Préparation à l’accouchement

Définition

Définition

La femme enceinte doit être incitée à suivre une préparation à l’accouchement au cours de la deuxième moitié de la grossesse.

Le but de ce type d’enseignement théorique est de tenter d’éventuellement diminuer l’angoisse de la douleur et de la peur chez la femme enceinte. Grâce à des films, des schémas, des mannequins qui permettent de mieux comprendre et connaître l’anatomie du bassin, la femme apprend les principaux mécanismes concernant l’accouchement (obstétricaux). L’allaitement est également abordé et enseigné si nécessaire à la future maman ainsi que les soins journaliers qui devront être donnés au nouveau-né.

Cet enseignement se fait par petits groupes et s’étale sur 5 à 7 séances. La première séance a lieu au cours du neuvième mois. Ceci permet à la femme de prendre contact et progressivement de se familiariser avec l’équipe soignante, les locaux et les techniques utilisées au moment de l’accouchement. Certaines explications sont nécessaires en ce qui concerne les techniques de monitorage obstétricaux (surveillance du foetus sur le plan cardiaque entre autres). Sont abordés également les techniques de perfusion ont d’utilisation de forceps ou encore de césarienne (voir ces termes).

Les femmes sont informées des techniques d’analgésie obstétricale c’est-à-dire des techniques qui permettent de moins souffrir durant l’accouchement. Ces techniques sont les suivantes :

1) Inhalation d’un mélange de protoxyde d’azote et d’oxygène ou de Penthrane que la femme inhale volontairement au moment de l’apparition des douleurs et cesse dès qu’elle pense qu’il n’est plus nécessaire d’inhaler le gaz. Cette technique entre dans le cadre de l’auto-analgésie.

2) L’analgésie péridurale qui est obtenue en introduisant une substance anesthésique localement dans l’espace péridural (voir ce terme). L’analgésie péridurale donne une analgésie parfaite et préserve la conscience de la maman qui peut ainsi participer à son accouchement. Néanmoins cette technique d’analgésie entraîne l’absence de réflexe de poussées ce qui oblige fréquemment à extraire le bébé par forceps. Il s’agit d’une technique qui nécessite la présence d’un anesthésiste entraîné afin d’éviter la survenue d’éventuels incidents tels que un collapsus circulatoire (chute de la circulation sanguine) ou une dépression respiratoire (problèmes de respiration plus ou moins grave).

3) L’anesthésie locale est une autre technique qui se pratique en effectuant une infiltration des nerfs honteux internes. Ces nerfs qui innervent habituellement l’utérus, quand ils sont anesthésiés, permettent d’obtenir un assouplissement des parties molles et une réalisation d’une extraction instrumentale. Cette technique est également utilisée pour faire ou refaire une épisiotomie.

4) L’anesthésie générale ou la rachi-anesthésie est effectuée pour une césarienne, pour l’utilisation de certains forceps ou pour faire une révision de l’utérus.

5) L’analgésie par acupuncture appelé également anesthésie acupunctureale  est quelquefois utilisée dans certaines maternités.

Les exercices pratiques portent sur la respiration que celle-ci soit de nature abdominale ou thoracique. On apprend à la future maman à effectuer des efforts de poussée et à se relâcher. Ces exercices sont pratiqués tout d’abord on groupe puis refaits à la maison si possible avec la collaboration du mari. La visualisation d’un film permet aux couples de se familiariser avec l’accouchement. Toujours en ce qui concerne le conjoint, il est souhaitable que celui-ci visite les locaux et que lors de l’accouchement il aide sa conjointe à réaliser les différentes techniques qui viennent d’être énumérées. Dans certains cas la préparation physique en piscine est nécessaire ainsi qu’une initiation technique de relaxation et de sophrologie.

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Adresses utiles

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