DÉCAPEPTYL

Décapeptyl est une hormone de synthèse composée des triptoréline à raison de 0,1 mg par flacon, de 3 mg ou de 11,25 mg par flacon cette hormone/acte par voie sous-cutanée pour le Décapeptyl 0,1 mg qui se présente sous la forme d’une boîte de cette flacon de lyophilisat et cette ampoule de solvant de la millilitre, par voie intramusculaire pour le Décapeptyl a libération prolongée de 3 mg et par voie intramusculaire pour le Décapeptyl a libération prolongée de 11,25 mg. Ce médicament, faisant partie des agonistes de la LH-RH, appelé également analogue de la LH-RH ou GnRH, est fabriqué par le laboratoire Beaufour Ipsen Pharma.

Le Décapeptyl état médicament qui contient une hormone de synthèse agissant sur les organes de la reproduction. Ce médicament est utilisé pour traiter l’endométriose et la stérilité chez la femme. Le Décapeptyl est également employé pour empêcher le développement anormal de la prostate chez l’homme. Il participe donc aux traitements palliatifs du cancer de la prostate hormonodépendants avec métastases (on parle de castration chimique associée à un antiandrogène). Le cancer du sein peut également être traité par ce médicament avant la ménopause dans le cadre d’une alternative à l’ovariectomie. Il est parfois également également employé pour le traitement des pubertés précoces de l’enfant (puberté précoce avant huit ans chez l’affi aiguisant chez le garçon).

Contre-indications
Grossesse et allaitement. Si le traitement  est démarré par erreur durant la grossesse il est nécessaire de l’arrêté. Le diagnostic de grossesse doit être posé avant de débuter le traitement. Il existe un effet tératogène (malformations de l’embryon).

Posologie
Le médicament est injecté par voie sous-cutanée ou par voie intramusculaire selon le dosage indiqué par le corps médical. La posologie est strictement individuelle selon les cas.

Effets indésirables
Réaction allergique.
Douleur dans la zone injection.
Bouffées de chaleur.
Sécheresse vaginale.
Prise de poids.
Instabilité émotionnelle.
Céphalie (maux de tête).
Douleur des muscles.
Douleurs articulaires.
Nausées.
Vomissements.
Douleurs abdominales.
Risque de survenue de décalcification surtout si le traitement est prolongé.

Commentaires
Chez la femme il est nécessaire de confirmer l’absence de grossesse en effectuant un test avant de commencer le traitement. Certains douleurs abdominales associées ou pas à des nausées sont susceptibles de traduire une stimulation trop importante des ovaires. Dans ces conditions  l’équipe médicale devra sans doute baisser les doses injectées. La surveillance médicale régulière est nécessaire. L’échographie et les analyses sanguines (testostéronémie, calcium sanguin, phosphore sanguin, vitamine D, parathormone entre autres) permettent la surveillance du traitement. Chez certaines patientes la survenue de saignement par le vagin nécessite une consultation de l’équipe médicale (le plus souvent le gynécologues-obstétriciens, l’urologue ou le médecin interniste) qui a prescrit les injections.
Chez l’homme, durant les premiers jours de traitement on constate une aggravation de symptômes quelquefois. Ceci est le résultat d’une période initiale de stimulation des organes de la reproduction.
En cas de cancer de la prostate, dans les 15 premiers jours on constate quelquefois la survenue d’aggravation de certains symptômes essentiellement des douleurs osseuses à cause de l’élévation de la testostérone dans le sang (testostéronémie) après six mois de traitement. La possibilité d’une déminéralisation osseuse et quelques cas d’obstruction de l’uretère ainsi que des compressions de la moelle épinière ont été également signalées.
En cas d’endométriose la patiente risque de souffrir de bouffées de chaleur, de sécheresse du vagin, d’ostéoporose, surtout si l’administration est prolongée et de céphalée (maux de tête).

L’arrêt des règles chez la femme et l’impuissance chez l’homme sont souvent le résultat (inévitable) du traitement par Décapeptyl. Après l’arrêt du traitement ce phénomène est réversible.