Alcoolisme

Définition

Définition

Abus de consommation d’alcool, devenant dangereuse pour l’individu et pour sa famille.

Généralités

L’alcoolisme désigne également l’ensemble des maladies consécutives à cet abus. Il semble préférable de parler de dépendance à l’alcool, caractérisée par les critères suivants :

  • L’alcoolique préfère l’absorption de boissons alcoolisées à toute autre activité
  • Les boissons absorbées sont presque toujours les mêmes
  • L’alcoolique supporte de mieux en mieux l’alcool
  • Signes de sevrage
  • Disparition des signes de sevrage par prise de la boisson alcoolisée
  • Besoin de renouveler la prise de boissons alcoolisée
  • Retour du comportement alcoolique après abstinence
  • Historique

    La notion d’alcoolisme a été introduit par Huss en 1852.

    Symptômes

    Physiologie

    Physiologie de l’alcool dans l’organismeUne fois absorbé, l’alcool passe dans la circulation sanguine principalement au niveau de l’intestin grêle. Puis il s’accumule dans le sang, car son élimination est plus faible que son absorption à ce niveau. Environ 5 à 10 % de l’alcool ingéré est directement éliminé dans les urines, dans la sueur et dans l’air qui ressort des poumons.Une fois dans le sang, l’alcool donne une impression de calme et déprime le système nerveux central. Il entraîne également des difficultés de coordination (ataxie). En cas d’augmentation de la quantité ingérée, l’impact sur le système nerveux se traduit par un délire, un état d’inconscience puis éventuellement un coma.

    Physiopathologie

    Généralement, au cours de la première consultation effectuée chez le médecin, il est réalisé un interrogatoire portant sur la boisson. Au cours de cet interrogatoire, le médecin va s’enquérir de la quantité de boisson prise durant une semaine type.

    Cette consommation est habituellement quantifiée en unités d’alcool.
    Une unité d’alcool contient approximativement 9 g d’alcool, ce qui est l’équivalent de la moitié d’une pinte de bière, d’une mesure de spiritueux ou de verre de vin de table.L’alcool devient dangereux pour l’homme à partir de 21 unités par semaine, et de 14 unités par semaine pour la femme.

    Conséquences (liste non exhaustive)

    • Absentéisme au travail
    • Troubles affectifs et relationnels, en particulier dans le couple
    • Maltraitance à l’enfant
    • Chômage
    • Difficultés financières
    • Violence pouvant aller jusqu’au meurtreInfractions lors de la conduite automobile
    • Tentatives de suicide à répétition (en nombre plus élevé que dans une population normale)
    • Profil psychologique à type de jalousie morbide (soupçon d’infidélité sexuelle)

    Lésions rencontrées chez l’alcoolique:

    • Cirrhose
    • Atteinte du système nerveux périphérique (l’ensemble du système nerveux sauf l’encéphale et la moelle épinière)
    • Lésions de l’encéphale (système nerveux compris à l’intérieur de la boîte crânienne)
    • Atteinte du système cardio-vasculaire (cœur et vaisseaux) s’accompagnant de troubles du rythme cardiaque.  Les autres lésions cardiaques se traduisent par l’incapacité de la pompe cardiaque à effectuer son travail convenablement. Cela entraîne une cardiomégalie (augmentation de volume du cœur) et une insuffisance cardiaque congestive ainsi qu’une fibrose du myocarde (durcissement et diminution de la capacité de contraction du muscle cardiaque).
    • Gastrite (inflammation de l’estomac)
    • Atteinte du pancréas (pancréatite alcoolique)
    • Atteinte hépatique (la fonction du foie est compromise de façon irréversible). Elle se caractérise par une mauvaise utilisation du sucre absorbé et du sucre mis en réserve (glycogène) avec une tendance à l’hypoglycémie (chutes fréquentes du taux de sucre dans le sang) par incapacité à mobiliser le sucre de réserve dans le foie et les muscles. D’autre part, l’hypoglycémie s’accompagne le plus souvent d’une mauvaise alimentation.
    • Carence en vitamine B 1 (thiamine) à l’origine de lésions du système nerveux périphérique et du cerveau. Ce déficit en thiamine associé à l’abus d’alcool peut également être à l’origine d’une maladie cardiaque de l’alcoolique (béri-béri cardiaque).

    Épidémiologie

    On estime qu’il existe en France environ un million et demi de personnes alcoolo-dépendantes, cinq millions de buveurs à risque ou à problème, 25 millions de buveurs à faible risque. Parmi les cinq millions de buveurs à risque, la moitié présentent une pathologie plus ou moins grave liée à la consommation d’alcool. Si le risque de cancer multiplié par 10 en passant de ½ paquet de cigarettes par jour à un paquet et demie, le risque est multiplié par 50 quand on passe de 4 verres à plus de 10 par jour. Cette maladie, dont on ne connaît pas la cause, débute le plus souvent sournoisement. L’intoxication par l’alcool entraîne des dommages des organes et des tissus composant ces organes mais également une dépendance physique associée.L’abus d’alcool est à l’origine de perte relationnelle de façon générale, et de graves dommages professionnels (absentéisme entre autres).Les conséquences de l’alcoolisme ne sont pas, sur le plan psychologique, tout à fait les mêmes pour le sexe masculin que pour le sexe féminin. La femme alcoolique a tendance à boire de manière solitaire et les stigmates sociaux sont moins fréquents que chez les hommes qui sont plus souvent concernés par ce problème que les femmes. Néanmoins, il faut signaler que la différence se réduit progressivement.L’alcoolisme concerne environ 1 patient sur 4 consultant dans un service de médecine générale à l’hôpital. Enfin, l’incidence de l’alcoolisme est en constante augmentation chez les femmes ainsi que chez les adolescents et les lycéens (associée à la consommation d’autres toxiques comme la marijuana entre autres).Certaines religions ne sont presque pas touchées par l’alcoolisme (musulmans, juifs). Les individus concernés sont essentiellement ceux appartenant aux pays possédant de grandes industries fabriquant de l’alcool. C’est le cas de l’Europe et de l’Amérique du Nord.Il ne semble pas exister un profil particulier susceptible d’être relié directement à l’alcoolisme. Pourtant, la consommation d’alcool paraît soulager certains symptômes désagréables comme l’anxiété, la dépression ou la schizophrénie.Les alcooliques sont le plus souvent issus d’un milieu familial difficile. Il en est de même de leurs antécédents parentaux s’accompagnant d’une relation conflictuelle, associée à une perturbation de la transmission culturelle. L’éducation des enfants semble également prendre une grande part dans les déterminismes de l’alcoolisme (consommation, comportement).Il ne semble pas exister d’anomalies génétiques ou de prédisposition familiale à l’abus d’alcool. Néanmoins, l’incidence de l’alcoolisme est plus élevée chez les enfants de parents alcooliques que chez les enfants adoptés par des adultes alcooliques.

    Examen médical

    Labo

    Les marqueurs de la consommation excessive d’alcool, c’est-à-dire les éléments que l’on peut doser dans le sang d’un patient que l’on soupçonne d’être intoxiqué par l’alcool, n’ont pas une sensibilité de 100 %. D’autre part, la plupart de ces marqueurs sont modifiés quand il existe une lésion du foie (quelle qu’en soit la cause). C’est la raison pour laquelle ils présentent essentiellement un intérêt dans le suivi de l’évolution du patient vers une éventuelle diminution de la consommation, voire une abstinence. Ces marqueurs sont les suivants :

  • VGM (volume globulaire moyen) : volume moyen de globules rouges. On parle de macrocytose quand ce volume globulaire moyen est supérieur à 98 micros3. Cette augmentation est le reflet d’une consommation excessive chronique (s’étalant dans le temps : plusieurs mois). La sensibilité du volume globulaire moyen dans le dépistage d’une consommation excessive d’alcool est variable. Elle se situe entre 30 % et 80 % selon les études effectuées. Cette macrocytose est le reflet d’une consommation excessive d’alcool uniquement quand elle n’est pas associée à une anémie. Sa spécificité approche 75 % et diminue en présence d’une cirrhose (durcissement et perte de fonction normale des cellules hépatiques). Il existe des faux positifs (le volume globulaire moyen augmente en dehors d’une intoxication alcoolique) en cas de cirrhose (qui n’est pas forcément d’origine alcoolique), en présence d’une maladie hématologique (touchant le sang), chez un consommateur de tabac, pendant la grossesse, quand il existe un déficit en vitamine B12 ou en folate (vitamine B 9), quand le patient prend des médicaments contenant des antipuriques et des antipirimidiques. Le volume globulaire moyen redevient normal environ 2 à 3 mois après la réabsorption d’alcool si bien entendu il n’existe pas de cirrhose.
  • Les gammaglutamyltranspeptidases (gamma GT) augmentent chez le consommateur excessif d’alcool suite à une synthèse accrue. Pour que cette augmentation ait lieu, il est nécessaire que la cellule hépatique soit lésée en même temps. C’est une des raisons pour lesquelles la sensibilité de la gamma G. T. dans le dépistage de consommation excessive d’alcool est médiocre (environ 50 %). Ceci signifie que quand il existe une atteinte du foie secondaire à la consommation excessive d’alcool, la sensibilité (fiabilité) d’un surdosage augmente et passe à environ 80 %. Inversement, en présence d’une lésion préexistante du foie, cette sensibilité diminue. Enfin, il existe d’autres raisons d’augmentation des gamma G. T. : atteinte du foie, atteinte des voies biliaires, prise d’antivitamine K. (anticoagulant), d’oestroprogestatif, d’antidépresseur, d’hypolipémiant (molécule permettant de faire baisser le taux de graisse dans le sang), diabète, infarctus du myocarde, angine de poitrine, hyperthyroïdie (augmentation du taux des hormones thyroïdiennes dans le sang), insuffisance de fonctionnement de la filtration rénale (insuffisance rénale), syndrome néphrotique (présence de protéines dans les urines et œdème), épilepsie, accident vasculaire cérébral, tumeur cérébrale, obésité ou hyperlipidémie.
  • La transferrine désialylée fait partie de l’arsenal biologique depuis peu de temps. La consommation régulière de plus de 50 grammes d’alcool par jour entraîne la présence d’une variété de transférine dans le sang : la transferrine désialylée. Certains kits (comme le CDTect – actuellement remboursé – et Axis transferrine désialylée) permettent le dosage de cet élément. Le premier semble avoir une meilleure sensibilité que le second. Les valeurs chez l’homme sont inférieures à 20 unités par litre et chez la femme à 26 unités par litre. Ce dosage permet d’apporter « la preuve » d’une intoxication alcoolique dans les 10 ou 15 jours précédents. La transferrine désialylée diminue avec le sevrage.
  • Le dosage du taux d’alcool dans le sang (alcoolémie) et dans les urines (alcoolurie) à la suite d’un accident de la circulation, d’un accident de travail domestique ou d’une altercation est utile. Rappelons que la répétition de ce type d’accident constitue à la limite le diagnostic de consommation excessive d’alcool dans le temps.
  • L’hypertriglycéridémie : élévation du taux de triglycérides dans le sang.
  • L’hyperuricémie : élévation de l’acide urique dans le sang.
  • L’hyperferritinémie : augmentation de la ferritine dans le sang. La ferritine est une protéine associée à un sucre (glucide), riche en fer, fabriquée par le foie et permettant le stockage du fer dans la rate, la moelle osseuse et le foie.
  • Une thrombopénie : diminution du nombre des plaquettes dans le sang.
  • L’étude histologique (des cellules) après prélèvement par biopsie du foie montre la présence d’une stéatose (foie gras) qui , en cas d’abstinence, régresse constamment et ne laisse pas de séquelles.
  • Évolution

    Évolution

    Les maladies rencontrées le plus fréquemment chez l’alcoolique sont :

  • Le syndrome de Korsakoff : amnésie (perte de mémoire), fabulation (voir plus loin) et chez polynévrite (inflammation des tissus nerveux).
  • L’encéphalopathie de Wernicke causée par l’apport ou l’absorption insuffisante de vitamine B1 (thiamine), le plus souvent associée à une consommation continue d’hydrate de carbone (sucre). Cette affection se caractérise par une ataxie (perte de coordination des mouvements), une confusion et somnolence plus ou moins grave.
  • La maladie de Marchiafava-Bignami qui se caractérise par une démyélinisation (perte progressive de la myéline : couche recouvrant une partie des cellules nerveuses).
  • L’intoxication pathologique est un syndrome rare se caractérisant par des mouvements automatiques répétitifs accompagnés d’une grande excitation et une agressivité incontrôlée.
  • L’épisode que présentent ces malades est susceptible de durer de quelques minutes à plusieurs heures. Il est généralement suivi d’un sommeil prolongé avec amnésie (oubli des événements) au réveil.
  • Le delirium tremens : Celui-ci débute généralement 48 à 72 heures après le sevrage alcoolique et se traduit par des accès d’anxiété, des troubles du sommeil, une confusion croissante accompagnée de rêves effrayants ou d’illusions pendant la nuit. Une sudation abondante et une dépression profonde font également partie du tableau clinique (ensemble des signes que présente le malade). On peut également assister à une terreur associée à une agitation. S’installent ensuite une confusion et une désorientation dans le temps et dans l’espace. La dépression profonde s’installe, accompagnée généralement d’une augmentation de la température, et évolue parallèlement au delirium tremens. Quelquefois, le delirium tremens ne présente pas son intensité maximale. Dans ce cas, il s’accompagne simplement de sueurs importantes et d’une élévation du rythme cardiaque (100 à 120 battements par minute). Les symptômes du delirium tremens, qui sont généralement les mêmes à chaque récidive pour un sujet donné sont les suivants : sensibilité accrue aux bruits et aux mouvements, essentiellement dans la pénombre, impression de dérobement du sol, impression que les murs s’écroulent ou que la pièce est en train de tourner. Au fur et à mesure que le délirium augmente d’intensité, apparaissent différents tremblements et plus spécifiquement celui de la main, celui du tronc ou de la tête.
  • L’ataxie (incoordination des mouvements) est très importante et peut être à l’origine d’accidents parfois mortels pour le patient. Dans ce cas, il est parfois nécessaire de prendre des précautions afin que le patient ne se blesse pas lui-même.
  • La mort est susceptible de survenir lors d’un delirium tremens, mais le plus souvent, celui-ci se termine par un long sommeil. Au-delà de 12 à 24 heures, quand il n’existe aucun signe d’amélioration, cela peut être la traduction d’une autre pathologie comme un hématome sous dural (collection de sang se formant sous la dure-mère qui est une méninge du système nerveux). Ce peut être également une atteinte du foie, des reins ou du système nerveux central.
  • L’hyperthermie (élévation importante de la température du corps) n’est pas signe de bon pronostic.

  • Le sevrage
    L’arrêt de la consommation d’alcool entraîne des symptômes caractéristiques :

  • Tension le matin au réveil
  • Tremblements
  • Hallucinations visuelles : les hallucinations alcooliques surviennent lors d’un arrêt brutal après une consommation excessive prolongée d’alcool. Les hallucinations peuvent également être auditives (des voix semblent accuser l’alcoolique et le menacer). L’individu est terrifié non seulement par ses hallucinations mais également par ses rêves qui sont effrayants et intenses à la fois. Les hallucinations sont habituellement transitoires (passagères) et le retour à la normale s’effectue habituellement en 1 à 3 semaines. Néanmoins, des récidives sont possibles en cas de consommation de quantités importantes d’alcool.
  • Troubles de la mémoire
  • Convulsions
  • Epilepsie
  • Delirium tremens
  • Asthénie (fatigue très importante)
  • Transpiration
  • Augmentation des réflexes (gestes obtenus par le médecin qui frappe à l’aide de son marteau à réflexes au-dessous du genou par exemple, ce qui a pour effet d’étendre la jambe).
  • Troubles gastro-intestinaux
  • Complications

    Lésions rencontrées chez l’alcoolique:

  • Cirrhose
  • Atteinte du système nerveux périphérique (l’ensemble du système nerveux sauf l’encéphale et la moelle épinière)
  • Lésions de l’encéphale (système nerveux compris à l’intérieur de la boîte crânienne)
  • Atteinte du système cardio-vasculaire (cœur et vaisseaux) s’accompagnant de troubles du rythme cardiaque. Les autres lésions cardiaques se traduisent par l’incapacité de la pompe cardiaque à effectuer son travail convenablement. Cela entraîne une cardiomégalie (augmentation de volume du cœur) et une insuffisance cardiaque congestive ainsi qu’une fibrose du myocarde (durcissement et diminution de la capacité de contraction du muscle cardiaque).
  • Gastrite (inflammation de l’estomac)
  • Atteinte du pancréas (pancréatite alcoolique)
  • Atteinte hépatique (la fonction du foie est compromise de façon irréversible). Elle se caractérise par une mauvaise utilisation du sucre absorbé et du sucre mis en réserve (glycogène) avec une tendance à l’hypoglycémie (chutes fréquentes du taux de sucre dans le sang) par incapacité à mobiliser le sucre de réserve dans le foie et les muscles. D’autre part, l’hypoglycémie s’accompagne le plus souvent d’une mauvaise alimentation.
  • Carence en vitamine B 1 (thiamine) à l’origine de lésions du système nerveux périphérique et du cerveau. Ce déficit en thiamine associé à l’abus d’alcool peut également être à l’origine d’une maladie cardiaque de l’alcoolique (béri-béri cardiaque).
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  • Tolérance à l’alcool Certains individus, suite à l’absorption répétée de grandes quantités d’alcool, peuvent développer une tolérance aux effets de ce toxique. Progressivement, le système nerveux central et les cellules qui le composent s’habituent, s’adaptent aux quantités de plus en plus importantes d’alcool. C’est ainsi que l’on rencontre des alcoolémies (taux d’alcool dans le sang) très élevées (700 mg par dl). Ceci n’empêche pas les alcooliques de développer progressivement des lésions au niveau des organes (voir ci-dessus).

    Le sevrageL’arrêt de la consommation d’alcool entraîne des symptômes caractéristiques :Tension le matin au réveilTremblementsHallucinations visuelles : les hallucinations alcooliques surviennent lors d’un arrêt brutal après une consommation excessive prolongée d’alcool. Les hallucinations peuvent également être auditives (des voix semblent accuser l’alcoolique et le menacer). L’individu est terrifié non seulement par ses hallucinations mais également par ses rêves qui sont effrayants et intenses à la fois. Les hallucinations sont habituellement transitoires (passagères) et le retour à la normale s’effectue habituellement en 1 à 3 semaines. Néanmoins, des récidives sont possibles en cas de consommation de quantités importantes d’alcool.Troubles de la mémoireConvulsionsEpilepsieDelirium tremens Asthénie (fatigue très importante)TranspirationAugmentation des réflexes (gestes obtenus par le médecin qui frappe à l’aide de son marteau à réflexes au-dessous du genou par exemple, ce qui a pour effet d’étendre la jambe).Troubles gastro-intestinaux

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