Quand l’alimentation rend dépressif

© Quand l'alimentation rend dépressif

Une étude a démontré que la consommation régulière de certains aliments favorise l'apparition de symptômes dépressifs.

Explications.

 

Des chercheurs se sont intéressés à l'impact sur le cerveau de certains aliments, parmi lesquels les féculents.

Après avoir analysé les données recueillies auprès de plus de 4000 adultes, ils ont étudié l'impact sur le cerveau des aliments avec un index glycémique élevé (c'est-à-dire contenant des glucides digérés rapidement), tels que le pain blanc, le riz blanc, les pommes de terre, …
On sait depuis longtemps que ces aliments, du fait de leur digestion rapide, augmentent la sensation de faim et favorisent la prise de masse grasse.

On a appris grâce à cette étude que la brusque variation de glycémie qu'ils entraînent touche également le cerveau et entraîne un état inflammatoire qui facilite l'apparition de symptômes dépressifs.

Tous les féculents ne sont pas concernés : ceux qui sont digérés lentement (riz basmati, lentilles, patates douces, …) ne représentent aucun danger.

 

 

Source : Bamini Gopinath, Victoria M. Flood, GeorgeBurlutsky & al. – Association between carbohydrate nutrition and prevalence of depressive symptoms in older adults.