Déviation gastro-intestinale

Définition

Définition

Intervention (gastroplastie) qui consiste à délimiter une poche proximale de l’estomac qui est séparée du restant de l’estomac et reliée à la première partie de l’intestin grêle c’est-à-dire le jéjunum par une anastomose en forme de Y.

Classification

Il existe d’autres techniques de gastroplastie utilisées pour traiter l’obésité de manière
chirurgicale.

La gastroplastie par anneau gastrique ajustable autorise la modification du diamètre de l’anneau permettant de ce fait de réguler l’évacuation du contenu de l’estomac et plus précisément de la poche de petit volume décrite ci-dessus (poche gastrique proximale). Cette technique à l’avantage de ne pas nécessiter une réintervention. En effet il suffit de faire varier la pression dans le ballonnet qui enserre l’anneau.

Il existe un léger avantage, en termes de possibilité de diminuer les risques de vomissements, en ajustant simplement la taille de l’anneau. D’autre part le risque chirurgical est également moins important.

Les complications sont les suivantes : agrandissement de la poche proximale chez environ 15 % des patients. Certains patients se plaignent d’un serrage excessif de l’anneau surtout si celui-ci s’accompagne d’un apport alimentaire excessif ou répété.

La diversion billio-pancréatique consiste à réduire modérément la capacité de l’estomac en effectuant ce que l’on appelle une gastrectomie distale. Cette technique entraîne une malabsorption (une mauvaise absorption) essentiellement des corps gras. En effet on constate la mise hors circuit d’une partie de l’intestin grêle, partie qui habituellement sert à l’absorption des lipides (graisses). Dans ce cas la perte de poids est d’environ 85 % de l’excès de poids initial et le taux de succès au bout de deux ans est d’environ 95 % chez les gens très obèses. L’intérêt de cette technique est le maintien de la baisse de poids sur une longue période soit environ cinq à dix ans. D’autre part les patients peuvent s’alimenter de façon normale. Les complications de cette intervention, qui est difficile, est la morbidité (survenue de maladie) qui n’est pas négligeable et surtout la mortalité opératoire qui peut atteindre 1 à 2 % des patients). Enfin un risque important à souligner est la carence en certains éléments nutritionnels s’accompagnant quelquefois d’ulcère et d’occlusion comme dans l’intervention gastro jéjunale.

Examen médical

Technique

De façon générale la gastroplastie est une intervention chirurgicale qui désigne diverses opérations de l’estomac. La gastroplastie est également l’intervention servant à oblitérer un ulcère (plaie de la muqueuse recouvrant l’intérieur de l’estomac constituée d’une couche de cellules) perforé et la cure d’une sténose (diminution du calibre) de la zone située au milieu de l’estomac.

Ce terme ne doit pas être confondu avec celui de gastrostomie qui est la méthode de traitement des obstructions digestives qui empêchent une alimentation normale par la bouche.

Dans ce cas l’amaigrissement est lié au passage rapide des aliments dans l’intestin, associé à une aversion pour les aliments dû à un malaise appelé en anglais le dumping syndrome qui se caractérisant entre par une tachycardie (accélération du rythme cardiaque).

Les résultats au bout de deux ans sont les suivants : 70 % de l’excès de poids est perdu et environ 90 % des personnes réussisse à obtenir une perte de poids quand l’I.M.C est inférieure à 50.

Cette technique présente un avantage, il s’agit du confort alimentaire qui se traduit par le fait que les patients peuvent manger toute sorte de nourriture en petite quantité. Le syndrome précédemment décrit qui associe un malaise peut éventuellement être diminué à condition de suivre un régime hypoglucidique (contenant peu de sucre).

Examen complémentaire

La cœlioscopie est l’examen permettant de visualiser directement la cavité abdominale préalablement percée puis distendue (gonflée) par un gaz (CO2) après la pénétration d’une sonde.

 Appelée également laparoscopie (terme utilisé préférentiellement pour l’exploration de la partie haute de l’abdomen), la cœlioscopie est utilisée plus spécifiquement pour visualiser les organes du bassin mais peut également être utilisée dans la chirurgie d’obésité. Sa technique consiste, une fois l’abdomen dilaté, à introduire un appareil muni d’une fibre optique (endoscope) à travers la paroi abdominale préalablement percée par un outil pointu. L’observation des organes abdominaux peut alors être pratiquée et des prélèvements également. Cet examen est particulièrement bien supporté, il n’entraîne pas de douleur particulière au réveil. Il faut néanmoins signaler que l’injection de gaz carbonique dans l’abdomen provoque une tension sur les tissus pouvant entraîner quelques douleurs au niveau des épaules et des côtes, notamment si la patiente se lève trop rapidement après l’intervention.

Évolution

Complications

Les inconvénients de cette technique sont les difficultés opératoires et l’évolution de certains patients qui présentent des fistules (communications) à l’origine d’un décès plus important que pour les techniques précédentes.

D’autre part, il existe un risque minime de carence en nutriments essentiellement en calcium, fer, vitamines du groupe B, folate. Ceci est compensé par l’apport extérieur de ces éléments.

Les ulcères (présence de plaies plus ou moins importantes à l’intérieur de la muqueuse de l’estomac constituée par les cellules recouvrant l’intérieur de cet organe) ainsi que les sténoses (rétrécissement important) de la jonction entre l’estomac et le jéjunum sont également possibles (6 % des cas).

Enfin l’occlusion (arrêt du passage du chyme qui correspond à la nourriture brassée par l’estomac) entre l’estomac le duodénum pose quelquefois des problèmes de diagnostic.