Mari autodestructeur et destructeur

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15 sujets de 1 à 15 (sur un total de 17)
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  • #47999
    BrisDeVerre
    Participant

    Bonsoir à tous,

    Je viens içi car je ne sais plus quoi faire fasse avec mon mari et que j’ai besoin de parler.

    Il est adorable l’homme le plus aimant de la terre non vraiment c’est un homme gentil doux tendre attentionné , un rêve d’homme en fait
    Sauf .. sauf quand quelqu’un le renvoi à l’image de son père, le monstre comme il dit.
    Là il explose tape dans les murs (une seule fois mais ça marque quand même). la façon dont je le ressens c’est comme si il me jetais contre un mur. Je tombe en petit morceaux de verre et après quand je suis complètement détruite il me recolle bout par bout. En général je ne suis pour rien dans son énervement mais c’est moi qui prends
    J’ai eu une enfance très heureuse , je n’ai jamais penser au suicide, je suis super « saine » pas d’alcool de drogue de cigarette.
    Hier je me suis souler juste pour essayer de penser a autre chose ça n’a l’air de rien mais pour moi c’est de l’autodestruction.
    Ce soir je vais mal, je ne peux pas faire comme si j’allais bien que ce n’était pas grave. Tout ce que je veux c’est qu’il ne me fasse plus ça, qu’il se rende compte que pour moi c’est grave.
    Alors forcement j’emploie des termes qui font mal et qui le renvoi a son père… Rebellote et moi je vais mal mal mal..

    Je vais aller voir un psy mercredi prochain comment lui présenter les choses ? pour pas qu’il penses lui aussi que ce n’est rien pas grave tout ça… ça serais très dur pour moi..
    Est ce que je peux apprendre à ne pas souffrir de ces colères?
    A relativiser.. sans que ça ai l’air méprisant pour lui..

    #125984
    BrisDeVerre
    Participant

    Pardon je n’ai pas été constructive dans mon message alors je vais essayer de l’être un peu plus.

    Lui:
    enfance douloureuse :

    PERE
    1) violent (coup et viol de sa femme)
    2) menteur (pretendais etre banquier en réalité dealer)
    3) sans aucun interet pour ses enfants (pour ne pas dire autre chose)

    MERE
    1) intransigente (qui a dit sans coeur (?)) (abandon d’une de ces filles car elle avait menti sur un pb d’ecole)
    2) violente: sors les enfant du lit en les tirant par les cheveux par exemple…
    3) autocentrée : ma souffrance, mes difficultés
    Et surtout 4) Assimilant constament mon mari au père (le fameux « monstre »)

    Pb : mon mari admire (je me demande bien pourquoi) son père malgrè tout et aime sa mère…

    Pb en plus : j’ai un problème avec la violence depuis l’enfance.. je ne la supporte pas du tout (de façon anormale)(et j’ai jamais bien compris pourquoi… (vite un psy 😉 ) )

    Quand qqchose remet mon mari en cause sur sa personalité il retourne a l’accusation de sa mère : « Tu es comme ton père » et tourne en boucle dessus (sa monte sa monte…)

    Quand je le remet en cause sur ce probléme de violence.. il retourne aussi à l’accusation de sa mère : « tu es un monstre comme ton père »

    QUE PUIS JE FAIRE POUR L’AIDER ??? (à l’aide)

    #125986
    chesley
    Participant

    Bonsoir,

    La solution serait s’il veut voir un spychiatre, pourquoi ça serait toi qui irai à sa place. Faire une thérapie de couple aussi. Avez-vous des enfants ensemblent ??? Je crois que toi tu es en détresse, dans le sens que ton enfance qui te parait heureuse, ne l’était peut-être pas aussi heureuse. Je sens comme de la culpabilité dans ton récit, quand tu dis que tu es contre la violence (vite un spy). Pourquoi?? Tu vas commencer à te détruire en commençant à boire, tu dois arrêter tout de suite avant qu’il soit trop tard et garder les pieds sur terre. Pour ton mari, tu peux rien faire, c’est à lui de faire. Oui spychotérapie de couple serait bien. Mais, il faut trouver le bon spychiatre, n’hésité pas à changer, si le courant ne passe pas. Courage.

    #125987
    BrisDeVerre
    Participant

    Merci chesley pour ton message (ça fait du bien de ne pas être seule),

    Pourquoi je vais voir un psy ? parceque j’en suis arrivée à boire hier.. donc je tourne plus rond et je le sais. Tu as très bien ressenti le problème de culpabilité je l’ai aussi depuis longtemps…je ne pensais pas etre aussi transparente 😉

    Et il faut absolument avancer ça ne peut pas rester en l’état donc je cherche un solution absolument… aiguiller moi svp…

    Comment faire en sorte qu’il se soigne par exemple?? je m’y prend visiblement pas de la bonne façon.

    #125990
    mamaiaro
    Participant

    brisde verre, bsoir! j espere que tu vas mieux! ton message m a touché!ne tombes pas dans ce piege qui est l alcool, pas un homme, soit il merveilleux ou pas. je suis en divorce d un homme que je pensais « super »; aujourd hui je suis brisée, peut etre alcoolique, car il etait jaloux et quand il avait ses crises de colere, j avais peur, car je suis une enfant d un pere alcoolique et tres violent!
    comme on t a conseillé, une therapie de couple c est le mieux, je croix bcp dans le dialogue; si l amour est encore la, si tu tu as la force, tentes de le motiver!
    je suis avec toi de tout mon coeur!
    un conseil: pas de reference a ses parents, son pere en part, car ils sont ses parents et vont rester malgre tout; j ai vecu ça!!!!!!!!
    bon courage!!!

    #126007
    la-fée-clochette
    Participant

    Bonjour BrisDe Verre,

    Vous êtes une petite poupée de porcelaine qui se fend, qui se fend et qu’arrivera-t-il à la fin de l’histoire…

    Il est très difficile de lutter contre les paroles de parents dans l’enfance, elles restent gravées parce qu’elles n’ont pas étaient comprises, je parle sur le plan littéral, votre mari n’a pas compris que l’on puisse avoir des mots aussi fort pour un enfant, lui qui aimait tant ses parents, comment pouvaient-ils être si dures face à son amour ; ils les a cependant ingurgité car compris qu’il était la cible. Il a dû ce faire tout petit et malgré cela les mots fusés, toujours aussi perçant, blessant, avilissant…

    Par contre, un point positif, si je peux me permettre et si j’ai bien compris, s’il tape dans les murs, c’est justement pour ne pas taper sur vous, il ne veut pas ressembler à son père même s’il aime. Ce n’est pas anormal d’aimer un père violent, c’est un idéal, un image, même aussi difficile et violent soit-il.

    Sa mère qui lui disait qu’il était comme son père : « un monstre », reportait toute sa colère, sa haine de son mari sur votre mari, parce qu’elle ne pouvait pas se permettre de le dire, en face, à son mari, votre fils a été  » la soupape de sécurité » de sa mère, hélàs.

    A vivre dans la violence, sa mère n’a pu trouver que la solution d’imiter son mari pour ne pas lui renvoyer l’image de l’amour que des parents doivent porter à leurs enfants ; ce sont sûrement deux victimes eux aussi qui se sont rencontrés…et qui n’aurait peut-être pas dû.

    Votre mari n’entre pas dans des rages, mais dans une dépression générationnelle, qu’il combat à sa façon ; se sentir faible ( par cette dépression ) lui renvoie la vulnérabilité qu’il avait quand il était petit et il ne peux pas se le permettre, il ne veut plus se soumettre.

    Cette dépression générationnelle est différente des autres dépressions car au lieu d’être prostré, la personne se met dans des colères monumentales pour essayer de reprendre le dessus, pour garder la tête hors de l’eau. C’est une  » pathologie  » très difficile à soigner, mais elle ne peut se soigner que si LUI l’accepte, vous ne pouvez rien faire, vous, puisqu’il s’agit de SA génération, de SES antécédents familiaux, vous n’aurez aucune prise sur ses ressentis.

    Soit il accepte cette dépression qu’il sait présente parce qu’elle a toujours été latente, soit il l’ignore et continura à se détruire par les accès de colère, de furie…

    Je vous en prie, ne buvez pas, vous allez le rendre responsable de cela, vous faire du mal, pourquoi, parce que vous êtes malheureuse, vous savez que l’alcool va vous faire oublier pour un temps et puis après ? La réalité revient encore plus amère…Et, il va voir qu’il reproduit le même shéma, il vous reconstruit bout par bout, parce que sa petite poupée de porcelaine est le lien qui le tient encore dans un rôle de mari, dans une identité de couple, qu’il a réussi, malgré tout à construire, il a créé quelque chose de son enfance désastreuse, et vous êtes sa préciosité, si vous vous brisez, il aura échoué…

    Je n’excuse en rien ses parents, il est toujours malheureux de rendre ses propres enfants victimes de violence, mais…Peut-être, eux, auraient pu casser cette chaîne de dépression générationnelle, maintenant c’est à votre mari de la briser. Ce type de dépression peut aller très loin dans les générations et une descendance, sans que l’on sache pourquoi est malade ( dépressive ), et c’est votre mari qui paie cette cascade de méfaits de génération.

    Je sais de quoi je parle, petite poupée de porcelaine, moi, j’ai été la cinquième génération malade, thérapie et autoanalyse que j’ai entrepris d’abord seule, puis psychothérapie, j’avais déjà tout compris, pourquoi mes parents avaient agit ainsi, le psy m’a donc donné deux, trois informations de plus et vogue le yatch, j’ai abandonnée le radeau sur lequel je ramais et maintenant plus aucun souci, la vie est belle, mari formidable, deux garçons extras…Et mes parents ? Où sont-ils ? Je m’en fous… ( désolée pour cette réponse à ces deux questions, mais pourquoi mentirais-je…)

    J’espère vous avoir aidé un peu…

    Bon courage. Bien cordialement. <(°-°)>

    #126010
    BrisDeVerre
    Participant

    Belle fée vous ne m’aidez pas un peu mais beaucoup même si je pleure comme une madelaine là tout de suite 😉

    J’en déduis que non ce n’est pas normal , mais oui ça a un nom, ça s’explique, ça se soigne. Et l’espoir fait tenir!
    Vous ne connaissez cette homme que par ce que je vous en ai dit et moi je ne suis pas psychatre.. Cependant si je reprend ce qu’il m’a dit hier soir (qu’en il est revenu voir comment j’allais) :

    Decrecendo en fonction de .. disons l’agitation du moment:

    « Y’a tous mes demons, ça y est il sont revenus »
    « dans la semaine je vais appeler ma mère et on va s’engueuler  » (elle n’est pas intervenu dans la dispute..mais pour lui elle y est liée visiblement…)
    « Il faudrait que je me fasse tout petit que je ferme ma gueule (sous entendu quand le gens me font du mal) »
    « Ce n’est jamais contre toi »
    « ce n’est pas de la colére.. c’est que je suis malheureux ..mais moi sa sort comme ça, je suis comme ça »

    C’est bien la première fois qu’il s’auto-analyse un peu..
    Rajoutons que sa mère est une enfant battue (moralement si si pour moi on peu être battue avec des mots) elle aussi.
    Je continue à vouloir aller voir le psy, pour ne plus craquer! mais bon sang j’aimerais tellement qu’il aille mieux mon homme.

    Merci petite fée, vous m’avez aidé à mieux comprendre.

    Une idée sur comment le faire ce soigner sans qu’il est l’impression de « se faire tout petit » ??
    parceque evidemment sa mère le serrine pour qu’il aille voir un psy (ça serait trop facile sinon…). Dire qu’elle vient à Noël ….

    Notes pour plus tard :
    1) Toujours le défendre façe à sa famille
    2) Ne plus craquer pour ne pas l’enfoncer (dur dur parfois mais bon je vais essayer)

    #126013
    chesley
    Participant

    Oui Bri de verre, n’hésite pas à poster, quand tu vas pas bien. C’est peut-être un pas en avant à la thérapie. La seul chose c’est que ton mari soit partant, et je rejoints fée clochette pour ce qu’elle t’a conseillé.
    Nous sommes là pour t’écouter.

    #126085
    la-fée-clochette
    Participant

    Bonjour BrisDeVerre,

    Pour qu’il veuille se soigner ? Ouille ! Ouille ! Ouille! Vous n’y arriverait sûrement pas tant que sa mère aura un ascendant sur lui, lorsqu’elle parle de SES souffrances, Ses difficultés, c’est par ce biais qu’elle tient votre mari, et comme il l’aime, il est tiraillé entre le fait d’exprimer sa colère contre elle ( ce qui est impossible car paradoxalement, c’est sa maman ) et ne pas exprimer sa colère contre elle parce qu’elle souffre et qu’elle est en difficulté ( cf : propos de sa mère ) => il ne peut la faire souffrir encore plus. Votre belle-mère a bien toutes les cartes en main pour garder son fils sous sa coupe et ainsi avoir toujours sa  » soupape de sécurité « . Si sa mère le  » serrine  » pour qu’il aille voir un psy, c’est un leurre, elle reporte encore, là, ce qu’elle voudrait pour son mari.

    Je vous avez bien dit, petite poupée de porcelaine, que vous étiez importante pour lui ; son autoanalyse est en cours…Surtout croyez-le quand il vous dit que ces démons sont revenus, que ce n’est pas de la colère ( ce que je vous ai expliqué ), ça sort comme ça, parce que se sont des pulsions autodestructrices, se faire mal pour gagner l’amour de sa mère, parce qu’il aime profondèment sa mère, parce qu’au fond de lui, il sait que le réel problème c’est le père, il affronte son souci de relation au père comme il peut, c’est à dire par des pulsions incontrôlées ( sachez-le aussi ), taper sur un mur c’est aussi se meurtrir lui-même que son âge d’adulte renvoie à son père qui était adulte lorsqu’il était violent.

    Vos notes sont bonnes :

    – mais encore faut-il qu’il accepte votre défense contre sa famille, il peut continuer à se faire tout petit si vous le défendez car vous êtes une femme ( renvoie inconscient à la mère ), donc défense mais à petites doses, car si sa mère se met à vous agresser verbalement par cette défense, votre mari risque de rentrer dans une furie incontrôlée car son dilemme sera : défendre ma femme ou ma mère ? ( je ne dit pas explicitement que vous entrez en concurrence avec sa mère dans l’affectif de votre mari, il fait la part des choses ), mais cette dépression est tellement difficile à cerner que les réactions sont imprévisibles.( cf: sa mère n’est pas intervenue dans la dispute mais pour lui, elle y est liée ).

    – Ne plus craquer, par contre, très bien, il aura devant lui une autre image de la femme, celle qui ne se laisse pas détruire par le biais du conjoint, soyez forte, et il se nourrira de votre force qui lui prouvera qu’il peut y avoir un autre schéma du couple, que celui amour-destruction.

    – Ne parlez pas de son père sauf s’il vous en parle le premier, et adoptez le même diapason, c’est à dire pas un mot de plus, un sentiment de plus que les siens, c’est difficile mais il faut essayer.

    Bon courage. Bien cordialement. <(°-°)>

    #126106
    chesley
    Participant

    oui, c’est bien difficile la spychologie de l’être humain.

    #126116
    BrisDeVerre
    Participant

    Bonjour et merci encore pour votre soutient et vos explications,

    Je commence à voir des solutions se dessinées pour améliorer l’état de mon homme, et cela m‘aide énormément (et donc l’aide par ricochet).

    Je propose de remplacer le terme « défense » de ma première note par « valorisation ». Et de plus en gardant un profil bas, j’ai en effet le style « poupée de porcelaine » qui à besoin d’un « homme » pour la protéger. Je vais rester dans cette optique car je ne veux surtout pas qu’il reporte l’image de sa mère (la femme dominante) sur moi !

    Comme sa mère m’admire je vais jouer dessus. (et oui encore un truc malsain : « tu as sauvée mon fils, tu l’as sorti du trou.. » comme s’il avait été d’en la pire des situation avant moi ou qu’il n’ai pas été capable d’en sortir tout seul le cas échéant..)

    Il va falloir que je fasse plus attention à ce que je dis …

    Je vous dirais les résultats ^^

    Je crains que cela donne un vernis hypocrite à leur relation et que du coup on entre dans un statut quo sans régler vraiment le problème.. On verra.

    Merci beaucoup beaucoup BEAUCOUP. Je me sens bien plus forte grâce à vous.

    #127044
    BrisDeVerre
    Participant

    Bonjour,

    Il recommence et je fatigue. Enfin…. je suis aller voir un psychanalyste hier, la communication se fait sans problème mais j’ai l’impression que cela va prendre beaucoup de temps pour dénouer les nœuds que j’ai au cerveau :p

    Bises à tous et en particulier à la petite fée.

    #127048
    la-fée-clochette
    Participant

    Ma chère petite poupée de porcelaine,

    Oui, cela va être long, car vos  » noeuds dans le cerveau  » sont liés fatalement au accès de mal-être de votre compagnon.

    Il ne pourra pas chasser ces démons seul, c’est une évidence, il est fragile devant la venue de sa colère et tant qu’il n’en aura pas compris le mécanisme de survenue, il sera capable de se faire du mal ( car il lui cèdera ) = détruire l’image du père qui est dans sa tête et qui lui fait mal, retrouver celle qu’il a gardé dans son coeur, celle qu’il a modifié pour l’idéaliser. C’est plus facile d’effacer un tableau de classe que dans sa mémoire…Quoique effacer mécaniquement garde le souvenir dans la tête, c’est pour cela qu’une psychothérapie serait nécessaire, que le psychologue efface ce tableau…

    Je comprends que vous fatiguiez, il faut vous dire que c’est très difficile de se savoir aimé par sa compagne ( femme ? ) car il a un retour d’amour d’une personne qui lui est etrangère (familialement, j’entends, avant votre rencontre, vous étiez étrangère et ne faites pas partie de cette histoire ) et n’en a pas eu de sa propre famille. Il est heureux d’être aimé, mais ça lui fait peur car finalement, sait-il, lui, aimer ? Il n’en a pas eu le modèle familial…Bien sûr qu’il sait, mais comment l’assumer lorsqu’il a toujours été rabaissé, éprouver et faire voir à l’autre son amour est une forme de livraison donc d’abandon de soi, hors, ses parents lui ont toujours montré un autre schèma d’amour. Et s’il se livre, il s’expose, il devient fragile et à peur de perdre le carcan qu’il s’est construit autour de lui, comme un rempart à toutes attaques extérieurs. Mais le danger de cette surprotection et qu’il ne peut laisser sortir les attaques qui viennet de l’intérieur…Cette protection, il l’a construite, inconsciemment, au fil des années, elle sera très difficile à fendre avant de rompre ; c’est pour cela que c’est vous qui vous fendez et qu’il vous reconstruit comme un puzzle ( comme vous l’avez joliment écrit ).

    Ce sera très éprouvant pour vous, moins pour lui, puisqu’il n’a pas vraiment conscience que c’est son mode de fonctionnement, il vit comme ça, il faudrait qu’il sache décrypter la survenue d’une crise de colère pour ne pas lui cèder, mais c’est très difficile, car, cela veut dire qu’il doit changer sa façon de penser, changer sa relation à la colère, et l’inconnu est effrayant…

    Lui avez-vous expliqué le pourquoi de votre psychanalyse ?

    Bises…
    Bon courage. Bien cordialement. <(°-°)>

    #127117
    BrisDeVerre
    Participant

    Merci belle fée merci Ruban,

    J’ai déjà réussi à lui dire que je vais voir un psychiatre et ce ne fût pas facile pour moi car cela l’inquiète et tous ce qui l’inquiète est dangereux.. cf plus haut…

    Je l’ai donc rassuré autant que possible

    Une chose très positive pour moi le praticien n’a pas mais alors pas du tout penser que « que ce n’est rien pas grave tout ça. » comme je le craignais dans mon premier message. Il a même réussi à commencer à dénouer un nœud douloureux pas sur mon homme mais quand même ça fait un bien fou.

    A tout ceux qui hésite et ont peur d’être ridicule devant ces médecins : A partir du moment où ça fait mal c’est important et vous méritez de l’aide ! La douleur n’est jamais anodine, c’est important de ne pas souffrir.

    Quand je pense au nombre d’années de souffrance parce que je n’avais pas compris…je regrette ^^

    Sinon mon homme c’est excusé et calmé.. tempête passée pour aujourd’hui 😉 Je maintien donc le cap jusqu’au prochain grain en attendant la terre ferme (le jour où il aura fait son analyse)

    Merci beaucoup vous m’aidez à tenir qd ça va mal merci, merci

    #164020
    BrisDeVerre
    Participant

    Bonjour Mesdames (belle fée es tu encore là ?),

    Cela fait 4 ans, ma foi j’avais espérée que cela s’arrange,
    Le psy m’avait assurée (promis jurée) qu’un fois un enfant avec nous il changerais. Et de toute façon j’aimais cette homme et voulais un enfant de lui, le monde me semblait devoir devenir plus beau avec ses enfant sur terre.
    Je vais retourner voir un psy le rdv est pris.
    Car oui il n’explose plus.. il implose à présent.

    Et moi je vais suffisamment mal pour commencer à m’intéresser à la législation du divorce. Or je NE VEUX PAS CELA !!! je veux juste le minimum vital : un ami.. même pas un mari pas même qq sur qui compter, juste le fameux pote qui ne suffit pas à tant de femme or je n’ai même pas cela.

    Bon allez soyons constructive :
    La situation : une petite merveille qu’on adore tout les deux. Etrangement alors qu’il avait tellement peur de ne pas être à la hauteur je pense qu’il est un très bon papa.

    Par contre vis à vis de moi :
    – Il me nie depuis ma foi depuis tellement longtemps que je pense qu’il ne sait pas vraiment qui je suis, je n’agis jamais en sa présence sans le couperet de son jugement au dessus de la tête… « Si je fais ca il va râler, si je ne fais pas si il ne va pas aimer’ Du coup il ignore complètement que je peux être drôle, par exemple, pourtant au travail je suis un vrai clown avec mes collègues.
    La je sais c ma faute 🙂 fallait s’affirmer
    – Il ne participe à rien .. rien du tout :
    1) Budget – toute ma paye passe dans les frais fixe je ne garde rien pour moi, lui paye le loyer et a encore pas mal pour lui. Quand j’ai le malheur de lui demander de l’aide il opine .. mais me demande de le rembourser ensuite. et je vous passe la liste de choses que j’ai payer a sa place..
    2) taches domestiques : il fait rien … du tout .. ni courses ni ménage ni lessive ni compte bancaire..ni papier ..
    3) Soutien physique et moral : inexistant, je suis épuisée en ce moment complètement, en fait je pense que je fais une petite dépression… sa seule réaction c la colère (ou inquiétude transformé en colère plutôt) et me dire d’aller me faire soigner
    Et je vous épargne les détails glauques, je n’ai plus aucune envie physique par exemple (lui ou qui que ce soit d’autre pour être clair).

    Mes excuses pour ce pavé, mais c’est important pour placer le décor qui est le suivant : je n’en peux plus de tout assumer cela m’épuise.

    Là dessus on en arrive à la dispute : Sa mère nous a clairement fait savoir qu’elle aller garder son autre petite fille pdt une semaine sans les parents d’icelle… Mon mari refuse pour sa part de passer ne serais ce qu’une nuit chez sa mère.
    Je n’ai aucune confiance en cette femme, et j’ai des raisons pour cela. Lui-même refuse de passer ne serais ce qu’une nuit sous son toit et pourtant … il ne supporte pas que je lui dise la chose suivante :
    « Je n’ai pas confiance en ta mère je veux la voir avec Sasha avant de décider ou non de la lui confier »

    Il ne me parle plus depuis hier, passe son temps à envoyer des texto et à cacher son téléphone. Il a préféré dormir sur sa chaise plutôt que dans le lit et quand je suis venu le reveillé pour l’amener au lit on aurait dit que le diable lui été apparu (oui bon je l’ai surpris… mais ca blesse qd même).

    On me conseille de partir ce w-e et de le laisser avec la petite… cela me permettrais de soufler et de constater que je peux lui confier notre enfant qu’il assume. Mais j’ai peur qu’il le prenne trop mal, et soyons honnête j’ai peur pour la petite.

    Vos avis me serais utile.

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