Définition
Définition
Crise d'asthme apparaissant après l'absorption d'aspirine. Cette affection survient essentiellement chez l'asthmatique chronique (de longue durée) présentant également une polypose (présence de polypes) dans le nez et les sinus.
Symptômes
Symptômes
- Rhinite (inflammation de la muqueuse du nez) entraînant une modification du calibre des vaisseaux à ce niveau, suivie d'une…
- Rhinosinusite (inflammation des sinus) avec des polypes nasaux
- Asthme d'allure évolutive pour lequel une infime quantité d'aspirine entraîne d'autres signes…
- Une congestion des yeux
- Une congestion du nez
- Une obstruction des voies aériennes.
Épidémiologie
L'atteinte de l'appareil respiratoire secondaire à la sensibilité accrue à l'aspirine semble affecter davantage les adultes que les enfants. Il semble qu'environ 10 % des sujets asthmatiques soient touchés par ce syndrome.
Cause
Cause
L'aspirine en tant que molécule ne semble pas jouer un rôle allergisant.
D'autres molécules, en dehors de l'aspirine, sont susceptibles d'entraîner des crises d'asthme : ce sont la tartrazine, les inhibiteurs bêta adrénergiques et les sulfites.
Il semble exister un «croisement» (c'est-à-dire une probabilité plus importante que les gens réagissent) entre l'aspirine et d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (ne contenant pas de cortisone). Ces molécules sont : l'indométacine, le fénoprofène, le naproxène, le zomépirac sodique, l'acide méfénamique, l'ibuprofène, la phénylbutazone.
L'aétaminophène, le salicylate de sodium, salicylate de choline, le salicylamide, et le propoxyphène semblent mieux tolérés.
Enfin, il existe une discussion sur l'éventualité d'une allergie croisée entre l'aspirine et la tartrazine ainsi que d'autres colorants.
Traitement
Traitement
Les spécialistes en oto-rhino-laryngologie (ORL) préconisent l'utilisation de corticoïde (cortisone) inhalés (respirés).
Évolution
Complications
Les complications susceptibles de survenir sont liés à l'absorption de cortisone par inhalation.
Même si les doses absorbées sont minimes le traitement s'étalant sur une longue période (plusieurs années), il finit par avoir un effet délétère essentiellement sur la structure osseuse. C'est la raison pour laquelle il est nécessaire de régulièrement vérifier l'état du squelette en passant par exemple une ostéodensitométrie.
Le risque est d'autant plus important que l'affection survient chez la femme après 50 ans.