Home › Forums › Cardiologie – Circulation sanguine › artériopathie oblitérante des membres inférieurs
- Ce sujet contient 3 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par anonymous, le il y a 17 années et 1 mois.
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12 mars 2007 à 15h42 #38198InvitéParticipant
Je suis une personne de 65 ans et depuis plusieurs mois j’ai une douleur qui irradie dans la fesse jusqu’au mollet à l’effort. J’ai d’abord été traité pour sciatique sans résultat et mon examen, d’après le médecin, montre un pouls fémoral droit faible avec un souffle systolique ce fémoro-iliaque. Qu’est-ce que cela signifie ?
12 mars 2007 à 15h54 #93520anonymousParticipantQuand on est confronté à une douleur des membres inférieurs il faut regarder si celle-ci survient au moment de l’effort et si elle disparaît rapidement à l’arrêt de celui-ci. D’autre part ce que l’on appelle la notion de périmètre de marche doit être reproduit sur le même type de terrain. Enfin il est important de noter que, chez le patient, la présence de facteurs de risque vasculaire. En effet, abolition des pouls périphériques c’est-à-dire quand on ne sont plus les pouls du patient est une notion importante.
Le diagnostic d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs se confirme en mesurant la pression (systolique) de la cheville.
Le rapport de la pression de la cheville sur la pression du membre supérieur permet de calculer la pression artérielle distale.
Une localisation de la maladie athéromateuse qui touche généralement les coronaires et les artères du cou et de la tête ainsi que l’aorte doit être recherchée systématiquement soit à l’aide de l’interrogatoire soit en examinant le patient.
Le bilan des facteurs de risque doit toucher les lipides c’est-à-dire les corps gras, il est également nécessaire de rechercher si le patient est diabétique.
L’échographie Doppler artérielle permet de préciser les lésions et montres dans certains cas la sténose.
L’épreuve du tapis roulant permet de préciser le périmètre de marche et surtout les retentissements sur la circulation sanguine au moment de l’effort ou après celui-ci.
Il est également nécessaire de pratiquer les consultations cardiologiques avec un électrocardiogramme de repos afin de rechercher une éventuelle ischémie myocardique.
L’échographie des artères du cou et du crâne est également important affaire.
L’échographie de l’aorte aussi.
Il est nécessaire de rechercher chez le patient des antécédents de tabac, de radio des poumons, de cancer de la vessie, d’inflammation de la vessie, d’affections de la vessie, de cancers O.R.L., de cancer du tube digestif, etc.
Quant un patient présente une claudication des membres inférieurs il faut savoir si ceci n’est pas d’origine rhumatologique. En effet, une arthrose du genou , de la hanche ainsi que des anomalies de la voûte plantaire et des rhumatismes inflammatoires voir une tendinite ne doivent pas être confondus avec une artériopathie oblitérante des membres inférieurs.
En ce qui concerne l’examen neurologique il faut également éloigner une sciatique, un canal lombaire étroit qui entraîne des douleurs du mollet et des fourmillements qui apparaissent au moment des efforts. Il faut également éloigner une atteinte de la moelle épinière qui peut entraîner une faiblesse des membres inférieurs sans douleur et quelquefois le patient a l’impression que ses jambes se dérobent sous lui.
Une claudication veineuse cette fois-ci qui fait suite à une phlébite peut également être confondue avec une artériopathie oblitérante des membres inférieurs. Enfin, plus rarement, il ne faut pas passer à côté d’une fistule entre une artère est une veine.
Le traitement de l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs nécessite ce que l’on appelle une revascularisation le plus souvent intervenant après un échec médical.
Il faut demander au patient d’effectuer un exercice physique quotidien modéré d’environ 30 minutes. Une éducation thérapeutique structurée associée à la prise antiagrégantes plaquettaires tels que l’aspirine (75 à 160 mg par jour) ou le clopidogrel à raison de 75 mg par jour est nécessaire. Quelquefois il faut également absorber des statines et un inhibiteur de l’enzyme de conversion qui sera introduit progressivement par paliers de deux à quatre semaines à condition de surveiller la tension artérielle et surtout la créatininémie. Et bien entendu les facteurs de risque doivent être pris en charge.25 mars 2007 à 16h01 #94223momowParticipantje viens d’apprendre que j’ai des problèmes artérosclérose que signifie cette maladie quand le cardiologue vous dit qu vous avez un soufle dans les artères en consultant avec un tétoscope au niveau de l’aine des jambes. comment peut-on soigné cet maladie qui semble sérieux et dont je panique avec l’idée qu’il va m’arivé quelque chose de grave
momow
26 mars 2007 à 9h58 #94249anonymousParticipantVous trouverez des informations sur l’artériosclérose dans le texte ci-dessous, issu de notre Encyclopédie :
http://forum.vulgaris-medical.com/encyclopedie/arteriosclerose-579.html
Artériosclérose : causes, symptômes, traitements, dans l’encyclopédie Vulgaris-Médical -
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