somnifères.

    4. Le lundi suivant, toujours cette même infirmière, Vanda, lors de la distribution des traitements qu’elle effectuait en salle de restauration, refusait catégoriquement, en dépit de mes explications, de me fournir le nouveau dosage de mon médicament que le médecin avait augmenté le matin même à 9H00 à ma demande, ce qu’elle contestait sans prendre la peine de consulter l’écran de son ordinateur.
    La minute d’après, je croisant quelques instant plus tard, je suis lui ai dit que le médecin venait de me confirmer que la modification avait bien été validée par ses soins, elle s’est contentée d’un simple « OK » tout en gardant un air résolument hautain et moqueur.

    5. A ma très grande surprise, elle a de nouveau contesté la modification, le Mercredi soir en salle de restauration en affirmant « le médecin ne vous a rien changé» ce que j’ai pris pour une attitude volontairement négative à mon encontre qui m’a fait sortir de mes gonds. A bout de patience face à une attitude aussi incompréhensible, j’ai haussé le ton et lui ai intimé l’ordre de se conformer à la prescription du médecin.

    La tournure qu’a alors pris cette altercation publique a entrainé inévitablement une tension palpable dans la salle et une gêne des autres patients en raison du comportement étonnement buté de l’infirmière qui a jusqu’au bout conservé son attitude autoritaire en mode «c’est moi le chef… je fais ce que je veux»

    L’exemple de cette « attitude » démontre très clairement le comportement de cette infirmière au sein d’une unité médicale, aucune phsycologie médicale envers les autres patients qui on assistées à cet incendie très grave qu’elle à créé elle-même encore une fois « je fais ce que je veux » alors que nous sommes dans une structure qui se dit de santé et de surcroits dans un centre de convalescence de repos.

    C’est ainsi que j’ai passé successivement, dans cet établissement où j’étais venu pour me faire soigné, avoir une aide due a mes handicap, mon anniversaire (le 21 décembre), Noël… et le Jour de l’An !!

    6. Le soir du 2 janvier, alors que je m’étais joint aux autres patients dans la salle de repos pour regarder la télévision et me détendre loin de la pénible cohabitation de ma chambre, un aide-soignant est venu m’y chercher pour que je remonte dans ma chambre à la demande de l’Infirmière de nuit. J’ai lui ai répondu que je regagnerais ma chambre à minuit, heure habituelle de la prise de mes médicaments

    Lorsque je suis allé les chercher auprès de l’infirmière, celle-ci m’a accueilli très sèchement, en exigeant sur un ton violent que chaque soir, je devais êtres présent dans ma chambre à 9H00 au prétexte que c’était l’heure à laquelle elle prenait son service ! Je lui ai fait remarquer que cette demande ne nécessitait pas de prendre un ton aussi agressif et pouvait tout aussi bien être faite calmement.

    Déconcerté et épuisé par la réitération permanente de ces attitudes excessives envers un patient qui n’aspirait qu’au repos, j’ai décidé à Minuit de quitter l’Hôpital l’infirmière en n’a avoir informé le médecin qui ma laisser en lui disent laisser le partir.

    Personne n’ayant jugé bon dans les jours suivants de s’inquiéter de mon sort ou de prendre de mes nouvelles pour essayer de comprendre ce qui avait motivé une telle décision, j’ai dû insister pour d’obtenir un rendez-vous avec la Direction de l’Etablissement qui, loin de me présenter des excuses, s’est contentée de demander à un patient handicapé par une lourde intervention du poignet « d’écrire un courrier de réclamation » !

    Face à tous ces manquements que je juge inadmissibles en matière de qualité de service et de simple respect des personnes fragilisées par la maladie, j’ai donc décidé de diffuser via internet et au-delà du site du CHU de Tende mon fameux « courrier de réclamation » après l’avoir fait taper afin d’informer de façon ouverte et officielle le plus grand nombre de la façon dont ils risquent d’être traités en tant que patients dans cet Etablissement.

    Brahim MAHFOUD

    Je ne fais pas cela anonymement, mon nom, prénom, tel et enfin ma photo, sont clairement affichés. En espèrent que mon témoignage ne sera pas supprimé. Je témoigne seulement de ce que j’ai vécu.

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