quels sont les symptomes?

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5 sujets de 1 à 5 (sur un total de 5)
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    Messages
  • #39824
    naatyy
    Participant

    bonsoir.. pourrais je savoir les symptomes des crise d angoisse svp..
    mcii

    #98275
    isidore.duparc
    Participant

    L’angoisse est un sentimentd’appréhension, de profonde inquiétude. il s’agit également d’anxiété qui s’accompagne de symptômes physiques (tachycardie, gêne respiratoire, transpiration, etc.) et qui est souvent déclenché par des états ou des situations similaires chez le même individu (solitude, foule, émotion, etc.). en philosophie il s’agit d’une inquiétude métaphysique.

    #98276
    naatyy
    Participant

    moi j ai des vertiges et des maux de tete.. ca m inquiete beaucoup quand j y pense..j ai peur.. dernierement je suis allé voir mon medecin pour mes crises d epilepsie enfin pour mon traitement..
    il m a pri ma tension j avais 13.5..
    j ai grossi..(un peu) je ne lui ai pas parlé de ce que j avais..
    ah oui j ai aussi parfois mes jambes lourdes pas souvent et ma tete qui me fait beaucoup gratter…
    mais j ai quoi??

    #99272
    maryread
    Participant

    Les manifestations anxieuses
    L’angoisse et l’anxiété constituent des modalités d’expression de la souffrance interne de l’enfant. Il existe un versant somatique et psychique de l’angoisse
    Sur le versant somatique, l’angoisse correspond à un vécu pénible impliquant une insécurité, une menace liée à un danger indéterminé (classiquement: « peur sans objet »). On peut la relier parfois également à des événements impliquant un danger potentiel physique ou psychologique (séparation, intervention chirurgicale, examen). L’anxiété est propre au registre psychique.
    L’angoisse est une composante normale du développement. Elle avertit d’un danger, s’inscrit dans une progression, manifeste des limites (que l’on peut dépasser) et des émotions (partir de la maison, montrer ses capacités peut être à la fois tentant et inquiétant). L’angoisse de séparation fait partie du processus maturatif de l’enfant.
    Elle est rarement verbalisée en tant que telle. Elle doit être recherchée derrière des manifestations somatiques, des troubles de l’endormissement et du sommeil, des troubles du comportement, et des craintes concernant la santé et la mort.
    L’angoisse de séparation est pathologique si l’anxiété est trop importante, si elle se prolonge, et entraîne une perturbation du fonctionnement social, ou encore, si elle s’accompagne d’un sentiment de danger menaçant la figure d’attachement, d’un sentiment de détresse avant, pendant et après la séparation.
    Chez l’adolescent, beaucoup plus rarement chez l’enfant jeune, peuvent survenir des attaques de panique : crise d’anxiété brutale sans élément déclenchant s’accompagnant de tachycardie, dyspnée, tremblements, paresthésies, nausées, de durée brève mais pouvant se répéter.
    Ce n’est pas l’angoisse qui est pathologique mais la difficulté à la maîtriser. C’est donc la permanence, l’intensité des troubles, le fait que l’angoisse devienne envahissante, ou l’entrave que les troubles apportent au développement harmonieux de l’enfant qui doivent attirer l’attention sur le caractère pathologique de ces manifestations.

    Il existerait donc trois catégories d’angoisse chez l’enfant :
    1- des réactions d’angoisse épisodiques (crises d’angoisse) souvent associées à des événements traumatiques chez l’enfant (maladies infantiles, actes chirurgicaux, …) ;
    2- des réactions d’angoisse aiguës survenant dans un contexte particulier (départ à l’école, veille d’un examen, …) sous la forme de crises de panique intenses au cours desquelles l’enfant est terrifié et présente des troubles somatiques ou neurovégétatifs (« j’ai mal au ventre », « j’ai envie de vomir », …
    3- un fond d’angoisse chronique, marqué par un état d’inquiétude permanent et de vigilance extrême.

    L’angoisse est inéluctable et inhérente au développement de l’enfant. Mais il faut être capable devant un tableau de manifestations angoissées de l’enfant de voir si elles témoignent d’un développement affectif pathologique ou traduisent de façon transitoire et réversible les conflits normaux ce la vie de tout enfant.
    et
    a)- Les crises d’angoisse.
    Elles consistent en l’installation soudaine et inopinée, à une heure quelconque de la journée et généralement sans circonstances déclenchantes apparentes, d’une appréhension intense avec sensation d’une menace grave et perception de diverses modifications somatiques, parfois au premier plan et génératrices elles-mêmes d’anxiété. L’accès aigu, qui atteint son acmé en quelques minutes, est ressenti en effet par le sujet comme une vague qui submerge ses capacités de maîtrise, ce qui peut se traduire dans les cas extrêmes par un sentiment de mort imminente, la peur de perdre la raison ou des signes de dépersonnalisation .

    Sur le plan comportemental, l’accès entraîne le plus souvent une agitation motrice, plus rarement un engourdissement de l’activité, voire une sidération stuporeuse. L’agitation peut aller de la simple crispation et des mouvements stéréotypés des mains et des doigts à l’impossibilité de tenir en place ou à une turbulence désordonnée.

    Les principales manifestations somatiques observées lors de crises d’angoisse sont les suivantes :

    – Cardio-vasculaires : oppression thoracique, palpitations (impression que le cœur bat trop fort ou qu’il va s’arrêter), accès de tachycardie, généralement sinusale, parfois associée à une élévation transitoire et surtout systolique de la pression artérielle, précordialgies diverses, lipothymies (avec ou sans hypotension orthostatique), accès de rougeur ou de pâleur, refroidissement des extrémités ou bouffées de chaleur.

    – Digestives : spasmes pharyngés (sensation de « boule dans la gorge »), spasmes gastro-intestinaux, barre épigastrique, douleurs coliques, aérophagie, nausées, voire vomissements, diarrhée motrice, spasmes ano-rectaux avec ténesme, crises de hoquet, faim ou soif paroxystiques.

    – Respiratoires : dyspnée, sensation d’étouffement, accès de toux, hyperventilation pouvant elle-même être à l’origine d’une crise tétaniforme par l’intermédiaire d’une alcalose gazeuse.

    – Génito-urinaires : douleurs abdomino-pelviennes, cystalgies, crise polyurique, ténesme vésical, inhibition sexuelle.

    – Neuromusculaires et sensorielles : crampes, secousses musculaires, tremblements des extrémités, algies posturales, céphalées, paresthésies, frissons, prurit, vertiges (en principe non rotatoires) avec dérobement des jambes ou instabilité à la marche, bourdonnements d’oreille, sensations de brouillard et flou visuel.

    – Autres manifestations neuro-végétatives : sueurs, mains moites, sécheresse de la bouche.

    La plupart des patients qui connaissent ces crises d’angoisse les décrivent comme des expériences insupportables, beaucoup plus pénibles que toutes les douleurs physiques qu’ils ont pu le cas échéant, expérimenter. C’est le caractère incompréhensible des sensations ressenties, l’impossibilité d’identifier le danger pressenti et de s’en défendre, la peur de ne pas pouvoir être secouru, qui contribuent au caractère parfois très éprouvant de certains accès d’angoisse, surtout chez un patient sans antécédents semblables, et peuvent rendre compte de la possibilité de la survenue d’un raptus suicidaire à l’acmé d’une crise. Bien souvent les crises d’angoisse conduisent à un recours médical en urgence (médecin de garde, SOS-Médecins, Services d’Urgence….)
    b)- L’anxiété chronique
    Elle est constituée par un état de tension intérieure pénible, une attitude de doute et un sentiment d’insécurité durables. L’appréhension permanente ne se fixe sur aucun élément précis mais peut s’exacerber dans des circonstances variables indifférenciées : ruminations péjoratives du passé, majoration du moindre souci, interrogations pessimistes sur l’avenir. L’anxiété entraîne souvent une gêne importante de la concentration et rend difficile et éprouvante toute activité mentale prolongée.

    L’association à un sentiment de fatigue générale ou à des troubles du sommeil est fréquente : il s’agit alors surtout de difficultés d’endormissement, de réveils nocturnes fréquents ou de cauchemars, plus rarement d’une somnolence diurne excessive

    Toutes les manifestations somatiques caractéristiques des crises d’angoisse peuvent se retrouver à un degré moindre dans l’anxiété chronique.

    Les variations nycthémérales dans l’intensité des manifestations anxieuses ont été décrites s’opposant, lorsqu’elles sont présentes, aux variations évocatrices d’une dépression endogène : maximum vespérale avec atténuation pendant la nuit et absence de perturbations du sommeil de fin de nuit.
    c)- Modifications comportementales
    La survenue répétée d’accès d’angoisse ou même parfois la survenue d’un accès unique vécu comme une expérience intensément traumatisante peut être à l’origine d’une anxiété anticipatoire permanente (« peur d’avoir peur ») gênant les activités quotidiennes du sujet et entravant plus ou moins gravement sa liberté de mouvement. Si parfois l’isolement dans lequel se trouve le patient entretient une telle anxiété anticipatoire et le conduit à rechercher activement la présence, du moins à proximité, d’un personnage vigilant et protecteur, capable de lui venir en aide en cas de nécessité, l’éloignement du lieu de vie actuel est craint à son tour, le patient évitant plus ou moins de se retrouver dans un lieu où il pourrait être victime d’une nouvelle crise d’angoisse sans avoir l’assurance d’être aussitôt secouru. L’installation par conditionnement, d’une telle agoraphobie, fixant l’anxiété flottante sur des situations électives, aggrave en fait l’isolement relationnel de l’anxieux et joue un rôle de renforcement des manifestations anxieuses.

    #99356
    JL_78180
    Participant

    Personnellement, mes crises d’angoisse (anciennes : pas de récidive depuis 2004) se manifestaient toujours suivant la même chronologie : d’abords une sensation soudaine de « chiffonnement intérieur » (contraction musculaires viscérales), suivi de palpitation (tachycardie), puis, de sensation d’étouffement (broncho-constriction anarchique), la sueur froide suit, ainsi que la sensation de jambes en coton (pouvant aller jusqu’à perte de contrôle musculaire), puis, grosse fatigue (éffondrée, je pouvais faire des siestes de plusieurs heures, me réveiller dans un état de grosse fatigue et de lassitude).

    Ces crises apparaissaient généralement sans raison apparente (pas de cause psycho-psychique).

    Un choc émotionnel pouvait me déclencher une crise d’angoisse

    La foule était un excellent déclencheur de crise d’angoisse chez moi: en milieu encombré, surtout lorsque ça bougeait beaucoup autour de moi (j’en arrivait à une crise mini par semaine au hypermaché en 2003 : je ne pouvais plus faire mes courses le samedi).

    La cause de ces contractions musculaires viscérales a été identifiée en 2003 : mon SDP (syndrome de déficience posturale).

    Mon SDP est traité par la Posturologie de Lisbonne depuis le 24 octobre 2003.

    J’ai eu 1 récidive sur 44 mois de traitement : début 2004 (lunettes déformées, qui m’induisait de « mauvais effet prismatique », sans lunettes de rechange et sans opticien compétent sous la main).

    Les mêmes facteurs déclencheur à coup sûr de ce type de crise n’ont plus d’effet semblable sur moi : ni la foule, ni choc émotionnel n’a pu déclenché ce type de crise sur moi depuis mon traitement de SDP.

    Tandis que ma fille (15ans, SDP de naissance, troubles vagaux fréquents avant son traitement de SDP) a connu une période de récidive cette année : elle a bâclé son traitement postural, s’est retrouvé aux urgences 2 fois au mois de mars pour ce type de symptômes.

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