Trekking en montagne

Définition

Définition

Le terme trekking vient de l’anglais to trek qui signifie avancer avec peine. Un trekking correspond donc à une randonnée à un rythme soutenu, le plus souvent en altitude et généralement à l’étranger. Les pays où les touristes font le plus de trekking sont le Pérou, le Tibet, etc… Mais il n’est pas nécessaire d’aller dans ces pays pour rencontrer des aficionados du trekking. En France, dans les Pyrénées et les Alpes, ce type de randonnée se pratique de plus en plus.
Le trekkeur est un individu qui pratique le trekking.

Généralités

Un trekking nécessite une préparation physique beaucoup plus importante que ce que l’on pourrait imaginer.
Avant un trekking, une visite chez le cardiologue est conseillée si on a plus de 40 ans.

D’autre part, cette activité sportive est formellement contre-indiquée chez les individus cardiaques et ceux présentant une pathologie respiratoire ou hématologique (maladie de sang).

Un programme d’entraînement physique (pratique de la natation, du cyclisme, de la course à pied, de la marche) doit également être suivi durant une longue période (plusieurs mois) de façon à acquérir certaines capacités nécessaires à un bon trekkeur.

Avant d’envisager un trekking, il est conseillé d’être capable de parcourir 9 km sans ressentir de fatigue importante.

Classification

  • D’autres pathologies sont susceptibles de survenir au moment du déroulement du trekking :
  • Développement d’herpès labial (des lèvres) liés aux rayonnements ultraviolets du soleil en altitude
  • Mal des montagnes
  • Ophtalmie des neiges
  • Pathologies dentaires
  • Insuffisance respiratoire liée à la diminution de l’oxygénation du sang
  • Symptomatologie douloureuse (apparition de douleurs) des testicules liés au ballottement de ceux-ci, surtout en descente
  • Déshydratation par insuffisance d’apport hydrique
  • Insolation due à une exposition trop prolongée ou trop intense au soleil (nécessité du port d’une casquette entre autres)
  • Etc …

Traitement

Traitement

Diamox permet de prévenir le mal des montagnes. Il s’agit d’un inhibiteur de l’anhydrase carbonique qui permet de compenser l’alcalose (modification dans le sens d’une augmentation du pH) du sang. Cette molécule (ce médicament) stimule la ventilation (respiration pulmonaire) et donc l’oxygénation du sang. Il s’agit également de diurétique (augmente l’élimination des urines) : c’est la raison pour laquelle il est important de boire de grandes quantités de liquide au cours de son utilisation.

Évolution

Prévention

  • Respecter les paliers d’acclimatation.
  • Ne pas monter trop vite.
  • Eviter les efforts inutiles
  • Ne pas rester trop longtemps en altitude car une oxydation (dégradation) des cellules de l’organisme s’opère plus rapidement qu’au niveau de la mer.
  • Certains symptômes tels qu’une fatigue anormale, une insomnie, une diminution du volume des urines, des maux de tête, des nausées, des vertiges, un essoufflement au repos nécessitent de redescendre immédiatement.
  • Porter des verres solaires à haut indice de protection avec des caches latéraux. Il s’agit de lunettes ressemblant aux lunettes de glaciers afin d’éviter l’ophtalmie des neiges.
  • Prévoir un corps gras (stick) photoprotecteur à appliquer sur les lèvres. En effet, la sécheresse de l’air, l’irradiation provenant des rayons du soleil et le vent favorisent le développement de l’herpès labial.
  • Enfin, il est déconseillé de partir en randonnée en altitude alors que l’on présente des problèmes infectieux du nez, de la gorge ou des oreilles (un rhume par exemple).

Termes et Articles associés

Adresses utiles

Fédération française de randonnée.
http://www.ffrandonnee.fr/