Réanimation et antioxydants

Depuis peu, en tout cas en Belgique, les antioxydants sont utilisés en réanimation.

D’après la communication du docteur Preiser de Liège en Belgique, à l’occasion du 32e congrès de la société de réanimation de langue française, les patients hospitalisés en soins intensifs semblent avoir besoin de recevoir une nutrition enrichie en antioxydants de façon à diminuer les complications infectieuses et à réduire la durée de séjour à l’hôpital entre autres.

Cette technique utilisée en réanimation, d’une très grande importance, est-elle utilisée dans tous les centres hospitaliers français et européens?

D’après le professeur Preiser, certains nutriments possèdent des capacités insoupçonnées jusqu’à présent, celles de permettre à un individu mis en réanimation de récupérer plus rapidement, de maigrir moins rapidement et d’acquérir une immunité de meilleure qualité.

Jusqu’à présent, d’après la réglementation européenne en vigueur, les solutés de support nutritionnel, c’est-à-dire les perfusions faites aux patients en réanimation entre autres, doivent contenir des électrolytes, des antioxydants, des vitamines et des oligo-éléments. Il semble que ces quantités soient insuffisantes surtout pour les patients présentant un stress lié à leurs pathologies et à l’hospitalisation elle-même. Le stress oxydatif est lié à la souffrance du corps même si un individu est inconscient.

Il semble qu’une certaine quantité en cuivre et en sélénium soit nécessaire (en dehors d’un état pathologique aussi d’ailleurs) pour lutter efficacement contre les infections potentielles d’un service hospitalier et ses propres infections.

Différentes études effectuées par des équipes spécialisées en réanimation apportent la preuve de l’intérêt d’une supplémentation en vitamine A, vitamine C, alphatocophérol (vitamine E), bêtacarotène (vitamine A) . L’utilisation de ces nutriments apporte incontestablement une amélioration en ce qui concerne les capacités ventilatoires d’un patient et ses capacités immunitaires souvent mises à mal à ce moment-là.