Infectiologie (les grandes avancées en 2005)

Définition

Définition

La grippe aviaire…

La bague (multiponcture) contre la tuberculose…

Le paludisme… 

Généralités

Le terme « Avancées thérapeutiques » est bien mal adapté en terme d’infectiologie pour l’année 2005.
En effet, nous risquons d’assister à un retour en arrière, si aucune avancée thérapeutique en ce qui concerne les préparations épidémiologiques et thérapeutiques (vaccin et molécules anti influenza) ne sont obtenues très rapidement dans ce domaine. Il semble inutile de rappeler la menace de pandémie de grippe aviaire qui a marqué l’année 2005. On ne sait toujours pas avec certitude si cette pandémie aura lieu ou pas, et si c’est le cas, à quel moment, c’est-à-dire tout de suite (dans les jours qui viennent) ou plus tard (dans les mois voire les années qui viennent). Quoi qu’il en soit, le positif de la situation est la mise en place d’un énorme ramdam médiatique fait autour de ce qu’il est légitime d’appeler la nouvelle peste de l’an 2000. Le terme ramdam n’a rien de péjoratif s’il est utilisé dans le sens du remue-méninge.
À la suite de l’amertume que les Français ont gardé à propos du carnage estival de cette fameuse année de canicule, ils ont décidé maintenant de s’organiser mais peut-être en laissant de côté la population elle-même c’est-à-dire en ne la prévenant pas ou pas assez sans pour autant minorer les conséquences d’une telle pandémie (peut-être un million de morts en France). Cette fois-ci, ils pensent se mobiliser sérieusement. Alors, du coup, on a sonné la trompette pour tous les spécialistes, infectiologue, épidémiologiste, directeur d’hôpital, conseil de l’ordre, médecin généraliste, paramédical, sanitaire et social, sans oublier les politiques… Seulement voilà, aucune véritable décision ne peut être prise sans que la pandémie soit là. Pourra-t-on réagir comme prévu, les hypothèses se vérifieront t-elles, l’anticipation extrême est-elle à la hauteur de la surexcitation médiatique qui, il faut bien le dire, a nettement chuté ces derniers temps. Du coup, on a prévu de fabriquer des millions de masques,  des millions de comprimés, mais on a oublié le plus important : fabriquer des vaccins pour lutter déjà contre la grippe, celle que l’on connaît, celle qui tue déjà les personnes âgées actuellement et qui, si on arrivait à la contenir, permettrait d’éviter une éventuelle mutation d’un virus provenant d’un oiseau passant par là. Comme c’est le cas une fois de plus, on a préféré faire du curatif avant de faire du préventif, la leçon n’est toujours pas apprise et comprise.

L’infectiologie c’est aussi la disparition de la bague (multiponcture) contre la tuberculose c’est-à-dire la disparition des vaccins par plusieurs petite aiguilles en même temps qui doivent être remplacés par des injections intradermiques plus difficiles à réaliser chez les enfants. Toujours en ce qui concerne la tuberculose, le nombre de malades est en constante augmentation liée à la vulnérabilité des migrants vis-à-vis de cette maladie infectieuse.

Heureusement, l’infectiologie c’est aussi les bons résultats obtenus à propos du paludisme. En effet, le bilan de l’OMS et de l’Unicef sur le paludisme montre que la lutte progresse grâce à l’utilisation de plus en plus importante des moustiquaires imprégnées d’un médicament : l’artémisime.