Anatomie du nerf et névralgie d’Arnold

Définition

Définition

La névralgie d'Arnold est un nerf formé par la branche postérieure de la deuxième racine cervicale (nerf issu de la moelle épinière au niveau du cou).

Généralités

Les muscles profonds du cou sont innervés par le nerf d'Arnold, qui assure en plus l'innervation motrice (permettant d'effectuer des mouvements) ainsi que l'innervation sensitive (permettant de sentir) du cuir chevelu.

La névralgie du grand nerf d'Arnold apparaît parfois spontanément mais elle peut être provoquée par une pression locale ou certains mouvements de la tête.

Symptômes

Symptômes

  • Localisation à la face postérieure de la nuque.
  • Irradiation jusqu'au sommet du crâne.
  • Intensité de la douleur très vive, qui ressemble à des élancements ou à des brûlures et peut être intermittente ou continue.

Examen médical

Examen physique

A l'examen clinique, il est possible de déclencher la douleur habituellement ressentie par le malade en appuyant sur la zone d'émergence (de sortie) du nerf, c'est-à-dire à la base du crâne, au niveau de la naissance des cheveux.

Examen complémentaire

Nécessité de passer une IRM ou d'autres examens spécialisés de la région cervicale, si les douleurs s'accompagnent d'une sensation de fourmillements, de picotements (paresthésies), avec l'impression de ne plus sentir convenablement les différences de température au niveau d'un bras ou des deux.

Cause

Cause

Lorsque la douleur est continue, une cause locale peut être retrouvée :

  • Une lésion cervicale haute (blocage d'une vertèbre cervicale).
  • Une inflammation (due à un rhumatisme entre autres).
  • Une lésion de la base du crâne.
  • Une syringomyélie : cette maladie relativement rare, se caractérise par la présence dans la moelle épinière (plus particulièrement dans le segment cervical, correspondant à peu près au cou) d'une cavité se formant progressivement dans la substance grise, contenant un liquide pathologique (jaunâtre) et entraînant la destruction progressive des fibres nerveuses spécialisées dans la sensibilité de la peau au chaud, au froid et à la douleur.

Traitement

Traitement

Il comporte habituellement :

  • Des infiltrations locales de corticostéroïdes (cortisone) ou de novocaïne (anesthésiant local) qui soulagent généralement le patient, mais parfois de façon temporaire.
  • Une rééducation du rachis cervical, qualifiée de myotensive, en rotation et des deux côtés, pouvant apporter une amélioration notable.
  • De la mésothérapie sans utilisation de cortisone, essentiellement par la technique dite de nappage. La cortisone doit être utilisée en injection profonde et jamais en injection cutanée ou sous-cutanée, car il existe des risques de destruction locale de la peau.

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