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, le il y a 14 années et 5 mois.
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Oui,mon mari pourrait « éventuellemen » rentrer dans ce cas. Mais comment savoir car il c’est toujours caché???????????????
Il y a une question qui me trotte dans la tête depuis un certain temps.
Pourquoi si c’est une maladie neurologique je dois aller voir des psychîatres pour l’H.D.T. (Hospitalisation à la Demande d’unTiers) et non pas un neurologue?bonjour Trinquetaille,
pour le neurologue, je me suis posée la même question avant le placement de mon compagnon.
Il n’a vu qu’un psychiatre 10 minutes en février dernier, pendant qu’il était hospitalisé , suite à ma demande insistante auprès de l’hopital … j’avais demandé un neurologue, mais il n’y en avait pas.comme j’avais trouvé cette consultation psychiatrique ultra rapide, j’ai insisté auprès de l’infirmière cadre…. c’était normal,le psy ne pouvait pas en dire plus,que consater le désorientation, la fabulation….
Ce psychiatre a demandé des examens complémentaires, scanner et bilan neurologique… MAIS RIEN NE SE PASSAIT….
j’ai encore insisté car 15 jours plus tard, toujours pas de scanner…
alors ils ont fini par céder… après le scanner on m’a annoncé : SCANNER normal, rien de particulier.Comme je n’étais toujours pas satisfaite et que je les énervais beaucoup…. et depuis trop longtemps on m’a fait taire avec cette phrase, méchante et culpabilisante : « mais vous voyez bien qu’il est en fin de vie ! et ce genre d’alcoolique on connâit, pas besoin de neurologue… De toutes façons vous ne pourrez pas le garder chez vous… PENSEZ à vous « …
c’était en mars 2007, je ne sais pas combien dure une fin de vie, je me suis fait une carapace pour y souffrir seule dedans….
toutes les équipes médicales ont été techniquement formidables, mais les relations psychologiques avec la famille PAS TOP !
tout l’hôpItal a oublié les chocs pour nous… depuis juillet 2006, on m’a appelé par 5 fois au chevet de mon compagnon en réanimation….GENTILLEMENT on me demandait d’être là parce que c’était fini… et d’apporter des vêtements pour la mise en bière…. NOUS AVIONS été LOIN dans le projet de fin de vie : devis avec les pompes funêbres, oragnisation pour recevoir la famille….
la troisième fois…. j’avais fini par laisser le fameux sac de vêtements funèbres dans mon coffre de voiture… JE NE VOULAIS PLUS QUE LES ENFANTS Y TOMBENT DESSUS DANS NOTRE MAISON.il y a de quoi CRAQUER non ?
et je pense que c’est moi qui devrait consulter un neurologue, pour savoir comment réaprendre à dormir, sans cauchemard ….c’est ce que j’explique dans d’autres messages, lorsque nous avons un malade alcolique on nous catalogue et je sais (parce que des infirmières osent parler de nore cas hors de leur cadre médical) que l’on dit de moi : « …elle était avec un vrai alcolo….elle doit faire son deuil… »
je suis blessée, extrêmement blessée , je ne suis pas prête de me « relever » de ça !pour la petite histoire morbide (je m’en excuse) , dès que mon compagnon a été placé en long séjour, j’ai mis ce fameux sac et tout son contenu à la dechetterie…. il fallait que je m’en débarasse…
que je vide « mon » sac.Ce soir,je culpabilise un max.
Je n’arrête pas de faire des « bétises » surtout auprès des personnes voisines que j’affectionne particulièrement.
« Je marche à l’envers » car je dois encore attendre la fin des vacances (pourquoi les journées et les nuits font elles au minimum 48h)?
Je suis physiquement épuisée ,moralement il y a longtemps que même en rêve je n’existe plus.
Un rêve c’est quoi?
La délivrance,la liberté,une nouvelle vie,et soyons fou pourquoi pas un autre amour?????
Pour le moment je pense au repos, à la VIE avec Mes Très Chers qui Me subissent et que je ne remercierais JAMAIS assez.
Le korsakoff n’est ni une maladie « noble » ni orpheline.
C’est juste une maladie d’alcolo qui en détruisant leurs neurones détruisent aussi TOUT ce qui les ont entouré.Tous les jours il y a quelque chose. Oublier de fermer les tiroirs ce n’est pas grave, éteindre la lumière cela coute mais enfin, tirer la chasse cela commence a devenir désagréable,ne pas fermer le gaz là c’est franchement dangereux.
Je devais faire un défilé avec des voisins à la mi-septembre mais non! je ne pourrait pas car l’année dernière déjà cette manifestation a été catastrophique pour moi. Je vais aider à tout préparer mais le jour venu je vais « m’enfuir » pendant 3 jours et 2 nuits. C’est énnorme pour moi car d’abord,je ne sais comment lui annoncer et même si physiquement je serais loin comme toujours,l’inquiétude sera en moi.
Par contre moi,je ne dois pas oublié d’aller signaler mon départ à la police.(Chercher le hic?)
Je me demande pourquoi lorsque j’arrive un tant soi peu à dormir,je fais des cauchemards plus attroces que n’importe lequel des films d’horreurs???????bonjour,
comme je comprends ! cette lassitude angoissante… cette obligation d’être présente 24h/24h pour le surveiller…
imaginez avec 3 enfants à la maison?
JE NE POUVAIS ABSOLUMENT PAS LAISSER MON COMPAGNON SEUL DANS LA MAISON !
et même pou aller faire des courses, j’emmenais les 3 enfants avec moi, avec l’inquiétude de notre retour.. je craignais ses réactions, ses colères parce qu’il prétendait que je ne lui avait pas annoncé que j’allais aux courses (alors que nous avions élaboré la liste des achats tous les deux)…aujourd’hui même si « mon korsakoff » n’est plus physiquement à la maison, nous sommes ‘hantés », le mot n’est pas trop fort, par sa présence, le souvenir de sa présence… encore ce matin le petit dernier (8ans) imitait son papa avec une exactitude incroyable, il mimait donc son papa, plié en deux, se tenant le ventre et en disant « aie ! mon pancréas me fait un mal de chien… »
Nous avons éclaté de rire, tellement le mime était réussit.. Le fou rire a continué longtemps…. Et même si je sais que ce moment était drôle … je sais qu’il est le reflet d’une souffrance morale que notre petit avait besoin d’exprimer…sourtout Trinquetaille, demandez de l’aide pour pouvoir vous faire plaisir, faire votre défilé en septembre, votre mari a peut-être ses parents ou des frères et soeurs qui pourraient s’en occuper ces jours là ? (pas vos enfants – ils sont eut leur dose)
moi, j’ai mis de côté trop longtemps mon loisir, la musique, et je n’arrive pas à m’y remettre, je reste axée sur mes recherches d’aides de solutions pour l’avenir de « mon malade » ce qui m’empêche de dormir d’offrir plus de séreinité à notre nouveau cocon familial en désiquilibre…. ET TOUJOURS DES CAUCHEMARDS lourds, étranges, culpabilisants…
Aujourd’hui c’est dimanche, il est 12h20 et je ne fais rien, envahie de migraines je navigue entre le vide , les enfants et l’aspirine ….
et comme tous les dimanches, je ne suis pas absorbée, pas détournée par mon travail… alors je suis face à la réalité et je me pose des questions, je voudrais pouvoir faire un retour en arrière avec des « si » …La famille??????,
Moi , on n’en parle même pas car là aussi c’est patétique.
Pour lui il a 3 frères enfin c’est ce qui est inscrit sur le livret de famille de leurs parents. Ma belle màre à la maladie de parkinson et depuis le décès de mon beau père la « famille a éclaté de tous les côtés. Pourtant elle est grande mais sans le ciment plus rien ne va.
A la limite je ne sais pas si mes « Chers » bofs ne vont pas devoir payer pour qu’il puisse finir décemment. J’imagine leur tête s’ils lisaient ça.
Je vais moi avoir le rmi est devoir travailler pour survivre. Cela ne me fait nullement peur mais vu les circonstances je n’aurais pas dul’écouter il y a . . . 30 ans. Les regrets étant inutiles on ne peut refaire le passé,je regarde devant moi avec Ma fille et Son avenir
Faire le défilé avec lui qui va venir faire un tour,perturbé tout le monde qui après me pose encore et encore des questions car personne ne comprend. Même la personne qui m’est la plus proche mis a part ma fille et son futur n’arrive à comprendre cet enfer. Résultat je m’ennerve encore + et je dis des « bétises » que je regrette aussitôt. Moi qui suit comme je dis gentille par vocation je deviens méchante surtout envers ceux que j’affectionne et qui ne le mérite pas bien au contraire.
C’est simple à résumer,je péte le cable. Mon mari gagne sur toute la ligne,c’est moi qui vais finir en HP.
comme j’en suis encore consciente ,je me cramponne mais c’est loin d’être évident.c’est une maladie impitoyable … physiquement car c’est la mort assurée mais surtout psychiquement car le malade loupe SA vie…
pour compléter le témoignage de ma mère je ne peux dire qu’une chose: l’enfer
notre vie est un enfer! cela pourrait sonner juste pour un film d’épouvante mais malheureusement on ne joue plus, c’est la réalité
oui elle est insupportable, oui julose erre tous les dimanches pour trouver une occupation mais un sentiment les unit : elles ont perdues leur famille, leur mari, leur quotidien pour cette maladie
mais autre chose est là: mesdames VOUS vous êtes vivantes et conscientes de votre vie
alors VIVEZ !Voilà,c’est reparti
Il me menace de porté plainte car il a les nouvelles lois avec lui. Mes amis sont des laches,je ne peux pas vous dire toutes les méchancetés qu’il me balance chaque fois qu’il ouvre la porte.
Le +terrible c’est que demain,je vais au spychiatre pour entamer la « procédure ».
Je tremble comme une feuille je ne sais pas ce qu’il a bu et combien,mais je suis mal. Je vais encore dormir toute habilléeje suis si triste de lire votre message ci-dessus!
comment puis-je vous aider ?
je vous le rappelle, vous avez mes coordonnées personnelles,mes n° de téléphone !
je suis là !
toujours dans la galère, mais très près de vous, je vous comprends
et je vous embrasse !Pas facile
La semaine prochaine mon mari sera en HP pour seuvrage puis …dans un hopital ou après un bilan on envisagera une thérapeutie afin de calmer son agréssivité.
Moi je vais commencer lundi le marathon des dossiers. Pour L’Hospitalisation et après pour tout le reste. Cela ne me fais pas peur je connais, mais je dois pardon nous devons car ma fille est à mes côtés recharger les batteries. Le psychiatre à été encore plus Super que dans nos rêves mais à chaque entretien on laisse des plumes. C’est difficile de dire ce qu’il se passe maintenant dans son foyer et de raconter comment la personne était avant au temps des dinosores. On ressort vidé,léssivé même si on sait que cela va être ENFIN la délivrence. Je ne parle pas de culpabilité ce stade là est dépassé depuis longtemps. C’est encore une autre étape,une autre épreuve.je tenais à vous tenir au courant, maman n’ayant pas trop de temps à elle
ca y est mon père est au service psychiatrique de l’hopital depuis 2 jours maintenant et on dirait que c’était hier
ca s’est « bien » passé : on est allé à la police qui ne voulait pas se déplacer, puis aux pompiers avec notre certificat du docteur de famille…
là ils sont partis chez mes parents, ils nous attendaient avec la police qui les avait finalement rejoint
mon père était bien là où on pensait, terré dans sa cave comme un rat
il n’a fait aucune résistance et pourtant les 3 pompiers et les 2 policiers étaient prêts à toutes violences de sa part (blouson fermé alors qu’il faisait chaud pour s’il avait un couteau, main sur l’arme pour le cas où…)
direction les urgences où cette fois il n’a pas pu s’enfuir, notre nouveau psy l’attendant de pieds ferme
encore une fois il faut refaire la déclaration comme quoi ce n’est pas en alliance avec le docteur ou le directeur de l’hôpital
ma mère tremblait, je tremblais… surtout ne pas le voir et pourtant je voulais qu’il me voit pour qu’il pense que c’était de ma faute, pour qu’il laisse ma mère tranquille
2 heures… juste 2heures et des gens de la medecine qui nous croient enfin, qui nous écoutent, nous disent de penser à nous…et notre vie a changé
cette fois il est bien enfermé, il n’a pas le droit de nous contacter et ca fait du bien…
c’est méchant mais cet homme doit se soigner, mais sans nous
on passe enfin la main, j’ai toujours peur que ca ne marche pas, qu’il revienne aussi vite qu’il est parti
j’espère mais je n’ai pas confiance
bon courage maman!merci d’avoir pris le temps de donner des nouvelles.
j’étais sincèrement inquiète.toujours difficile de lire votre dernier message, lourd témoignage de la réalité et de la souffrance des proches.
j’avais l’impression de lire un des épidodes de « notre histoire de Korsakoff »…c’est tout de même INCROYABLE , que tous les témoignages des familles se ressemblent à ce point ! ?
CELA PROUVE BIEN que nous sommes allés jusqu’au bout de l’accompagnement d’un malade alcoolique devenu handicapé !!!!
et COMMENT SE FAIT -il , qu’auprès des instances médicales, il FAUT TOUJOURS à CE POINT SE JUSTIFIER , ENCORE et ENCORE !si des médecins, infirmiers, internes, étudiants en médecine, ect… lisent ces forums : S’IL VOUS PLAIT ! CROYEZ NOUS et ARRêTEZ DE NOUS DEMANDER AUTANT DE PRESENCE ,
ARRêtEZ DE NOUS CULPABILISER,
pensez à TOUS CES JEUNES QUI S’ALCOOLISENT OU SE DROGUENT, ILS SONT DES futurs KORSAKOFF ou auront d’autres séquelles ou démences….. ce n’est la faute de personne, TOUS LES JOURS ON ENTEND ( encore ce matin ) des PUBS contre l’alcolisme au volant …l’idée est généreuse ! mais TOUT SONNE FAUT !
lorsqu’on entend : « Allez au match de Rugby, faites la fête, mais IL FAUT QUE CELUI QUI CONDUISE reste sobre »…
Moi j’entend :
« allez les jeunes,vive le RUGBY, c’est la fête, piccolez, amusez-vous, sauf un pour ce soir….. ALLEZ BUVEZ CECI est mon sang …. ect »Je pense que ces genres de messages BANALISENT et AUTORISENT encore PLUS l’accès à l’alcool .
Bisous à Trinquetaille et Fifille, à bientôt
et nous revoilà sur ce site
j’avoue qu’en ce moment c’est encore une mauvaise passe pour nous
la psychiatre de mon père a clairement dit à ma mère que si mon père était alcoolique, c’était sa faute
TROP BIEN !!!!!
entre autre, il a été dit aussi que vu que monsieur ne voulait pas se sevrer, et bien on nous le rendait … pas de post cure, pas de curatelle possible, pas de facilité pour le placer en institution…
heureusement qu’il y a un autre psychiatre dans notre hopital, celui qui nous avait redonné de l’espoir
il doit essayer d’arranger les choses… on a la réponse demain
sinon l’enfer recommence
mais cette fois avec une variante : ma mère partira
c’est fini, il est fini … il finira comme il l’a voulu, comme un rat dans son trou, dans le pourri…
mais entretemps on aura fait des demarches légales pour ne plus rien avoir avec lui, pour ne plus être responsable… et qui sait, je porterai peut etre plainte mais cette fois pour non assistance en personne en danger, contre certtaines personnes
et on previendra les médias s’il le faut : c’en est trop !!!!
ce n’est pas notre faute si c’est devenu comme ca et il y en a marre de se battre : je passe les détails mais tout ce qu’on a entendu… c’est inadmissible !
RAS LE BOL !!!!je viens de vous lire
tristementcomme nous l’avons fait ici, il faut essayer de ne pas baisser les bras ET SURTOUT vous protéger et protéger votre maman.
comme vous le dite, c’est INSSUPORTABLE d’entrendre que l’entourage est responsable de l’alcoolisme de l’autre.
j’ose vous dire : FUYEZ MAIS FUYEZ VRAIMENT avant qu’il ne vous entraîne plus dans « son trou à rat »,
je l’ai écrit à votre maman en privé, même lorsque « le Korsakoff » est placé c’est ENCORE l’enfer… tous les jours, toutes les nuits, je préfère ne pas en dire plus….
trop mal…je vous embrasse et reste là pour vous
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