Syndrome d’Asperger

Définition

Définition

Le syndrome d'Asperger, est un trouble envahissant du développement qui affecte plus particulièrement les garçons. Il correspond à une forme d'autisme de l'enfant, associée à des niveaux intellectuels élevés, dans certains domaines.

Généralités

Cette forme d'autisme, est apparue dans la littérature médicale, seulement au début des années 80. C'est essentiellement au niveau de la mémoire, que cette capacité supérieure à la moyenne se révèle. C'est la raison pour laquelle, les individus atteints du syndrome d'Asperger, sont qualifiés d'idiots savants.

Historique

Syndrome décrit par l'autrichien Hans Asperger en 1944.

Symptômes

Symptômes

Les symptômes du syndrome d'Asperger sont les suivantes :

  • Les enfants atteints d'autisme dont le degré est variable, ont des capacités intellectuelles qui se situent au-dessus de celles des cas d'autisme infantile, habituellement décrit par Kanner.
  • Présence de troubles psychomoteurs, touchants essentiellement les gestes, la mimique et le regard.
  • L'autisme correspond à un développement exagéré de la vie intérieure, associé à une perte de tout contact avec la réalité (pauvreté des échanges relationnels). Ce terme, utilisé par l'américain L Kanner en 1943, est emprunté au psychiatre suisse Eugen Bleuler, et caractérise la non-communication avec le monde extérieur, non communication se traduisant notamment par un évitement du regard.
  • L'autisme infantile, dont il existe des formes modérées, est également appelé syndrome de Kanner (pour la forme typique). Le terme autistique quant à lui, désigne chez un individu le comportement de repli sur son monde intérieur. Ce terme est quelquefois employé selon un mode restrictif, il a alors des points communs avec celui de schizoïde (correspondant à une constitution mentale qui prédispose à la schizophrénie).
  • Le psychanalyste Bruno Bettelheim, s'est particulièrement intéressé à cette pathologie et à son traitement. Il assimilait l'autisme à une psychose infantile («La Forteresse vide», 1967).
  • Il est nécessaire de faire la distinction entre l'autisme et l'arriération mentale bien que le diagnostic, au début, soit délicat.
  • L'autisme ne doit pas être comparé à la schizophrénie qui frappe l'adolescent et l'adulte jeune.
  • Les symptômes décrits ci-après, ont pendant longtemps, ont été imputables au manque de chaleur des parents. Ceci ne semble plus être la théorie actuelle :
    • Son installation se fait très précocement généralement avant l'âge d'un an.
    • Perturbations des interactions entre la mère et l'enfant (absence d'apparition du sourire réponse chez le nourrisson).
    • Absence de communication de l'enfant avec son entourage, que ce soit par le regard, par la parole, ou par le comportement, rendant cette maladie particulièrement lourde.
    • Troubles du développement psychomoteur.
    • Désintérêt de l'enfant pour sa propre image dans le miroir.
    • L'enfant reste le plus souvent immobile, ou se livre à des gestes répétitifs, on parle de stéréotypie.
    • Troubles du sommeil.
    • Troubles des conduites alimentaires.
    • Troubles du langage qui sont soit inexistants, soit rudimentaires. Le patient utilisant que des mots isolés, et incomplets.
    • Désintéressement pour les jeux.

Épidémiologie

Ce syndrome est quatre fois plus fréquent chez le garçon et touche environ 2 à 4 enfants sur 10 000.

Cause

Cause

L'origine de cette pathologie est mal connue et sans doute multiple.

  • L'autisme de l'enfant pour l'Américain Bruno Bettelheim, est une réaction de défense de l'enfant, qui vit toute relation avec le divan comme destructrice.
  • Pour d'autres neuropsychiatres, l'autisme est dû à un mauvais fonctionnement (dysfonctionnement) du système nerveux central.