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    jrev81
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    Bonjour à tous,
    Maladie silencieuse, médecins silencieux, insouciants ou ignorants, voici le départ de mon histoire.
    J’ai 79 ans cette année 2010 et ai toujours été en bonne santé.
    En retraite depuis vingt ans je me consacrais au jardinage et à l’informatique libre.
    J’aidais à la formation pratique de mes concitoyens au sein d’associations bénévoles, bref une vie de retraité actif.
    À la fin de 2009 je ressens progressivement une fatigue qui va en s’accentuant de jour en jour.
    La première analyse positive avait été faite le 30/01/2004 et confirmée le 26/10/2004. Mon médecin m’avait alors signalé le début d’une très légère insuffisance rénale et devant mes questions m’avait rassuré en me disant de ne pas m’inquiéter.

    Bref, je change de médecin en fin d’année 2008 pour une docteure homéopathe et comme je ne sais pas moi-même vérifier le résultat de mes analyses, pas un mot de mon IRC jusqu’au 28/04/2010 ou je change encore de médecin.
    Rendez-vous à 15h, à 16 h. un scanner d’urgence et le lendemain première visite au néphrologue qui me dit que je viens un peu tard.
    J’entre à l’hôpital le lendemain pour 4 jours où il me dira que j’ai perdu environ 80% de ma capacité rénale. Quelle surprise !
    C’est à ce moment là que je cherche sur Internet et découvre ce qu’est l’insuffisance rénale qui s’est installée et aussi le site http://www.renaloo.com qui m’aura appris, trop tard pour moi, beaucoup de choses.
    Je cherche donc comment j’ai pu en arriver là en toute ignorance :

    1 ) la transmission du dossier médical d’un médecin généraliste à l’autre. Je ne sais pas que c’est moi qui suis supposé transférer ce dossier… Sur les 6 médecins qui se sont succédés officiellement en quelques années, aucun ne m’a demandé d’aller chercher mon dossier chez le médecin précédent. Il n’y a donc pas en France, de règles obligatoires sur un point essentiel de la pratique médicale.

    2 ) Si l’on voit partout des affiches concernant le cholestérol et le cœur, je n’en ai jamais vu une concernant l’IRC, ni chez le médecin ni à l’hôpital, ni dans la revue de la sécurité sociale ni dans celle de ma mutuelle, ni dans la plupart des revues féminines ou de santé. Est-ce une anomalie ou un fait exprès,
    et pourquoi ?
    Ça ne rapporte pas tant que la vente des statines qui font la fortune des industriels des médicaments et la ruine de la sécu ? ( voir le livre de Michel de Lorgeril  » Cholestérol Mensonges et Propagande « ).

    3 ) où en est-on de la formation continue des médecins ?
    En France, toujours pas obligatoire ! Où en est-on de la responsabilisation du patient ou de la personne âgée ? Voir la moyenne d’âge des dialysés.

    Voici donc un résumé de l’insuffisance rénale chronique destiné à ceux qui, chaque jour, débarquent au « club »:

    L’insuffisance rénale chronique (IRC), aussi appelée urémie, mal de Bright ou néphrite chronique, est l’atteinte progressive, importante, et définitive de la fonction rénale, et donc de la filtration glomérulaire.

    Toutes les maladies rénales chroniques et certaines maladies rénales aiguës incurables conduisent irrémédiablement à l’insuffisance rénale chronique dans un délai très variable : de quelques semaines à quelques dizaines d’années. On peut définir l’insuffisance rénale chronique comme la réduction irréversible de la filtration des reins.

    Près d’un tiers des insuffisances rénales ne sont dirigées vers un néphrologue qu’au stade terminal, au moment où la dialyse s’impose d’urgence. Pour éviter le choc psychologique et les complications d’un traitement aussi lourd, un diagnostic précoce s’impose.

    Toute insuffisances rénale, quelle qu’en soit la cause, est le fruit d’une réduction du nombre de néphron actifs. Les néphron atteints sont exclus ou détruits, les néphrons restant se comportent comme des néphrons sains. Ils assurent à eux seuls le contrôle rénal de l’homéostasie (équilibre intérieur de l’organisme).

    Le rein peut assurer ses capacités excrétrices pendant très longtemps puisqu’il lui suffit de 20% de ses néphrons pour fonctionner. Lorsque les lésions touchent plus de 80% des néphrons, les troubles commencent à apparaître.

    À partir de la destruction de 80% de ses capacités, l’insuffisance rénale chronique débute.

    3 millions de personnes en France seraient touchées, la plupart l’ignorant. Cette pathologie est en effet silencieuse jusqu’à un stade très avancé.

    Je peux envoyer par mail une affiche à tous ceux qui en feront la demande par l’intermédiaire de  » Notre temps « .

    Plus d’informations sur le site : http://www.renaloo.com/index.php

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