Alcoolisme du conjoint

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15 sujets de 1 à 15 (sur un total de 36)
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  • #53799
    7étoile
    Participant

    Bonsoir, je viens de m’inscrire sur ce forum dans l’espoir de trouver des réponses bien que je n’y crois plus du tout.
    Je vis depuis près de 13 ans avec mon conjoint qui est alcoolique.
    La situation est réellement des plus difficiles.
    Au départ j’ai voulu combattre la maladie. D’autres s’en sont sortis alors pourquoi pas lui ??
    Pendant près de 10 ans, j’ai porté son alcoolisme à bout de bras. Chaque WE, il passait les nuits complètes à se souler…. Si je faisais le compte des consommations, ce serait sans doute le prix d’un chateau …. J’allais le chercher dans les Rues de Paris. Je le ramenais au petit matin. Je faisais à pieds le parcours des bars qu’il fréquentait, jusqu’à ce que je le trouve. A chaque fois je devais gérer la situation : stress de l’alcool, bagarres …, il m’arrivait même de dédommager en douce le barmann pour la casse…
    les fréquentations qu’il avait étaient toutes douteuses au point que chaque cuite se terminait en bagarre avec oeil au beurre noir, arcade sourcilière ouverte, poignet luxé, côtes felées, etc …etc … j’ai arrété de compter les fois où je devais rechercher une pharmacie de garde vers les 4/ 5 h du matin …..
    puis c’est allé créchendo …. du stade de la bagarre c’est le niveau judiciaire qui a été atteint : le nombre de garde à vue pour ivresse manifeste sur la voie publique est épouvantable …..cela est apparût quand j’ai commencé à ne plus avoir la force d’aller le chercher, car à force d’enchainer nuit blanche sur nuit blanche et journées de travail, j’ai finit pas ne plus avoir la force de mettre un pied devant l’autre …
    cela c’est traduit par des amendes à payer … je passe également le chapitre de la carte bleue perdue ou volée pendant ces moments là … par moins de 5 ou 6 cartes bleues en l’espace de ces 5 dernières années….
    Il s’est fait jeter de tous les bars ou night clubs où il se présentait.
    Puis il a décidé de fréquenter les bars non loin du domicile. Là aussi ce fut épouvantable car il fait partie des personnes qui ont l’alcool méchant. Il devient vite agressif . Il s’est fait aussi refouler de tous les bars de la ville…
    Mais il persiste et ne parvient pas à arrêter cette bouteille qui le détruit et a détruit notre couple …Le paroxisme fut atteint il y a 3 ans : lors du décès de son père : pendant les 6 mois qui ont précédé le départ de ce pauvre homme, il est tombé dans un état que les mots ne peuvent pas qualifier :
    ivre du matin au soir, 7j/7 … puis dans les 15 jours qui ont suivi le décès : une explosion : il entra dans une dépression abyssale et la bouteille bien sûr a finit par le mener dans des bas de plus en plus profonds … il rentrait ivre et agressif …. je passais mon temps à passer de la paumade au propriétaires des bars et commerçants avec lesquels il se battait….je partais au travail le matin à la nuit et je rasais les murs, je ne m’attardais pas pour les courses, je me montrais le moins possible … tout le monde dans le quartier sait que je suis la conjointe de l’ivrogne agressif …. c’est très lourd à porter ….
    un soir ce fut le verre ou la bouteille de trop : j’ai été physiquement frappée.
    J’ai affronté le regard à la fois interrogateur, dubitatif, et peu complaisant des autorités de police. Une plainte à débouché sur une tentative de conciliation : il ne s’y est pas rendu. Nous avons vécu comme 2 colocataires qui s’ignorent dans le même appartement. Je n’ai pas les moyens financiers de payer un autre logement.
    6 mois plus tard, une comparution devant le tribunal lui a valu 6 mois de prison avec surcis et une amende salée. Il a stoppé net l’alcool prendant 6 mois, puis à l’occasion d’un repas de famille, il a replongé … c’était il y a 2 ans et désormais il est de nouveau sur ces chemins tortueux, avec un pic au moment du décès de mon propre père. Il refuse tout traitement, nourrit une haine sans limite à l’égard d’autruit qu’il considère responsable de sa déchéance, il ne veut pas entendre parler de mèdecin, traitement, etc….
    les assos, les mèdecins, c’est moi qui les appelle, à chaque fois c’est lui qui doit agir et pas moi … j’ai même fait une psychothérapie car je me demandais si c’était moi qui était devenue folle, ce fut un fiasco : mes propres blessures ont été rouvertes et j’ai perdu une immense somme d’argent.
    Aujourd’hui je n’ai plus la force de le suivre dans ses nuits d’ivresse. Mais au retour je poursuis à subir ses états tantot agressifs, tantot dépressifs, les voisins de l’immeuble ont déja fait appel à la Police par 2 ou 3 fois car ils ont peur et je dois alors ménager tout ce monde pour éviter l’expulsion. J’ai tenté à plusieurs reprises de solliciter sa famille : la réponse a été claire : tu vis certainement des moments durs mais tu ne recevra aucune aide de notre part …. j’ai même écrit une lettre à sa mère en lui demandant d’agir en tant que mère, je n’ai pas reçu de réponse et depuis elle m’évite …..
    Il pert connaissance, a des comas éthylique de courte durée, j’ai même dû le porter sur le lit car il s’est retrouvé avec une paralysie des jambes : il était incapable de tenir debout, je vous fais grâce aussi des vomissements sur le sol, l’étât des toilettes et les moments d’incontinences (urine, fécale) pendant ces moments ….. mais il est toujours là, avec la bouteille et rien ne semble l’arrêter , j’ai trente sept ans, et dans ma tête j’ai le sentiment d’en avoir soixante … j’ai le profond sentiment que seule la mort l’arrêtera …. et ce sera sans doute très violent ….
    ça fait plus de 25 ans qu’il porte dans son sang ce mal du siècle, et pratiquement autant une hépathite ….. nous n’avons pas d’enfant et comment aurai-je pu en faire un dans un tel environnement? Je ne suis pas partie parceque je crois en l’amour et malgré toutes les souffrances physiques et morales subies, j’ai encore un petit filet d’amour qui me pousse à avancer …. mais dans ma tête, je suis bien vieille …..
    j’ai le sentiment que je vis avec un cas d’école, hors norme …. et si quelqu’un parmis vous tous : médecins, association ou autre, vous qui vous revendiquez actif dans la lutte contre l’alcoolisme, peut se faire connaître et m’indiquer comment le sortir de là avant qu’il ne soit trop tard, je vous attends …..

    #151610
    vercingetorix
    Participant

    Je te plains,j’ai un peu l’impression de revivre ma vie à l’envers
    J’ai bu durant 25 ans avec cures,sevrages et autres;chaque fois que je reprenais un verre,c’était reparti
    un jour,après avoir essayé d’autres associations,je suis allé à une réunion des Alcooliques anonymes…ça a marché et tient depuis 27 ans
    Pourquoi ? c’était peut être le moment..
    Le seul conseil que j’ose te donner,laisse le se débrouiller avec son alcool,ne le cherche plus,laisse le par terre et dans sa m…quand il y est,ne t’occupes plus de lui,tu as donné assez
    Peut être que celà le mettra face a sa dépendance

    #151621
    7étoile
    Participant

    A Vercengetorix,
    merci pour ce soutient. Il est vrai que maintenant je ne fais plus vraiment beaucoup d’efforts et je le laisse là où il est quand il est en crise.
    Mais c’est lourd à porter. C’est lourd à supporter : toute cette déchéance, ces états successifs de colère ou de déprime….l’odeur de l’alcool est devenu insupportable, celle du tabac aussi, c’est comme si tout l’appartement suinte…. et ces heures dans la solitude à attendre son retour, sursauter chaque fois que la sirène de la police ou des pompiers passe dans la rue, la crainte d’un mauvais coup de fil….
    Vraiment tout cela est lourd à porter ….et malgré tout j’espère que les choses changeront, mes espoirs sont vains.
    L’alcool est un fléau très vicieux et à mes yeux, rien de concret de la part des pouvoirs publics pour aider les proches.

    #151645
    vercingetorix
    Participant

    Je ne peux guère t’aider,je vis à 10 000 km deaFrance
    Tu peux trouver del’aide de gens qui ont ce problème sur
    http://www.al-anon.alateen.org
    Tu cliques sur french pour avoir en Français
    Je ne fais pas de pub,je parle de ce que je connais et quand on est en train de se noyer ,on ne regarde pas la couleur de la bouée
    Espérant que celà t’aidera à trouver des solutions

    #151657
    zuzidart
    Participant

    Chère ETOILE, je tiens à vous dire d’abord que je ne bois absolument pas, mais par contre je vous félicite chaleureusement , car je peux m’imaginer les concessions sans parler d’autre chose que vous devez accepter, par contre, vous avez encore beaucoup d’amour pour cette personne, mais malheureusement je n’ai aucune solution garantie.
    Cependant, je pense qu’il faut choisir le jour ou il est un peu plus sobre, d’essayer comme VERCINGETORIX vous le conseil, c’est-à-dire
    d’aller avec lui aux alcooliques anonymes , et lui expliquer SANS prononcer qu’il est alcoolique, car il est rare chez ces gens qui reconnaissent qu’ils le sont, soyez adroite , celui-ci n’acceptera peu être pas la première fois , mais au vu du …calvaire que vous avez eu, je ne vois plus que cette solution, de toute façon, de tout coeur je vous souhaite bonne chance et si cet homme vous aime comme vous l’aimez, il peut faire cet effort pour vous , ne fusse qu’essayer, courage mais c’est éphémère de vous le souhaiter car vous en avez à revendre.
    Chapeau, vous êtes une grande dame.
    Bien à vous

    #151825
    7étoile
    Participant

    A Zuzidard, merci pour votre soutient et vos compliments qui me vont droit au coeur. Vous savez, avancer avec un tel fardeau n’est pas chose aisée.
    Vous parlez de concessions : je parlerai de sacerdoce. Par exemple, il est hors de question de prévoir une soirée (il est absent et se soûle), pas de restaurant : il y a de l’alcool et ça dégènère. Quant aux vacances, c’est malheureusement pas un moment de tout repos : je dois constamment veiller à sa consommation et veiller sur lui comme une mère veille sur son enfant. Bien souvent, la période du congé est écoulée et je ne suis pas reposée. Il y a aussi les privations : comme toute sa paye passe dans l’alcool, je dois assurer le logis, les charges, l’alimentation et tout le reste. Alors il ne reste plus rien pour moi et avec la crise économique carabinée que nous vivons, mon porte-monnaie et plus souvent vide que plein.
    Il m’arrive de ne pas toujours manger à ma faim pour soutenir les charges…
    Le Week End est un moment douloureux de la semaine. La semaine il y a la fatigue du travail et en fin de semaine, pas de possibilité de souffler un peu. Je dois être aux aguêts, et m’occuper de lui d’autant plus que la crise après cuite est un moment délicat….
    Nous sommes vendredi soir, il est 20h et je suis seule. Il rentrera à une heure tardive, si il trouve le chemin du retour …;
    L’alcool est une maladie épouvantable qui détruit et fait fuir …..

    #152024
    zuzidart
    Participant

    Chère 7ETOILE, je n’ai qu’une chose à vous dire, vous devez terriblement l’aimer, car je ne comprends pas que vous continuez avec un calvaire pareil de continuer avec cet homme qui sommes toute se consacre entièrement à son vice sans s’occuper ne fusse qu’une minute à vos souffrances, c’est lamentable, il y a deux choses que vous devriez lui dire , qu’il fasse l’effort de se soigner et s’il songe à ce qu’il vous fait endurer même vous priver de nourritures, aussi s’il ne veux rien entendre, la seul chose à faire est de ne pas continuer à vous pourrir la vie pour un être ingrat, n’oubliez pas que l’on ne vit qu’une fois et que la votre n’est pas une vie.bon courage et prenez une décision , mais c’est dément de continuer dans ces circonstances. A vous d’y réfléchir avec lui , et s’il ne veux rien entendre, il n’y a plus qu’une chose à faire, prendre pour vous la bonne résolution.
    De tout coeur, je vous souhaite encore bon courage, et une bonne fois pour toute si une conversation avec ce monsieur ne donne rien, prenez vos responsabilités, puisque celui-ci ne veux rien faire pour vous.
    bien à vous

    #152026
    ninette082
    Participant

    à ce stade ce n’est plus de l’amour
    j’ai vécu avec un alcoolique mais ns avons eus 2 enfants
    et ce n’était pas à ce point
    depuis je l’ai quitté car je développais un cancer
    et je ne pouvais plus vivre ds le stress
    il boit tjrs mais sans ns
    et vs devez avoir assez d’amour pr vs, pr faire la même chose ou la vie va vs filer entre les mains
    courage je sais que c’est difficile

    #152090
    zuzidart
    Participant

    Chère NINETTE 082, je vous félicite pour avoir eu ce courage , surtout avec 2 enfants, je suis certain vu que vous avez été dans ce cas , que vous comprenez mon conseil, bien que moi-même je n’ai jamais bu, mais par contre je suis parfaitement d’accord avec vous que cela a dû être dur de quitter son conjoint , mais je suis certain que vous ne l’avez jamais regretté ne fusse que pour vos enfants, malheureusement, certaines personnes n’ont pas ce courage, car beaucoup pense qu’un alcoolique va arrêter son vice, car c’est comme un fumeur , à la première occasion il rechutera sauf s’il a la ferme volonté de ne plus y toucher, j’ai un ami qui était alcoolique, il est aux alcooliques anonymes et depuis disons qu’il boit en moyenne 2 verres par semaine, mais comme un membre du forum a dit plus haut que mon ami est en sursis, son épouse et moi-même l’encourageons le mieux que nous pouvons, mais je ne me fait pas d’illusion, il est toujours sur le fil du rasoir de retomber dans son mal, c’est d’autant malheureux que c’est un très gentil garçon même lorsqu’il a bu, mais la vie de son épouse était un enfer jusqu’au moment ou elle l’a mis au pied du mur soit aller aux alcooliques anonymes et faire un grand effort pour arrêter ou elle le quittait, depuis, leur ménage c’est nettement amélioré, et je pense qu’il va s’en sortir, je l’espère de tout mon coeur , car il est comme un frère pour moi.
    Vous avez bien fait d’écrire ce message, cette dame aura peut être le même courage que vous , du moins je l’espère, car pour son couple il n’existe déjà pratiquement plus et la vie va tellement vite que nous ne pouvons nous permettre de la gaspiller, maintenant la balle est dans son camp. Bien à vous.

    #152096
    bayonne
    Participant

    A ceux qui boivent ,à ceux qui les entourent l’alcoolisme est 1 maladie..terrible !tout le monde le sait..les alcooliques n’ont pas 1 bonne estime d’eux meme à la base et s’enfonce dans la dépression .Pour combattre ces moments de souffrance,ils boivent et çà va mieux ,effectivement !!!Sauf que c’est 1 faux ami ,1 traitre !!!il s’installe (l’alcool) et ne veut plus déloger Et c’est le cercle vicieux et infernal qui tourmentera les buveurs et leurs entourages !!
    Alors ,2 choses !!!Celui qui boit ,peut s’en sortir !!mais il n’est pas sans risquer de tout perdre avant !!!!!!!!!!!, ??????????? =conjoint,enfants,logement,boulot ……………… ET s’il fallait en passer par là !!! pour s’en sortir !!! oui , je sais c’est terrible !
    La 2ème chose concerne le conjoint (souvent la femme)
    Personnellement,si cette femme reste au lieu de FUIR ,tant c’est insupportable (on est d’accord !!) c’est qu’elle y trouve 1 intéret !!!quel qu’il soit !!!avouable ou non !qu’importe !!parce que le bon sens c’est de partir !!!!!!!!!!! D’ailleurs ,je me répéte …mais,selon moi ,celà peut contribuer à sortir de l’enfer celui (ou celle) qui est devenu accro à l’alcool ,cet ennemi redoutable!!
    Bon courage à tous

    #152097
    ninette082
    Participant

    je remercie d’abord Zuzidart
    j’ai du mal avec les bénéfices
    oui on passe un peu pr une infirmière , pr la malheureuse mais ça , ça ne m’a pas plu , pr la gentille mais c’est tt
    oui en cas de réussite on n’est peut-être celle qui a réussi mais c’est si rare
    et combien finisse par boire aussi………..

    #152114
    zuzidart
    Participant

    Chère NINETTE082, je vous dis un grand BRAVO, car vous avez absolument en peu de mots formulé tout ce qu’un ménage doit subir lorsqu’un conjoint boit( ou les deux ).
    Votre exposé devrait être médité par tous, aussi bien par l’alcoolique que par son conjoint , peut être qu’il( elle ) se rentrait compte du mal qu’il se fait à lui mais malheureusement aux autres qu’il lui sont proches c’est vraiment la descente aux enfers sur terre.
    Bien à vous.

    #152116
    ninette082
    Participant

    encore merci Zuzidart vs me flatté
    j’ai moi aussi gâché bcp de temps avec le père de mes enfants
    mais je ne peux pas dire que je n’étais pas volontaire car je m’aperçois à ce jour que c’était ma planche de salut
    je me suis jetée ds cette histoire à la suite du décès d’un de mes frères
    oui c’est un bénéfice mais si dérisoire
    et il faudrait que cette femme à son tour cherche le pourquoi de son attachement à cet homme
    courage

    #152370
    7étoile
    Participant

    Merci à toutes les personnes qui ont réagi au témoignage que j’ai déposé.
    Je reconnais que plus d’une fois j’ai souhaité partir . Mais pour aller où ?
    mes moyens financiers ne me permettent pas d’être autonome. Mes revenus ne me permettent pas de bénéficier d’un logement social. Le seul intêret si je puis user de ce vocabulaire est que pour le moment je « pioche » un peu dans son salaire, quand il en reste, pour tout simplement me nourrrir. Une fois que j’ai déduis toutes mes charges : loyer, impôts, énergie, etc, il me reste 0 Euro. et pour couronner le tout, je suis en indélicatesse avec ma banque qui va dans très peu de temps de placer sur sa black liste si ce n’est déjà fait ! Comme je l’ai dit, je ne suis pas autonome financièrement … Je l’ai été au début, mais aujourd’hui je ne le suis plus du tout et je subis comme des milliers de pauvres gens de plein fouet la crise. J’ai frappé à toutes les portes : je ne puis bénéficier d’aucune aide quelle qu’elle soit.
    Ensuite, lorsque j’ai rencontré mon compagnon, je vivais une grave crise familiale. Partir loin de chez moi avec lui m’a malgré tout permit de trouver un travail. Si j’étais restée chez moi je serai chômeuse de longue durée et en fin de droits depuis une éternité. Ce travail, il est trés contraignant par ses horaires, mais ma seule bouée et un salut. Grâce à lui je conserve un peu de dignité. Mais comme je j’ai déjà précisé, nous traversons une crise économique épouvantable et nous sommes de plus en plus de travailleurs pauvres et avec un bagage scolaire pourtant convenable.
    D’une certaine manière, mon compagnon m’a sauvée et aider à entrer dans la vie active. Je voulais lui rendre l’ascenseur avec mon amour et l’aider à sortir de la bouteille. J’avais sous estimé le pouvoir surpuissant de la bouteille. Indépendamment de tout cela, oui c’est un sacerdoce de vivre avec un alcoolique pour toutes les raisons évoquées à travers les différents témoignages. Toutes vos réactions prouvent à quel point l’alcool est un fléau épouvantable qui ne sera pas éradiqué avant longtemps tant il repose sur de multiples aspects. Oui je n’ai plus de force, je suis à bout et j’espère encore un miracle .. Merci encore pour vos messages.

    #153312
    doucemangue
    Participant

    Mets le dehors ou va-t’en.

    Ensuite,et seulement ensuite il pourra certes dans un premier temps couler si tant est que ce soit possible,mais surtout etre face à lui-meme ,la realite,sans que tu ne serves de « tampon » pour que ce soit moins douloureux,etlà il décidera de se relever..ou de couler definitivement.
    Et si TOI tu décidais de cesser de couler avec lui,et de vivre enfin? Tu ne peux sacrifier ta vie pour lui.VIS!

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