Muscle soléaire

Définition

Définition

Le muscle soléaire (en anglais soleus muscle) est situé à la face postérieure de la jambe, au niveau de la face postérieure de la tête du péroné et du corps du tibia. Il entraîne la flexion plantaire du pied, et fait partie du mollet avec les muscles jumeaux.

Généralités

Le muscle soléaire entraîne la flexion plantaire du pied (accélérateur et frein pendant la conduite automobile). 

Anatomie

Le tendon d’Achille se situe dans le prolongement du muscle soléaire, et termine la partie inférieure de la jambe par une insertion au niveau du talon. La jambe est la partie du membre inférieur, comprise entre le genou et la cheville ou selon d’autres anatomistes, entre la cuisse et le pied.

  • La partie la plus saillante de la jambe, est celle en rapport avec le tibia os directement en regard de la peau, au niveau de la face antérieure (en avant), et interne (en dedans).
  • La face externe est constituée des muscles du péroné, qui avec le tibia sont réunis par une membrane interosseuse (entre ces deux os). 

Symptômes

Physiologie

Les autres principaux muscles de la jambe sont :

  • Le jambier postérieur qui a, à peu près, la même fonction que le muscle soléaire.
  • Le jambier antérieur qui entraîne la flexion dorsale du pied (amène la pointe du pied vers le genou).
  • Le jumeau interne de la jambe qui entraîne l’élévation du talon, et la flexion du genou pendant la marche.
  • Le jumeau externe de la jambe a la même fonction que le précédent.
  • Le fléchisseur commun des orteils entraîne la flexion des orteils vers la plante du pied.
  • Le fléchisseur propre du gros orteil entraîne la flexion du gros orteil vers la plante du pied.
  • Le poplitée entraîne la flexion de l’articulation du genou et la rotation vers l’intérieur de la jambe (passage du pied de l’accélérateur vers la pédale de frein).

 

Physiopathologie

Les pathologies survenant au niveau de la jambe sont essentiellement d’origine traumatique ou circulatoire. Elles regroupent :

  • Les fractures nécessitant la pose d’une plaque vissée, mais également l’introduction d’un clou dans le canal médullaire de l’os fracturé (canal central d’un os). Ces traitements rentrent dans le cadre d’une immobilisation durant généralement entre 50 et 90 jours.
  • L’érysipèle (ou érésipèle) qui se traduit par une éruption au niveau du visage et de la jambe, parfois accompagnée de fièvre. Cette maladie est secondaire à un microbe, le streptocoque.
  • Les phlébites surales (du mollet) font également partie de cette liste non exhaustive de pathologies susceptibles de survenir au niveau des jambes. On les rencontre essentiellement après une immobilisation sous plâtre.