Syndrome intermenstruel

Définition

Le syndrome (ensemble de symptômes) se caractérise par la présence d'un gonflement général, une augmentation du volume des glandes mammaires (seins), une irritabilité, un fébricule (petite fièvre), une pesanteur du bassin, quelquefois des écoulements vaginaux accompagnés de petits saignements. Ces symptômes surviennent environ 14 ou 15 jours après la fin des règles, au moment de l'ovulation.

Symptômes

Les douleurdu bas-ventre (douleurs pelviennes) surviennent au milieu du cycle au moment de la période de l'ovulation.

Les autres symptômes caractéristiques du syndrome internemenstruel sont une sensation de gonflement du bas-ventre et des seins, associée généralement à de petites hémorragies et des leucorrhées.

Physiopathologie

On a remarqué, chez les femmes présentant des kystes au niveau des ovaires (ovaires polykystiques), une fréquence plus élevée du syndrome intermenstruel.

Épidémiologie

Le syndrome intermenstruel semble plus fréquent chez les femmes ayant un profil psychologique particulier (anxiété accrue).

Examen médical

Examen complémentaire

C'est essentiellement l'échographie qui permet de mettre en évidence la présence éventuelle de kystes des ovaires

Cause

Ce sont les femmes atteintes d'hyperfolliculinie (excès de sécrétion de folliculine), qui sont concernées par ce syndrome.

Terme féminin utilisé par Courrier en 1921 et Allen et Doisy en 1922 pour désigner une variété d’œstrogène. La folliculine est une hormone hormone sécrétée par les ovaires et plus précisément la paroi du follicule ovarien. Son rôle physiologique est de déclencher la prolifération de la muqueuse de l'utérus avant l'ovulation. Elle permet également de maintenir les caractères sexuels féminins. L’œstrone est extraite des urines de juments gravides c'est-à-dire en gestation ou de femmes enceintes. Elle est également fabriquée par synthèse.

La folliculine est l'un des trois œstrogènes, elle est dégradée sous forme d’œstriol. La folliculine qui peut également se convertir facilement en estradiol n'est pas la plus active des trois hormones dites estrogéniques. Pour les spécialistes il s'agit d'une hormone stéroïde qui est dérivée des stérols (alcool polycyclique complexe). Son existence après la ménopause est le témoin de la conversion des androgènes.

Traitement

Le plus souvent les médecins et les spécialistes en gynécologie obstétrique préconisent le Spasfon comme antispasmodique et, pour lutter contre les douleurs, des antalgiques voire des anti-inflammatoires.

Un soutien psychothérapeutique est parfois nécessaire.

L'utilisation d'un traitement hormonal doit se faire avec précaution.

Évolution

À chaque cycle menstruel les douleurs récidivent le plus souvent et sont même quelquefois aggravées par des troubles psychologiques.