Virémie

Physiopathologie

Par exemple, le diagnostic d’infection aiguë par le virus de l’hépatite C repose sur l’association d’une augmentation des ALAT (alanine aminotransférase) et d’une virémie C positive. Celle-ci est constatée au cours des six mois qui suivent la contamination, c’est-à-dire la souillure par les agents pathogènes ayant entraîné l’hépatite C.

Les anticorps qui sont dirigés contre le virus de l’hépatite C (les ac anti-VHC) sont généralement détectés  environ une cinquantaine de jours après la contamination.

L’ARN du virus de l’hépatite C apparaît plus précocement dans le sérum sanguin, c’est-à-dire environ 1 à 3 semaines après la contamination. Les anticorps VHC de l’ARN du virus de l’hépatite C sont recherchés grâce au test Elisa et à une recherche qualitative de l’ARN du VHC par polymérase chain reaction (PCR). Le seuil de détection est inférieur à 50 unités internationales par millilitre. Parallèlement, les marqueurs des autres hépatites virales sont également recherchés.

Il est possible d’affirmer que :

• En l’absence d’anticorps antivirus de l’hépatite C et en l’absence d’ARN du virus d’hépatite C, il n’y a pas d’hépatite C.
• En l’absence d’anticorps antivirus de l’hépatite C mais en présence de l’ARN du virus de l’hépatite C, le patient est atteint d’hépatite C aiguë nécessitant une confirmation par séroconversion ultérieure.
• En présence d’anticorps antivirus hépatite C et en l’absence d’ARN du virus de l’hépatite C, il est possible d’affirmer que l’hépatite C est guérie.
• En présence d’anticorps anti virus hépatite C et en présence d’ARN du virus de l’hépatite C, il est possible d’affirmer que le patient est atteint d’hépatite C chronique.

Pour affirmer la guérison de l’hépatite C aiguë, il est nécessaire que l’ALAT soit normal et de confirmer l’absence de détection qualitative de l’ARN du virus de l’hépatite C dans le sérum six mois après la date présumée de la contamination.