Bronchospirométrie

Technique

La spirométrie est un examen utilisé pour les EFR (explorations fonctionnelles respiratoires) très fréquemment pratiquées en pneumologie (prise en charge des malades présentant une atteinte des poumons) et qui permet de suivre l’évolution d’une maladie pulmonaire ainsi que les effets des médicaments sur cette maladie. Elle est également pratiquée dans le cadre d’un bilan avant une opération (bilan préopératoire) afin d’évaluer les risques de complications survenant après l’opération (postopératoires). La spirométrie consiste à faire respirer le malade par la bouche alors que le nez est pincé. On demande au patient de respirer de différentes manières : normalement, en inspirant fortement (remplir ses poumons d’air), et en expirant fortement (vider l’air des poumons). La bronchospirométrie, qui ne doit pas être confondue avec la respirométrie radiométrique (en anglais radiometric method) est une technique qui permet de détecter rapidement une variété de germes : les mycobactéries. Ceci est obtenu grâce à la mesure du CO2 marqué au carbone 14 et dégagé par cette variété de bactéries mises en culture dans un milieu liquide qui contient de l’acide palmitique marqué au C14. Cette technique est particulièrement utilisée dans certains cas de tuberculose et de mycobactérium entre autres. Les mycobactéries se trouvent dans la terre, les eaux, les aliments, à la surface de nombreuses plantes, dans les bâtiments et plus spécifiquement dans les conduites d’eau. La caractéristique majeure des mycobactérioses est de toucher plus spécifiquement les individus présentant des troubles de l’immunité (baisse des défenses de l’organisme) comme ceux atteints du sida entre autres. On parle alors d’infection opportuniste courante. Le mycobactérium est une maladie due à des mycobactéries « atypiques » touchant plus spécifiquement l’appareil respiratoire et ressemblant à la tuberculose.