Échelle d’Epworth

Définition

Définition

Échelle permettant d’apprécier la somnolence d’un individu en utilisant une batterie de questions côtées de 0 à 3.

Généralités

Au cours du syndrome d’apnée du sommeil, qui peut avoir des conséquences néfastes sur l’organisme et plus précisément sur le système cardiaque et vasculaire, il est parfois nécessaire de pratiquer des examens complémentaires qui comprennent entre autres le questionnaire de l’échelle d’Epworth.

L’apnée du sommeil se caractérise par la survenue d’un arrêt plus ou moins long de la respiration, sans interférence sur le cœur. Cet arrêt respiratoire peut durer d’une dizaine de seconde à parfois plus d’une minute. Au-delà de ce délai, il est susceptible de mettre la vie du sujet en danger. En effet, les apnées prolongées peuvent entraîner des lésions graves du cerveau.

L’échelle d’Epworth est utilisée au cours d’une consultation de médecine générale, de neurologie ou de pneumologie pour différencier la somnolence de la fatigue.

Il semble intéressant d’effectuer ce test chez certains individus, en particulier ceux présentant :

  • Une fatigue
  • Une obésité
  • Un syndrome métabolique
  • Un problème érection
  • Une pathologie concernant l’appareil vasculaire et cardiaque telle qu’une coronaropathie, une insuffisance cardiaque, une hypertension artérielle

Examen médical

Labo


Technique

L’échelle d’Eworth permet d’évaluer les personnes se plaignant de somnolence ou d’endormissement grâce à certaines questions.

Au cours de ce test :

  •  le 0 désigne un patient qui ne somnole jamais
  • le 1 traduit, pour le patient, de faibles chances de s’endormir
  • le chiffre 2  caractérise un patient ayant des chances moyennes de s’endormir
  • le 3 désigne un patient ayant de fortes chances de s’endormir

Les situations sont les suivantes :

    • Assis en train de lire                                                                                                     
    • Regardant la télévision                                                                                                                   
    • Assis dans un endroit relativement bruyant
    • Dans une voiture qui roule pendant une heure (comme passager)
    • Désirant se reposer dans de bonnes circonstances l’après-midi (allongé)
    • Assis et s’adressant à quelqu’un
    • Assis après avoir pris un repas sans alcool
    • Assis dans une voiture immobile depuis quelques minutes dans un embouteillage
       

Une note de 0 à 3 est attribuée pour chaque situation, puis on fait le total des points.

  • de 0 à 8 : il n’y a pas de somnolence.
  • de 8 à 10 : il y a une somnolence modérée et une vigilance s’impose.
  • au-delà de 10 : il existe une somnolence avérée et le patient nécessite des examens complémentaires.

Examen complémentaire

La polygraphie ventilatoire, qui peut être réalisée en ambulatoire, est le plus souvent suffisante pour confirmer le diagnostic. Cet examen permet d’étudier les signes respiratoires pouvant mettre en évidence une insuffisance de concentration du sang en oxygène (désaturation) et une concentration trop importante de gaz carbonique.
Dans certains cas, une polysomnographie complète est réalisée soit au cours d’une hospitalisation, soit en ambulatoire (sans hospitalisation). La polysomnographie est l’étude de divers enregistrements effectués pendant le sommeil.

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