Spondylarthrite SPA

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  • #42006
    eddyco
    Participant

    Bonjour,

    Je suis atteint d’une SPA HLA B27 deuis pres de 17 ans.
    Je ressens des douleurs sur les cotés du dos mais surtout depuis 1 an et demi au niveau du cou. Ces douleurs remontent dans la tete et me cause de gros maux de tete.
    Apres voir pssé une radio, j’ai apparemment un bloc congénital sur les vertebres C1 et C2 ( a ce que j’en ai compris !!).
    Est ce que mes douleurs du cou sont plus liées a ma SPA ou au bloc C1-C2 ?
    De plus, je suis sous chrono-indocide 75 depuis bon nombre d’années. Y a t il de nouveaux traitementx moins « agressif » ?

    Merci de vos reponses !! ;o)

    #104906
    medecin.vulgaris
    Participant

    Tout d’abord Il nous paraît important de vous donner le conseil de lire le texte,, sur la spondylarthrite ankylosante qui figure dans l’encyclopédie médicale Vulgaris.
    D’autres parts pour répondre avec certitude en ce qui concerne la symptomatologie douloureuse c’est-à-dire des douleurs qui surviennent au niveau de votre rachis cervical il est difficile de dire si cela est le fruit spécifiquement de la spondylarthrite ankylosante ou bien le bloc c’est-à-dire la soudure entre la première est la deuxième vertèbre cervicale.
    Une réponse simple serait de dire que les deux participent au tableau douloureux dont vous souffrez.
    néanmoins il serait intéressant d’effectuer un I.R.M. centrée sur l’émergence des racines nerveuses situées au niveau de la première et deuxième vertèbre cervicale de façon à voir si cela pourrait éventuellement expliquer le tableau douloureux dont vous souffrez.
    En ce qui concerne le traitement par chrono INDOCID 75 nous pouvons vous dire que les traitements les plus récents en ce qui concernent la spondylarthrite ankylosante sont les suivants :
    tout d’abord conçu qui concerne les objectifs de la prise en charge du patient il faut avant tout contrôler les symptômes de façon à restaurer le sommeil et mettre en route de manière matinale à un niveau de douleurs quasiment nulles. Il est également de très important d’insister sur le fait qu’un traitement très contraignant pour le patient ou un médicament qui s’accompagne d’effets secondaires (troubles digestifs par exemple) va faire perdre en termes de qualité une grande partie des bénéfices obtenus par ce traitement. C’est la raison pour laquelle les entités à la fois fin semblent avoir maintenant une place de choix dans le traitement de la spondylarthrite ankylosante.
    Habituellement utilisé ce sont les antalgiques c’est-à-dire les antidouleurs, les myorelaxants et en particulier les benzodiazépines qui sont des substances qui permet de relaxer les muscles, les glucocorticoïdes c’est-à-dire la cortisone soit sous forme de comprimés c’est-à-dire péro ce soit sous forme intraveineuse.
    Ensuite il y a le traitement de fond avec la sulfadiazine et les dérivés puis le Méthotrexate et l’azathioprine.
    Ensuite les diphosphonates ont également été essayés et donnent quelquefois de bons résultats.
    Historiquement ce sont les anti TNFalpha qui sont les médicaments les derniers utilisés dans la spondylarthrite ankylosante. on peut citer l’Infliximab
    Etanercept
    Adalimumab
    au final à qui s’adressent ces médicaments, nouveaux médicaments.
    Il faut préciser que ces médicaments ne doivent pas être utilisés en premier lieu et qui n’est pas raisonnable de traiter une grande partie des patients atteints de spondylarthrite ankylosante par ce type de médicaments c’est-à-dire les anti TNF alpha. En effet il existe des effets secondaires qui sont connus au cours de ce traitement comme par exemple augmentation de la sensibilité aux infections opportunistes qui peuvent être potentiellement mortelles.
    Donc les anti TNF alpha s’adresse avant tout aux patients atteints de spondylarthrite ankylosante devrait c’est-à-dire avec une inflammation de l’articulation sacroiliaque autrement dit une sacro-iliite mis en évidence par la radiographie, plus précisément l’imagerie médicale et IRM des articulations sacroiliaque. D’autre part les Anti-TNF- alpha s’adresse également aux spondylarthrite ankylosante grave qui résiste aux autres traitements à condition que celui-ci soit bien conduit est bien respecter par le patient.
    À ce sujet un groupe d’experts du club rhumatisme et inflammation ont proposé des recommandations.
    Enfin il est nécessaire de tenir compte des contre-indications de l’utilisation des Anti-TNF- alpha en particulier la tuberculose latente et l’éducation du patient ainsi qu’une bonne information du médecin généraliste. Par exemple l’Infliximab de s’administre seulement une autorisation de mise sur le marché à la dose de 5 mg par kilo par perfusion aux semaines 0, 2 , 6 puis toutes les six à huit semaines. Pour l’Etanercept deux injections sous-cutanées par semaine de 2510 g chacune sont utilisés. L’association avec le Méthotrexate ne semble pas démontrée son utilité dans la spondylarthrite ankylosante.
    La dernière question est la suivante : combien de temps faut-il utiliser les Anti-TNF- alpha ? Il était d’abord normal de ne pas poursuivre le traitement quand il n’y a pas de réponse du patient c’est-à-dire quand il n’y a pas d’amélioration. Les experts en rhumatologie recommandent de faire une évaluation entre la sixième et la 12e semaine de traitement (diminution de l’indice BASDAI) d’au moins deux points sur 10 ce qui permet d’obtenir un ordre de grandeur d’amplitude de la réponse.
    Les autres traitements tels que l’Anakinra ou inhibiteurs de l’interleukine qui a donné de bons résultats en ce qui concerne la polyarthrite rhumatoïde.
    Je vous conseille également de lire le texte sur la synoviorthèse.
    Je reviens quelques minutes sur l’atteinte de la charnière cervico occipitales c’est-à-dire concernant la base du crâne à première vertèbre cervicale et la deuxième vertèbre cervicale. Pour certains spécialistes en ces atteintes cervicales hautes entraîne des troubles neurologiques il existe une indication chirurgicale qui consiste à procéder à d’immobilisation de la charnière en effectuant une arthrodèse cervico occipitale. À cela s’associe une décompression neurologique par une réduction de l’arc postérieur de la première atteinte cervicale et un élargissement du trou occipital.
    Et n’assisterait pas sur les atteintes cardiaques le syndrome de la queue de cheval et de stratégie thérapeutique médicamenteuse ainsi que le traitement des manifestations articulaires et en particulier de l’uvéite.
    Pour résumer Assistant donc sur l’intérêt d’utiliser des anti-inflammatoires non stéroïdiens (chrono INDOCID entre) associés à la kinésithérapie. Malheureusement quand cela est nécessaire il ne faut pas avoir peur d’envisager l’utilisation d’un traitement Anti-TNF- alpha.
    Dr Martzolff Richard

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