Césarienne

Définition

Définition

Incision chirurgicale de la paroi de l’abdomen et de l’utérus gravide (contenant le fœtus) permettant d’extraire le nouveau-né vivant de l’utérus maternel.

Symptômes

Épidémiologie

La césarienne est pratiquée dans 8 à 15 % des accouchements.

Examen médical

Technique

Cet acte chirurgical peut se dérouler sous anesthésie générale ou sous péridurale.
Il consiste en une incision faite par le chirurgien, horizontalement : en effet, par rapport à l’ancienne incision verticale, la cicatrisation est plus solide mais aussi plus esthétique.

Cette incision porte le nom d’hystérotomie, et autorise l’extraction du fœtus puis celle du placenta.
Le chirurgien referme ensuite, soit avec des fils dits résorbables (c’est-à-dire qu’ils vont se dissoudre par la suite d’eux-mêmes), soit avec des agrafes qui seront retirées environ une semaine après la pose
Les suites de l’opération nécessitent une convalescence qui n’a rien avoir avec celle d’une femme ayant accouché par voies naturelles. On lui demandera de se reposer quelques jours après l’opération, en position allongée.
La technique de Misgav Ladach Stark, Joël Cohen est une technique particulièrement rapide permettant de réduire les pertes en sang et de faciliter la reprise du transit (mouvements intestinaux). D’autre part, elle n’augmente pas les risques de survenue d’infection. Néanmoins, elle nécessite une certaine habitude de la part du chirurgien obstétricien. Il faut souligner que cette technique est plus difficile à mettre en oeuvre quand il s’agit de césariennes à répétition. En effet, il existe des symphyses fibreuses (durcissement des tissus) des différentes couches de tissus mous que le chirurgien doit sectionner. Dans ce cas, le chirurgien obstétricien utilise habituellement la technique de Mouchel. Cette technique consiste à sectionner partiellement les muscles grands droits.
Contrairement à une idée reçue, après un premier accouchement par césarienne, tous les accouchements ultérieurs ne se feront par obligatoirement par césarienne : la femme peut envisager un accouchement par voies naturelles, à condition bien entendu que les dimensions de son bassin le lui permettent.
Dans le cas contraire, la maman peut faire l’objet de trois ou quatre césariennes consécutives, si la cicatrisation est bonne.

Cause

Cause

La césarienne est nécessaire dans les cas suivants (liste non exhaustive) :

  • Le bébé est trop gros pour le bassin de la mère (on parle alors de disproportion foetopelvienne)
  • En présence d’une souffrance fœtale aiguë se traduisant par ralentissement du rythme cardiaque du fœtus et nécessitant une extraction en urgence.
  • En présence d’un placenta praevia : on distingue classiquement quatre variétés de placenta praevia. Le placenta praevia central ou placenta par recouvrement total, qui entraîne une obstruction complète de l’orifice interne du col utérus, rend l’accouchement par voie naturelle impossible et nécessite une césarienne.
  • La présentation du fœtus se fait par une épaule ou en position transverse
  • Il existe une hypertension artérielle accompagnée ou pas de toxémie gravidique : cette affection survient généralement en fin de grossesse. Elle se caractérise par des convulsions accompagnées d’une hypertension artérielle, et survient le plus souvent chez les femmes enceintes ayant pris beaucoup de poids.
  • Coagulopathie (troubles de la coagulation sanguine).

En résumé, la césarienne est indiquée quand il y a danger pour le fœtus et pour la parturiente, et à chaque fois qu’il n’est pas souhaitable que la maman accouche par les voies naturelles.

Évolution

Complications

Depuis l’utilisation d’antibiotiques et d’anticoagulants (pour éviter les risques de phlébite), les complications sont devenues rares.

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