L-A système

Définition

Définition

Principal système faisant intervenir des antigènes (éléments non reconnus par l’organisme, donc considérés comme étrangers) dont dépend le succès d’une greffe.

Généralités

Les bases de l’histocompatibilité reposent sur les points suivants :

  • Il existe des antigènes (substances étrangères entrant dans l’organisme et reconnues comme telles par celui-ci) situés sur les globules blancs du sang ainsi que sur toutes les cellules de l’organisme.
  • Ces antigènes sont spécifiques d’un individu donné et représentent sa  » marque de personnalité  » (identité biologique).

Considérés tout d’abord comme responsables des rejets lors d’une greffe d’organe, ils ont par la suite été nommés antigènes d’histocompatibilité.

Historique

Découvert en 1958 par Jean Dausset, qui obtint pour cela le prix Nobel de médecine en 1980.

Symptômes

Physiologie

Les gènes appartiennent à deux classes différentes : 

  • Les gènes de classe 1 permettent la fabrication des antigènes présents sur toutes les cellules de l’organisme. Ils sont classés en trois groupes (A – B – C).
  • Les gènes de classe 2,  également répartis en trois groupes (DR – DQ – DP), commandent la fabrication des antigènes qu’on retrouve uniquement sur certains types de cellules du système immunitaire (variété de globules blancs présents dans le sang) comme :
    • Les lymphocytes B.
    • Les monocytes
    • Les macrophages

Ces gènes sont transmis de parents à enfant, soit en totalité, soit en partie : on parle alors d’identité H. L. A ou de semi-identité H. L. Cependant, il se peut que la descendance ne possède aucune identité avec les parents qui sont considérés comme HLA différents. Autrement dit, la multitude de ces gènes correspond à une identification particulière d’un individu et c’est sur cette identification que repose la distinction entre le soi et le non soi.
La probabilité de rencontrer deux individus possédant les mêmes combinaisons est quasiment inexistante, sauf chez les vrais jumeaux dont le système H. L. A est identique.
Quand un individu doit recevoir une greffe d’organe (reins, foie, poumons), les risques qu’il fasse ou pas un rejet reposent en partie sur le système d’histocompatibilité. Plus les différences H. L. A sont grandes, plus les réactions de rejet sont importantes.
D’autre part, la réussite de la greffe envisagée chez un sujet est susceptible, à l’occasion d’une transfusion de sang, d’une grossesse antérieure ou d’une greffe, de ne pas réussir pour d’autres raisons. En effet, à la suite de ces différents événements, il a développé des anticorps appelés lymphocytes cytotoxiques (anti-H. L. A) entraînant une réaction de rejet supplémentaire.

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