existe-t-il une recette du bonheur interieur ?

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14 sujets de 1 à 14 (sur un total de 14)
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  • #44924
    Remy M
    Participant

    Bonjour,

    alors voila je me présente je m’appelle Rémy et j’ai 23 ans.
    je suis dépressif depuis quelques années et je me soigne a grand coup d’anti-dépresseur et de neuroleptique.
    il y a quelque mois de cela j’ai perdu la seule personne qui à su m’écouter, me comprendre et me guider, ça à été comme un énorme tremblement de terre.
    j’avais des amis jusqu’a ce que je m’en éloigne car je ne voulais pas qu’il supporte mes états d’ames et mes humeurs trop changeante, ils ont tous très mal pris ma décision de « mise à l’écart » et je crois bien que je les ai perdus pour de bon, mais bizarrement ça ne me gène pas trop.
    aujourd’hui je m’occupe comme je peux dans ma profonde solitude en faisant du sport par exemple ou en discutant sur des forums, et j’ai pour seule béquille mes médicaments que je prend matin et soir.
    mais malgré tout cela je n’arrive pas à communiquer de vive voix et je reste toujours renfermer sur moi-mème et en plus, la perte de cette amie, me pèse énormément sur le coeur.
    je voulais savoir si il existait une recette du bonheur interieur car j’ai vraiment l’impression à l’heure d’aujourd’hui que je gache ma vie lentement mais surement.
    j’ai peur car je me rend compte que ce traitement que je prend matin et soir, est juste la pour m’empecher de sauter par la fenètre.

    #114225
    prevenance
    Participant

    Bonjour
    Il existe pas de recette de bonheur intérieur, par contre, vous pouvez acquérir par un long travail fastidieux mais payant, une structure sentimentale intérieure qui sera assez sensible pour apprécier l’essentiel de la vie.L’ humaniste Arnaud Desjardin a travaillé à ça et a fait des livres sur cette fameuse structure intérieure….
    Bonne recherche

    #114265
    Salamandre
    Participant

    Bonjour,

    Je ne sais pas s’il y a un remède miracle pour trouver le bonheur intérieur, mais il existe une discipline qui s’appelle la sophrologie qui te permettrait d’avoir une vision moins négative des choses, et d’abordrer la vie d’un autre côté. La sophrologie, m’a beaucop aidé il y a une vingtaine d’année, elle m’a apporté le positif, une bonne estime de moi. Si tu suis tes séances rigoureusement tu seras rapidement autonome et capable de te faire ta séance tout seul. Plus de 20 ans après j’en garde toujours les bénéfices, et je me dis que si je n’avais pas suivi cette voie, je ne sais pas comment j’aurai évolué, je pense que je n’aurai pas la joie de vivre qui me caractérise.
    Allez trouves-toi un bon sophrologue et fonce.
    La seule condition pour que ca marche, c’est qu’il faut le vouloir.

    #114363
    Remy M
    Participant

    je viens tout juste de prendre un rendez vous avec un sophrologue, j’éspère que ça va m’aider…

    #114487
    Gudulle
    Participant

    Bien sûr il n’existe pas de recette miracle… Mais vous aviez un équilibre car vous aviez une amie à qui vous confier et je crois que c’est ça qui est important: de pouvoir extérioriser ce que l’on ressent, de se sentir entendu, soutenu, par une ou plusieurs personnes extérieure(s). Ne restez pas trop fermé sur vous-même.
    Quant au Bonheur, personnellement je n’y crois pas. Plus précisément, je le vois comme le fait de savoir saisir les petits moments de bonheur qui se présentent à nous dans la vie…. Autrement dit: vivre au jour le jour, lâcher prise, apprendre a sourire de tout…
    C’est peut-être idiot ce que je vais dire, mais si j’avais perdu la seule personne qui était a mon écoute… et bien je continuerai a lui parler. Ecrivez-lui ce qui vous arrive, ce que vous ressentez, de cette manière elle continuera a vous aider et un beau jour vous arriverez a lui dire au revoir, parce que vous aurez trouver, je vous le souhaite, une autre personne a qui vous confier ou du moins, un autre équilibre.

    Bon courage a vous.

    #114947
    Salamandre
    Participant

    Je viens juste de voir votre réponse Rémy. M. Ravie que vous ayez pris rendes-vous avec un sophrologue. Vous viendrez nous donner vos impressions. Je vous souhaite de tout coeur que celà vous apporte autant qu’à moi. On attend de vos nouvelles.

    #115145
    Wanwongka
    Participant

    Bonjour Remy.

    Une recette, non, des recettes, oui. Le bonheur intérieur, c’est un peu de la cuisine et c’est en tavaillant de diverses manières qu’on peut, au moins, se sentir mieux. La sophrologie, c’est une recette parmi d’autres. Elle est basée sur la positivité. Elle s’inspire, entre autres, du zen et du développement personnel, mais pas seulement. Elle doit être pratiquée par un professionnel si possible expérimenté, et au moins honnête. Tu peux aussi voir du côté du développement personnel (livres à rechercher sur internet à l’aide de Google ou autre moteur de recherche avec la requête « livres développement personnel »). Les médicaments, si cela peut être abandonné, c’est bien, mais il faut être prudent. Un dépressif doit devenir positif, remettre de l’ordre dans ses pensées, et travailler sur son orgueil qui est très lié à sa dépression, c’est du moins mon avis. La spiritualité est un domaine qu’il ne faut pas hésiter à aborder. Faire zazen peut arranger les choses (laisser les pensées défiler sans s’y attacher), avoir un bon thérapeute (sophrologue ou autre) est très important et, bien sûr, tavailler sur soi en dehors de ces consultations. Un travail à plein temps en quelque sorte. En tous cas, il faut agir.

    #115765
    Remy M
    Participant

    [quote=Salamandre]Je viens juste de voir votre réponse Rémy. M. Ravie que vous ayez pris rendes-vous avec un sophrologue. Vous viendrez nous donner vos impressions. Je vous souhaite de tout coeur que celà vous apporte autant qu’à moi. On attend de vos nouvelles.[/quote]
    Bonjour Salamandre
    j’en suis actuellement à ma troisième séance et je vais arreté car je ne ressent aucune sensation de détente ou de d’apaisement.
    je n’arrive jamais à me concentré quand je fais ces exercices et j’ai a chaque fois l’impression que je perds mon temps plus qu’autre chose !
    tant pis au moins j’aurais essayé .
    à bientot 😉

    #115912
    Salamandre
    Participant

    Quel dommage que vous n’ayez pas adhéré Rémy, c’est que vous ne deviez pas être fait pour ça. J’espère que vous trouverez la méthode qui vous conviendra.
    Cordialement.

    #116018
    Invitée1971
    Participant

    Bonjour Rémy,

    la recette du bonheur intérieur ? sans doute à la fois ne rien attendre de l’extérieur et tout faire pour ne pas se replier sur soi, une tentation ô combien courante et finalement (excusez moi d’être abrupte) un peu facile, qui ne vous mènera pas plus (ni moins) à vous même, et moins encore audit bonheur.

    vous dites que vous vous êtes coupés de vos amis pour leur « éviter de supporter vos humeurs ». n’est-ce pas finalement pour vous protéger de donner une image trop négative de vous même ? ce n’est pas un crime bien sûr, mais soyez sincère avec vous même dans cette démarche. acceptez-la si besoin. mais ne faites pas semblant de le faire pour les autres.

    si ce sont de vrais amis – choisissez les bien – vous verrez qu’ils seront prêts à beaucoup pour vous, pour peu que vous sachiez en effet choisir vos moments, peut-être aussi vous obliger à avoir d’autres occupations avec eux, à vous tourner vers d’autres choses ?
    essayez, car à défaut de vous faire du bien vous ne vous ferez pas de mal, et vous en ferez à autrui, et puis si vous n’y arrivez pas tant pis.
    sachez aussi que vos silences en disent beaucoup plus sur vous même que vous ne le pensez, que pensez-vous : que vos proches et amis ne se soucient pas de vous ? qu’ils trouvent normal de ne plus vous entendre ?

    mais sachez que pour avoir vécu l’éloignement d’un proche, je sais que cela fait beaucoup de mal aux autres, ils se sentent rejetés, coupables. si vous n’arrivez plus à communiquer avec eux car vous êtes trop triste (c’est probablement le cas déjà), pensez au moins à rassurer vos proches, en leur disant ou écrivant quelques mots. juste pour dire : je vous aime bien mais en ce moment j’ai besoin d’un break ou autre chose. N OUBLIEZ PAS COMPLETEMENT LES AUTRES DANS VOTRE SOUFFRANCE VOUS N Y GAGNEREZ STRICTEMENT RIEN.

    quant à vous, votre bonheur. que peut-on dire ? vous sentez-vous aimé de vos amis ? vous mêmes les aimez-vous, vous souciez-vous d’eux (avant en tout cas d’être dépressif). ? êtes-vous mariés, avec quelqun, avez-vous de la famille, un animal de compagnie, des copains, un boulot qui vous plait ? à quoi vous raccrochez vous de « collectif » dans la vie ? quelle est l’image que vous avez de vous ? qu’avez vous fait pour la conforter ou au contraire l’optimiser ?

    faire du sport, c’est bien, c’est même très sain. mais à vous lire je ne peux que penser à un sport individuel. essayeriez vous un sport co ? on y est moins seul qu’avec la sophrologie. à chacun sa recette.

    quelqun a parlé d’orgueil dans ce forum. c’est peut être une bonne piste. quand vous vous sentez au plus mal, dites-vous que vous n’êtes ni si seul ni si complètement différent des autres, et que pendant que vous souffrez des milliers d’autres êtres humains ont peut être les mêmes (ou d’autres) sentiments négatifs en eux qui les rongent : mestestime, manque d’envie, dégoût, paresse, envie, haine, indécision, peine….

    moi qui vous écris je souffre comme une malade. je ne suis pas dépressive (pas encore !) mais la vie m’a malmenée. j’ai des manques affectifs terribles, des secrets inavouables à porter, une douleur récente avec un proche, qui, comme vous, s’était éloigné, et a fini par nous quitter.

    PARTAGEZ votre souffrance. il n’y a pas UNE SEULE personne au monde qui puisse vous écouter. sachez nouer des relations avec celui ou celle qui deviendra votre confident, n’attendez rien de lui ou d’elle si vous ne savez lui donner autre chose en échange. bien souvent, les gens vous écoutent parce que ce que vous dites éveillent en eux un sentiment de « parité ». rien n’est gratuit, mais ce n’est pas une raison de désespérer. c’est juste une question d’échange. sachez vous entourer des BONNES personnes, certaines sont à fuir, d’autres à éviter et puis il y a forcément quelqun quelquepart pour vous repêcher si vous savez le trouver.

    BONNE CHANCE BON COURAGE essayez de donner un SENS quel qu’il soit à votre présence sur terre. nul n’est insignifiant pour les autres quoi qu’on en pense.

    #116026
    Remy M
    Participant

    invitée1971 merci pour ce témoignage au combien touchant !
    dernièrement j’ai essayé de renouer le contact avec mes amis, mais je n’arrive pas à trouver les mots juste pour leur expliquer !
    je ne sais pas comment le dire et j’ai peur car plus le temps passe plus j’ai peur de les perdre pour de bon !

    #116035
    Invitée1971
    Participant

    ma réaction face à votre mail : malgré tout ce qui peut arriver, un vrai ami ne se perd jamais pour de bon, ou presque. j’ai comme ça 3 ou 4 personnes pour lesquelles je retrouverai toujours, à un moment ou à un autre, le même sentiment d’amour et d’appartenance. J’aurai beau les fustiger, les détester, il suffira d’un signe ou d’un sourire positif et le reste sera, non pas oublié, mais mis de côté. ça c’est pour moi, je sais que nous ne sommes pas tous doués de la même sensibilité.

    dans l’histoire qui me concerne, celui qui allait mal s’était peu à peu totalement coupé de moi (et de bien d’autres). je ne savais pas ce qui lui arrivait et j’en étais presque arrivée à le « détester ». en fait, je n’éprouvais plus aucune empathie étant donné qu’il ne partageait plus rien avec moi. ce la s’est fait progressivement, et, la vie quotidienne aidant, plus d’un an et demi s’est passé sans que nous reprenions contact. j’avais essayé par deux fois d’engager un dialogue et il avait été assez inbuvable, sans réaction, froid.nous qui étions tellement proches auparavant. ça parait dingue mais c’est comme ça. ce silence, cette froideur, ce refus de parler, maintenant je sais que c’est un signe de grande souffrance, mais sur le coup j’ai eu beaucoup de mal à supporter. donc : oubli (totalement factice d’ailleurs) et rejet.

    quand j’avais des moments de doute, que je prenais le temps de penser à lui et que je sentais que quelquechose clochait, au fond de moi, je me disais, pour me rassurer : il vit sa vie, il a d’autres chats à fouetter, il y a des moments où on s’éloigne, c’est normal. il n’a pas besoin de moi (alors que je ne lui aurais sûrement pas fait de mal…) et puis je l’avais croisé lors de rares occasions et je l’avais trouvé plutôt « bien ». ce n’était qu’une apparence, malheureusement. j’ai tout mis sur le dos de l’égoïsme, des chemins qui se séparent, du changement de cap, etc.
    un jour, il s’est confié à un membre de ma famille et a tout simplement « dit du mal » de moi, prétextant que j’étais indifférente à sa situation (qu’il ne m’avait bien sûr pas décrite !). cel a m’a fait énormément de peine. j’ai cherché à en savoir plus, appelé les uns les autres et fini par savoir via une personne à laquelle il avait fini par se confier en particulier qu’il allait très mal. si j’avais écouté cette personne, je ne l’aurais pas appelé. je l’aurais, comme on me le disait, « laissé tranquille ». quelle connerie ! et puis j’ai voulu en avoir le coeur net. j’ai pris mon téléphone, en me préparant à en prendre plein la tête (ce qui s’était passé lors de ma tentative d’explication auparavant) mais décidée à ne pas rester dans l’ignorance, à « forcer les barrières ». je me suis dit (ce que vous pourrez aussi vous dire peut-être avec vos vrais amis) : qu’est-ce que j’ai de plus à perdre, dans le fond ? j’ai tout perdu déjà avec lui. si je ne fais rien, c’est la fin.

    je ne sais pas si je suis bien tombée, en tout cas au seul son de sa voix j’ai compris et là tout ce qui m’empêchait de communqiuer (froideur, peur, supposée indifférence) est tombé. il m’a dit des mots simples : « merci, ça fait plaisir de t’entendre. tu sais quand je t’ai dit si ou ça c’était une période où ça n’allait pas bien du tout pour moi, etc ». sans s’apesantir et ça m’a largement suffi. je ne suis pas tout de suite « revenue » comme avant vers lui. pas possible. trop de peur, de distance, de froideur encore. j’ai laissé le temps au temps mais tout doucement, progressivement, j’ai repris contact. en laissant de temps à autre de petits messages pour commencer, pour « tâter le terrain » en quelque sorte. souvent ensuite, la « peur » d’^’etre rejetée ne m’a pas permis d’aller aussi loin que je le souhaitais et aujourd’hui je peux vous dire que je le regrette évidemment. et cela, c’est à cause de sa réaction à lui de repli sur soi. une façon de dire : laissez moi tranquille. mais doit-on vraiment laisser les gens qui souffrent seuls comme ils le demandent ? bien souvent ils ont juste « honte » de leurs sentiments, ou « peur » de ne pas être à la hauteur. de voir dans nos yeux une image d’eux qui’ls détesent. alors qu’ils n’ont pas besoin de ça pour se détester. alors qu’on en attend en fait si peu d’eux sans qu’ils le sachent. juste quelques mots d’affection, un sourire, une blague, un moment passé ensemble. on ne se sent parfois guère mieux, sous les apparences de « tout va bien pour les autres ».

    pour autant, nous avons fini par renouer après 1 an et demi de silence, le tout en à peine quelques mois. nous commencions à établir à nouveau un vrai dialogue (et nous avions des choses à nous dire) quand il est parti. il n’y a pas longtemps. d’où ma peine, d’où la peine que je prends pour vous dire : ALLEZ Y. ne les laissez pas dans l’ignorance. je ne connais ni vos amis, ni votre façon d’être avec eux alors il est difficile de donner des recettes. mais vos « vrais » amis seront sans doute soulagés de savoir qu’ils n’y sont pour rien ou que vous ne vous êtes pas transformé en « monstre froid ». je ne sais pas moi, je dirais qchose comme « on ne s’est pas bcp vus ces derniers temps mais je voulais vous dire que vous n’y êtes pour rien. ça ne va pas très fort pour moi ». après, à vous de voir si vous souhaitez ajouter, en fonction des personnes « il vaut mieux que je me resaisisse un peu et je serai de nouveau là » ou au contraire « je crois que si on pouvait se revoir et parler un peu ça serait bien ». peut-être faut il commencer par des textos ou des mails, pour ne pas surprendre les gens. peut-être pouvez-vous vous aussi « passer » par un bon relais, c’est aussi une façon, plus délicate mais efficace, de se faire entendre. ou y aller tout de go, pour ne pas perdre de temps et se perdre en incompréhensions, qui génerent de l’incompréhension et chacun est là en proie à ses peurs personnelles et on ne s’en sort pas.

    en fait je me suis rendu compte que le plus simple et le plus vrai fait toujours mouche. voyez par exemple la réaction qu’on peut avoir en cas de deuil. celui qui vous parlera de « condoléances », vous enverra des leçons de vie à la noix de type : demain le soleil à nouveau brillera – ne vous touchera pas. celui qui dira : je suis sans mots (ce qui est vrai!) vous fera beaucoup plus de bien, car vous saurez qu’il partage un peu, sincèrement, votre peine. encore une fois, tout est question de dosage… . vous ne pouvez pas non plus attendre de vos amis qu’ils soient forcément compréhensifs ou dispos tout de suite, cela se fera peut-être progressivement. mais par contre, faites leur savoir dès le départ que vous souffrez, pour casser les barrières et leur permettre de comprendre tout de suite « où vous vous situez ». vous gagnerez tous un précieux temps.

    voilà. quant à moi, le dialogue que j’ai renoué, au stade où les choses étaient arrivées, n’aurait pas suffi à soulager sa douleur de vivre, et je n’étais pas non plus la source de ses malheurs. pourtant je sais que je lui et me suis épargné bien des souffrances et des douleurs, pour autant que je sache encore aujourd’hui goûter au plaisir d’entendre ces mots de lui : merci. je suis touché. ou : ça m’a fait plaisir de te voir./ des trésors dont je ne pourrais pas me rappeler nous n’avions pas renoué le dialogue.

    je ne sais pas pour vous mais pour lui il y avait clairement un manque d’amour et d’estime de soi. incapacité à aimer les autres tant qu’on ne s’aime pas. et pourtant cette « carapace » était tellement facile à déchirer. vous voyez ce que je veux dire ? alors autant laisser cette tâche à des gens qui vous aiment vraiment, car alors vous êtes au sens propre « sans défense ». et mieux vaut s’épancher auprès d’amis, même surpris ou décontenancés, qu’auprès de personnes moins bien veillantes ou plus « utilitaires ». c’est tellement « facile » d’utiliser un déprimé. c’est sans doute pour cela que celui qui va mal s’isole, quelque part à juste titre, comme le font les animaux en souffrance pour ne pas être attaqués. et en même temps, il s’enferme comme cela dans une spirale sans fin car on ne peut PAS VIVRE sans les autres, c’est une illusion. le tout est de bien choisir vos amis. et si vous n’en avez pas en qui vous ayez suffisamment confiance, il y a peut être aussi qqun dans la famille. en cherchant bien je suis sûre que vous trouverez.

    depuis combien de temps avez-vous pris de la distance avec vos amis ? à mon sens il n’est jamais jamais jamais trop tard.
    bonne soirée.

    #116073
    Remy M
    Participant

    j’ai pris de la distance avec mes amis depuis septembre dernier, et visiblement certain l’on très mal pris.

    #116148
    Invitée1971
    Participant

    alors ça fait moins d’un an. pour ma part, les relations se sont progressivement espacées sur quasiment 1 an et demi / 2 ans, mais disons que la rupture quasi totale des relations a duré de mars à octobre 2007.
    vous écrivez : certains l’ont pris très mal. c’est probable. j’imagine que vous auriez pu avoir la même réaction. sans oublier que, peut-être, certains d’entre eux/elles ont aussi leurs « problèmes » et n’en parlent pas forcément non plus…
    allez. vous me tiendrez au courant ?

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