Vaginose, et grossesse

Définition

Définition

Les infections par bactérie durant la grossesse sont relativement fréquentes. Après les infections urinaires, les vaginose à streptocoque concernent entre 5 et 30 % des femmes enceintes. Il n’existe pas plus de vaginose en dehors de la grossesse. Le risque des vaginose est la survenue d’accouchement prématuré, de rupture prématurée des membranes, de fausse couche spontanée, d’infection du post-partum et de chorio-amniotite.

Symptômes

Physiologie

La flore vaginale habituelle est constituée d’à peu près 95 % de lactobacillus spp. Il s’agit de micro-organisme qui permettent de lutter contre l’infection grâce l’établissement d’un pH acide à l’intérieur du vagin. La vaginose est donc le résultat d’un déséquilibre de la flore vaginale dont la caractéristique majeure est une diminution des lactobacillus la prolifération des bactéries pathogènes, en particulier Gardnerella vaginalis, mobiluncus, bactéroïdes spp, prevotella mycoplasma.
Habituellement la vaginose se traduit par l’apparition d’un prurit (démangeaisons) au niveau de la vulve, de sensation de brûlure au niveau du col de l’utérus et du vagin, d’écoulement sales ou s’accompagnant de mauvaises odeurs.

Évolution

Prévention

Le dépistage et le traitement des vaginoses même quand la patiente ne présente aucun symptôme diminue la survenue d’accouchement prématuré et de rupture prématurée des membranes.
Le métronidazole est le plus souvent utilisé. Il s’agit du Flagylà raison de 2 g pendant 7 jours. Les ovules gynécologiques de métronidazole ne semblent pas efficaces durant la grossesse. Il est souhaitable de prélever une fois par trimestre après le traitement, car les récidives sont fréquentes.

Termes et Articles associés