Infiltration foraminale C5-C6 Gauche

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14 sujets de 1 à 14 (sur un total de 14)
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  • #48208
    Meumeu
    Participant

    Bonjour, j’ai 37 ans et depuis le 2 juin dernier,j’ai commencé à éprouver des fourmillements dans la main gauche (paresthésie), j’ai vu un neurologue pour un électromiogramme pour vérifier le canal carpien(normal) et m’a fait passer une 1ère IRM pour voir si je n’avais rien au cerveau. RAS, ensuite j’ai eu une seconde IRM médullaire qui a dignostiquer la présence de discopathies étagées C4-C5, C5-C6et C6-C7. Ils ont éliminé la SEP et la myopathie car avaient des doutes.
    J’ai été hospitalisé pendant une semaine pour des tractions cervicales mais cela n’a rien donné de concluant puisque j’avais toujours des douleurs qui parfois sont foudroyantes et m’irradient la bras gauche et même la jambe gauche… Traitement, hypnotique, neurolptique, anti dépresseurs, anxiolitiques, anti inflammatoire et pansements gastriques.
    Suite à un scanner passé il y quelque 2 semaines, je vais avoir une infiltration sous scanner foraminale C5-C6 gauche en raison de trous de conjugaison droits et gauches en raison de discarthrose… J’avoue que je suis complètement perdue et j’ai un peu peur. La semaine dernière mon rhumato m’a dit de toute façon, » je ne peux rien faire et c’est malheureux parce que vous n’avez que 37 ans mais vous avez le coup dans le même état qu’un pilier de rudbgy man… Par conséquent je passe la main ». Toujours dixit ce rhumato, pas de sport, la minerve c’est presque inutile et puis de toute façon, on ne remettra pas en place ce qui n’existe plus…et qu’il fallait que je m’habitue à vivre avec la douleur…que c’était normal de tomber comme ça m’est arrivée, que les céphalées s’expliquaient et voilà. Ca veut dire quoi ???? Du coup, je suis paniquée, je n’ai toujours pas repris le travail, je ne sais pas ce qui va se passer ensuite. Mon dernier compte rendu médical fait également état de vide discal en postéro latéral gauche en C5-C6 qui concerne la région foraminale profonde.
    J’ai mal malgré les médicaments et toujours dixit mon rhumato qui passe la main, je fais des crises et poussées… Il faut que je m’y habitue… J’ai deux petits schroumphs à la maison de 4 at 3 ans et là j’avoue que je panique… L’Infiltration c’est une certitude même si selon le médecin je n’ai que 40% de réussite , et il m’a même parlé d’opération ????
    Est ce qu’une personne pourrait me conseiller SVP. Merci par avance

    #126902
    la-fée-clochette
    Participant

    Bonjour Meumeu,

    L’infiltration est l’injection d’un produit dans le foramen, l’espace inter-vertèbral, qui va se diffuser lentement ; c’est comme si vous preniez un médicament dit retard ( mention LP avec le dosage ). Il faut rester coucher, après l’infiltration, au minimum 24 h jusqu’à l’optimum 48 h, pour une meilleure probabilité de réussite, qui ceci dit, ne sera pas définitive, la douleur reviendra, une fois le produit résorbé; mais cela apportera un peu de répit.

    Une infiltration est dite réussie après un délai de deux mois, il ne faut donc pas vous attendre à une suppression de la douleur du jour au lendemain ; je préfère écrire les choses telles qu’elles sont plutôt que de laisser miroiter des miracles. L’infiltration est un confort qu’il faut absolument tenter, une deuxième est parfois neccessaire pour un meilleur résultat.

    Je vous conseillerai de changer de rhumatologue qui, lui, gardera la main !!! et qui pourra au minimum, vous donner des conseils de gestion de la douleur voire un traitement…

    Avez-vous consulté un neurologue ?
    Prenez-vous un traitement ? Quel dosage / jr ? S.v.p, merci.

    De quelle opération vous a-t-il parlé ? En quels termes ?

    Etant donné la discarthrose et discopathie étagée, il était à peu près certain qu’il ne s’agissait pas d’une SEP, elle est d’arrivée lente et sourde.

    Par contre, il faudrait se pencher également sur les manifestations d’algie de la jambe gauche, ceci n’est pas lié à la discopathie étagée des cervicales ( cette zone provoque des troubles des membres sup. et non inf. ). Il peut y avoir eu répercussion du souci cervical sur le rachis dorso-lombo-sacré ; les vertèbres sont comme des « cubes empilés », s’il y a déséquilibre d’un, les autres bougent aussi.

    Bon courage. Bien cordialement. <(°-°)>

    #126908
    Meumeu
    Participant

    Bonjour, merci pour votre réponse si rapide car j’avoue que je panique. Je suis anxieuse de nature ! Ceci étant les traitements en cours sont le bi profénid 2/jours, accompagné d’inipomp2/j, + myolastan1 le soir. Ils ont arrêté le riviotril car je devenais complètement lymphatique. Je suis en traitement parallèle avec du nordaz (1/2 le matin et le soir)et du paroxétine (1 le soir) car j’ai le moral au plus bas et que je suis suivie par un psy (c’est un bon exhutoire pour moi) . Le neurologue que j’ai vu m’a dirigé vers le rhumato. Maintenant le rhumato (CHD) passe la main et m’a dit de voir avec le médecin qui va me pratiquer l’infiltration sous scanner (la clinique , là où le rhumato m’a dirigé pour mon scanner).
    Quant à l’opération, c’est le médecin qui m’a donné les résultats du scanner qui m’en a parlé et qui souhaite que je vois un imminent neuro chir sur Cholet… Pour sa part, il considère que compte tenu de mes résultats je n’ai environ que 40% de réussite d’amélioration et que l’opération serait une solution. Elle consisterait à m’installer une plaque au niveau des zones endommagées.
    Je suis donc dans un flou artistique et les questions fusent de toute part dans ma tête. C’est un vrai brainstorming !!!!
    J’ai le moral mais la trouille.
    Merci beaucoup d’avance pour votre soutien.

    #126911
    la-fée-clochette
    Participant

    Re-,

    Rassurez-vous ( si je puis dire ) vous n’êtes pas du tout dans un flou artistique et le brainstorming va se résoudre de lui-même : Dans votre cas, il n’y a pas plusieurs solution et vous les avez toutes devant les yeux => – 1/ traitement oral,
    – 2/ infiltration foraminale,
    – 3/ arthrodèse ( pose de matériel consolidant ),

    Gardez surtout votre traitement anti-dépresseur, la douleur sur le long therme ampute sérieusement le moral, votre traitement semble adapté pour la douleur, s’il convient à votre organisme ( réceptivité sans effets notoires ) n’en changez pas.

    Je comprends que vous ayez « la trouille », mais il faut suivre votre souci avec précaution et attentivement et des trous de conjugaison sont suffisamment importants…

    Reste à consulter l’imminent professeur de neurologie pour voire quelle solution, lui, envisage-t-il ? Je vous conseille donc cette consultation ; d’ici, là, reposez-vous et rangez le brainstorming, les questions appellent le doute et le doute rallie à lui la peur et la …

    Bon courage. Bien cordialement. <(°-°)>

    #126915
    Meumeu
    Participant

    Sincèrement un grand merci car au début tout le monde pensait dans mon entourage que c’était dans ma tête … Depuis les résultats récents ils ont changé et se montrent très attentifs. Je suis malgré tout bien entourée de ma famille et de mes amis. Je me repose mais je tourne en rond dans la maison… mais c’est une autre histoire…
    Le 1er décembre sera une source d’éclaircissement avec l’infiltration… Par contre j’ai peur des risques neurologiques…et de la paralysie…
    Je sais que les risques sont là même si ils sont peu fréquents…
    J’ai déjà un beau fils qui souffre d’une IMC (tétraplégie spastique) aussi je vois mal mon mari gérer 2 handicapés à la maison avec nos 2 petits amours en plus et qui nécessitent une attention de tous les jours et de tout instant…
    Encore merci pour vos promptes réponses et de vos éclaircissements.
    Est-ce que l’infiltration fait mal ?
    UN GRAND MERCI A NOUVEAU

    #126918
    la-fée-clochette
    Participant

    Re-,

    Ah ! Le fameux  » c’est dans ta tête, que ne l’a-t-on pas entendu… », c’est pourquoi il faut persévérer dans sa plainte et essayer de faire comprendre sa propre douleur…

    Fidèle à ma « déontologie » de la transparence…Ce serait gravement vous mentir que vous dire que l’infiltration ne fait pas mal…Elle ne fait cependant pas souffrir le martyre ; elle est douloureuse, oui, mais tout est affaire d’organisme et de l’adaptabilité du corps à la douleur voire un développement d’une hypersensibilité à la douleur.

    Les risques sont là, oui, pour une infiltration, et très peu frèquents puisque ce sont des mains aguerries qui la pratiquent…Et sous scan pour contrôle. Vous aurez cependant moins de risque de paralysie que de risque d’infection au point d’injection ( je m’explique, non pas que l’aseptie n’est pas rigoureuse, elle l’est d’autant plus qu’il s’agit du système nerveux, mais un geste intrusif sur la peau est toujours susceptible d’offrir une porte d’entrée aux infections dites « nosocomiales » ( dues à un geste chirurgical ), mais cela dit c’est un risque, pas une certitude !!!…

    Votre peur de la paralysie, émergence, dans le cerveau est justement le fruit de savoir et de voir la paralysie de votre beau-fils, le cerveau, avec sa promptitude, vous a assimilé à l’état de votre gendre…Banissez cette idée tout de suite et dites vous que c’est votre brainstorming que vous n’avez pas encore rangez !!! C’est une association d’idée, puisque vous avait votre gendre devant les yeux, votre cerveau se serre de cette image pour illustrer votre peur donc vous faire connaître ce sentiment.

    Mais la peur n’évitant pas le danger, il est normal et de plein droit de la ressentir devant l’inconnu d’une situation…C’est la sauvegarde du cerveau, d’une certaine manière…

    Bon courage. Bien cordialement. <(°-°)>

    #126933
    Meumeu
    Participant

    Merci beaucoup fée clochette… C’est un surnom prédestiné à « guider  » et là en l’occurence en ce qui me concerne mes émotions, peurs et inhibitions… Votre transparence à expliquer les choses m’a permis d’y voir plus clair. Merci sincèrement

    #126935
    la-fée-clochette
    Participant

    Re-,

    Je vous en prie…Si mon soutien a été porteur d’une certaine accalmie alors tant mieux.

    Revenez donner de vos nouvelles ou si vous avez des questions, des craintes…Ou des certitudes.

    Bon courage. Bien cordialement. <(°-°)>

    #127067
    Meumeu
    Participant

    Bonjour Fée Clochette, je voudrais savoir si les douleurs diffuses au niveau du cou s’expliquent lorsque je mets ma minerve car cela me provoque des sensations de brûlure interne mais côté droit… Du coup, je ne la porte que très peu.Et dès que je redresse mes épaules, cela fait des craquements assez forts que tout le monde peu entendre et autant dès fois cela ne me fait pas mal, autant la douleur peu parfois me couper le souffle…? Suis je déjà vieille à 37 ans ????
    Merci beaucoup

    #127073
    la-fée-clochette
    Participant

    Bonjour Meumeu,

    Je vous en prie, vous n’êtes pas encore vieille, sinon moi aussi ( j’ai le même âge )!!!…(Hi !Hi !Hi ! )

    Les craquements sont évocateurs de la discopathie étagée, dites-vous en plus du brainstorming, vous avez sorti les osselets ( humour ).

    La minerve est-elle semi-rigide ? ou souple et en portez-vous une pour la nuit ? Est-elle magnétothérapique ( aimants ) ?

    Elle peut être effectivement source de douleur puisqu’elle contraint votre rachis cervical à se maintenir dans sa position naturelle et non dans celle où le mettriez pour éviter la douleur. Mais dans ce cas, si vous la portez le moins possible, vous déclenchez des douleurs dites de compensation ( brûlure,…) car vous compensez sur ce côté pour le maintien de la tête.

    D’où la douleur qui coupe le souffle, violente, c’est que vous sollicitez trop ce côté gauche alors que la discopathie est localisée côté droit.

    Il faudrait une minerve souple pour la nuit, car lorsque l’on dort, on a des mouvements cervicaux parfois brusques, et portez la minerve, la journée, un peu plus longtemps pour éviter les autres douleurs. C’est le rôle de la minerve de vous maintenir la nuque…

    Bon courage. Bien cordialement; <(°-°)>

    #127078
    Meumeu
    Participant

    Bonjour Fée clochette,

    Ma minerve est souple avec un velcro semi rigide que j’ote régulièrement car j’ai la sensation d’étouffer lorsque je la mets.
    Je ne la porte pas pour dormir car source d’étranglement pour moi. Je déteste cette chose et supporte déjà difficilement les cols roulés ! Le bon côté des choses c’est que maintenant qu’il fait froid, je la mets pour me réchauffer le cou. Ceci étant mon cher et adorable rhumato qui a passé la main m’a dit que cela ne me servirait quasiment à rien de la porter ???
    Alors que faire, me faire violence et la porter tout au moins plusieurs heures par jour et la mettre la nuit ???
    Quant au fait de dire si je suis vieille, c’est quand même le sentiment que j’ai d’un point de vue corporel tout au moins (pas cérébralement bien au contraire) car lorsque je me lève tous les matins et que je marche comme une petite grand-mère (respect à toutes les grands-mères) j’ai mal partout; c’est un fait !
    Merci beaucoup pour vos conseils

    #127084
    la-fée-clochette
    Participant

    Re-,

    Je comprends tout à fait qu’en se levant, on est voutée, on avance à petits pas…Mais il faut s’imaginer la petite grand-mère, avec ses lunettes toutes rondes et un châle sur les épaules et sa petite canne dans la main, voici une image poètique…et bien vrai de ce que l’on ressent …et à quoi on renvoit l’image…Respect étant à toutes les grands-mères.

    Je pense qu’il faut vous faire violence et la porter quelques heures par jour, sinon, vous allez entretenir les douleurs de compensation et cela va être un cercle vicieux…Pour la nuit, c’est une minerve souple, qu’il vous faut, une semi-rigide est effectivement signe d’étouffement et de grande gêne, le sommeil étant déjà assez amputé par la douleur, n’en rajoutons pas.

    Si votre rhumato, cher et adorable, pense que cela ne servira à rien de la porter, libre à lui de le penser…C’est son affaire de conscience et d’éthique-déontologique…

    Bon courage. Bien cordialement. <(°-°)>

    #127181
    Meumeu
    Participant

    Bonjour Fée Clochette,
    J’ai RV avec mon médecin ce jour et je sais qu’il a rempli un protocole de soins me concernant aussi je suis un peu perdue car je n’ai pas l’habitude de tout ceci ! J’ai reçu un courrier de la CPAM qui m’a envoyé une attestation de soins continus… Est-ce que cela est en relation avec une ALD ? D’autre part la dernière fois que j’ai passé mon scanner j’avais pris avant un nordaz avant d’y aller et là, je dois prendre 2 pour l’infiltration sous scanner. N’est ce pas un peut beaucoup avec le traitement de fond que je prends déjà ! Compte tenu de mon travail (activité de manutention + commercial) que je n’ai pas toujours repris depuis 7mois et de ma situation médicale, que va t’il se passer ? Je suppose suppose que je ne suis pas prête à reprendre ?
    Merci d’avance d’éclaircir ma situation.
    Je commence à avoir la trouille pour lundi !!!!

    #169195
    changi san
    Participant

    Nous sommes jeudi soir, je suis rentré après mon infiltration.

    Oui, la douleur joue sur le moral. Oui inconsciemment, on compense : on fait travailler autrement le dos, les bras et on peut provoquer d’autres troubles bénins en sollicitant trop d’autres parties du corps.

    J’ai eu mal à plusieurs reprises : en mon couchant la tête légèrement en arrière : c’est dans mon cas, intolérable, et j’ai eu droit à deux ou trois pointes douloureuses. Pour ne pas paniquer, du dentiste à ces opérations, je compte les secondes écoulées. L’opérateur m’a dit avant de piquer la première anesthésie : ¼ d’heure. Donc, j’ai commencé à compter jusqu’à 1000 et j’ai trouvé le bon rythme : il a fini à avec 5 minutes d’avance. Quand la douleur vient, je fais attention à ne pas perdre le fil de mon décompte ; je la situe dans un temps (les pointes de douleur n’ont pas dépassé 15 secondes).

    Bien renseigné, je vais attendre. Par précaution, je demande demain toute la semaine prochaine de maladie. Car si cela a fonctionné, je vais péter la forme et poser plein de gestes à ne pas poser : il faut laisser les choses se remettre en place. La douleur était là pour ça, mais je ne la sentirai plus. Et si cela n’a pas fonctionné, la douleur me clouera au repos.

    Donc : toute la journée, comme recommandé, je suis resté au repos, grosse sieste. Demain, idem, sauf médecin le matin pour reprendre cette convalescence la semaine prochaine.

    Et pas de culpabilité mal placée : aller (mal ?) travailler pour ne pas rater huit jours, c’est prendre le risque de devoir recommencer et cette fois avec plusieurs semaines d’arrêt. On ne rend service à personne, ni à soi ni aux autres, en allant travailler « quand même » : ça se paye de suite en qualité de travail, et plus tard en quantité de douleur.

    J’ai trouvé que poser l’ordinateur portable sur une tablette au bout de mes genoux, assis calé dans le sofa ou sur le lit était la position la moins douloureuse. Je peux donc surfer, me concentrer sur du travail agréable (j’ai un métier agréable) et captivant : et ne pas m’abonner à ressasser la douleur.

    Depuis 1976, je suis migraineux lourd (les vertèbres n’y sont pour rien).

    Il ne faut pas haïr la douleur : elle signale toujours un problème, donc accepter son arrivée. Mais une fois le message délivré (la douleur reçue), il faut s’en débarrasser. Les seuls succès viennent de la chimie et de la concentration : quand elle est si forte qu’on peut que penser qu’à elle, bien savoir qu’elle n’est que de passage, pour quelques jours, mais de passage et concentrer son esprit sur autre chose, quelque chose qui lui est totalement étranger. En attendant son départ.

    L’angoisse, la peur est une douleur : une fois son message délivré (un psy parfois est nécessaire pour décoder), idem, l’évacuer.Nous sommes jeudi soir, je suis rentré après mon infiltration.

    Oui, la douleur joue sur le moral. Oui inconsciemment, on compense : on fait travailler autrement le dos, les bras et on peut provoquer d’autres troubles bénins en sollicitant trop d’autres parties du corps.

    J’ai eu mal à plusieurs reprises : en mon couchant la tête légèrement en arrière : c’est dans mon cas, intolérable, et j’ai eu droit à deux ou trois pointes douloureuses. Pour ne pas paniquer, du dentiste à ces opérations, je compte les secondes écoulées. L’opérateur m’a dit avant de piquer la première anesthésie : ¼ d’heure. Donc, j’ai commencé à compter jusqu’à 1000 et j’ai trouvé le bon rythme : il a fini à avec 5 minutes d’avance. Quand la douleur vient, je fais attention à ne pas perdre le fil de mon décompte ; je la situe dans un temps (les pointes de douleur n’ont pas dépassé 15 secondes).

    Bien renseigné, je vais attendre. Par précaution, je demande demain toute la semaine prochaine de maladie. Car si cela a fonctionné, je vais péter la forme et poser plein de gestes à ne pas poser : il faut laisser les choses se remettre en place. La douleur était là pour ça, mais je ne la sentirai plus. Et si cela n’a pas fonctionné, la douleur me clouera au repos.

    Donc : toute la journée, comme recommandé, je suis resté au repos, grosse sieste. Demain, idem, sauf médecin le matin pour reprendre cette convalescence la semaine prochaine.

    Et pas de culpabilité mal placée : aller (mal ?) travailler pour ne pas rater huit jours, c’est prendre le risque de devoir recommencer et cette fois avec plusieurs semaines d’arrêt. On ne rend service à personne, ni à soi ni aux autres, en allant travailler « quand même » : ça se paye de suite en qualité de travail, et plus tard en quantité de douleur.

    J’ai trouvé que poser l’ordinateur portable sur une tablette au bout de mes genoux, assis calé dans le sofa ou sur le lit était la position la moins douloureuse. Je peux donc surfer, me concentrer sur du travail agréable (j’ai un métier agréable) et captivant : et ne pas m’abonner à ressasser la douleur.

    Depuis 1976, je suis migraineux lourd (les vertèbres n’y sont pour rien).

    Il ne faut pas haïr la douleur : elle signale toujours un problème, donc accepter son arrivée. Mais une fois le message délivré (la douleur reçue), il faut s’en débarrasser. Les seuls succès viennent de la chimie et de la concentration : quand elle est si forte qu’on peut que penser qu’à elle, bien savoir qu’elle n’est que de passage, pour quelques jours, mais de passage et concentrer son esprit sur autre chose, quelque chose qui lui est totalement étranger. En attendant son départ.

    L’angoisse, la peur est une douleur : une fois son message délivré (un psy parfois est nécessaire pour décoder), idem, l’évacuer.

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