Cadavérique

Définition

Définition

Adjectif se rapportant au cadavre : corps d’un homme ou d’un animal mort. C’est ainsi que l’on parle de rigidité cadavérique ou encore de pâleur cadavérique. On qualifie certains individus de maigreur cadavérique ou de cadavre ambulant quand ils présentent une asthénie (fatigue extrême).

Généralités

La rigidité (raideur) cadavérique se manifeste dans un laps de temps allant de 15 minutes à 7 heures après la mort. La caractéristique majeure de la rigidité cadavérique est la perte d’élasticité des tissus et plus précisément des muscles.La raideur est un phénomène se caractérisant par un durcissement d’une ou plusieurs parties du corps selon l’étiologie, la cause. Cette raideur des membres du cadavre est secondaire à des phénomènes chimiques tels que la coagulation de la myosine (protéine présente dans le muscle) débutant 1 à 6 heures après la mort et persistant jusqu’au début du processus de putréfaction (décomposition) du corps. En médecine légale la rigidité cadavérique permet de déterminer avec plus ou moins de précision le moment où s’est produit la mort.

Classification

La rigidité cadavérique ne doit pas être confondue avec :

  • La rigidité de décérébration appelée également rigidité décérébrée ou mésencéphalique (en anglais : decerebrate rigidity) se caractérisant par l’apparition de contractures musculaires permanentes (de type extrapyramidales). Ces contractures de type extrapyramidal, appelées également hypertonies extrapyramidales, sont liées à l’atteinte de la voie motrice extrapyramidale. Il s’agit de l’ensemble des structures appelées noyaux gris moteur et des fibres nerveuses qui arrivent et qui partent de ces noyaux gris situés dans les régions en dessous du cortex (couche de cellules grises à la périphérie du cerveau) et en dessous du thalamus (zone située au centre du cerveau). Le système extrapyramidal ne comprend pas les voies pyramidales et le cervelet. Certains spécialistes (neurologues) préfèrent utiliser l’expression : système sous cortical.
  • Au cours de la rigidité extrapyramidale les membres apparaissent en extension (tendus).
  • Ces symptômes sont constatés également dans les tumeurs du mésencéphale et du cervelet, la chorée, l’athétose, l’inflammation de l’encéphale (partie du système nerveux située à l’intérieur du cerveau), le ramollissement cérébral, et dans le syndrome de Little. Ce syndrome neurologique, de sévérité variable, entre dans le cadre des encéphalopathies infantiles et se caractérise par une paralysie plus ou moins importante des deux membres supérieurs ou inférieurs (paraplégie) de type spasmodique et qui apparaît dès les premiers mois de la vie chez les enfants présentant une anoxie (difficulté respiratoire) et une ischémie (insuffisance d’apport sanguin) des tissus nerveux lors d’un accouchement difficile.
  • La rigidité de décortication de Olmsted et Logan, Bieber et Fulton (en anglais : decorticate rigidity) est une rigidité comparable à la précédente (rigidité décérébrée) mais s’observant au cours de certaines situations cliniques : encéphalite, traumatismes crâniens graves. Les patients présentent une attitude en flexion (bras pliés, poignets pliés, bras le long du corps).
  • La rigidité de décortication survient également au cours du syndrome apalique secondaire à une atteinte du cortex cérébral généralement d’origine traumatique et moins souvent d’origine infectieuse. Il s’accompagne d’un coma vigil.
  • Symptômes

    Physiologie

    La voie motrice extrapyramidale est l’ensemble des structures appelées noyaux gris moteur et des fibres nerveuses qui arrivent et qui partent de ces noyaux gris situés dans les régions en dessous du cortex (couche de cellules grises à la périphérie du cerveau) et en dessous du thalamus (zone située au centre du cerveau). Le système extrapyramidal ne comprend pas les voies pyramidales et le cervelet. Certaines équipes médicales préfèrent utiliser l’expression : système sous cortical.

    Examen médical

    Examen physique

    Les patients présentent une attitude en flexion (bras pliés, poignets pliés, bras le long du corps). La rigidité de décortication survient également au cours du syndrome apalique secondaire à une atteinte du cortex cérébral généralement d’origine traumatique et moins souvent d’origine infectieuse. Il s’accompagne d’un coma vigil.

    Termes et Articles associés