Mieux résister aux virus, c’est possible

© Mieux résister aux virus, c'est possible

Coronavirus (Covid-19, SARS, MERS), H1N1, H5N1, influenza, ...
Ces virus, sources d’épidémies (voire de pandémies), inquiètent à juste titre par leur virulence et l’apparent manque de traitement efficace pour guérir les personnes qui en sont atteintes.

Face à cette menace pour notre santé, la meilleure réponse est, comme toujours, la prévention (ou prophylaxie).
"Si vis pacem, para bellum" disait les Romains. Si tu veux la paix, prépare la guerre.
Cela vaut aussi en terme de santé : si tu veux rester en bonne santé, fais en sorte que ton organisme soit inattaquable, et qu'il sache se défendre en cas d'invasion.

Votre médecin vous l’a certainement dit un jour ou l’autre, à l’occasion d’une grippe ou d’une gastro-entérite : « un virus, ça dure 8 jours », « il n’y a pas de traitement pour l’éliminer, on traite simplement les symptômes et on attend que ça passe », « les antibiotiques ne sont pas efficaces contre les maladies virales », …

La pandémie de Covid-19 semble remettre en question nombre de ces affirmations, en démontrant non seulement que le virus semble persister plus de 8 jours dans l’organisme mais également que les antibiotiques, que l’on croyait depuis toujours uniquement capables de lutter contre les bactéries, sont également efficaces contre ce virus.

Difficile pour les non-initiés de se faire une opinion quand on est submergé par des avis divergeants voire polémiques.
Pourtant, notre santé, c’est nous que ça regarde en premier lieu.
Et si nous n’avons pas compétence pour choisir un traitement quand nous sommes malades, nous pouvons essayer de ne pas tomber malade !

Ne pas tomber malade, cela signifie faire en sorte que notre organisme soit fort pour lutter contre les « ennemis » (virus, bactéries et champignons notamment).
Mais on peut faire mieux, en faisant de notre organisme un milieu hostile pour ces germes pathogènes, un environnement qui ne leur permettra pas de survivre et de se multiplier : plutôt que de gagner la guerre, faisons en sorte de faire fuir l’ennemi. Faisons de notre organisme une forteresse imprenable.

 

AVOIR UN ORGANISME ASSEZ FORT POUR LUTTER CONTRE LES VIRUS

Pour cela, un maître-mot : l’immunité. Cette capacité naturelle de notre organisme à se défendre a besoin d’être entretenue, nourrie.
Comme un chef de guerre qui veille à ce que ses troupes soient entraînées, nourries, reposées et leurs armes entretenues en permanence au cas où l’ennemi attaquerait. Si tu veux le paix, prépare la guerre.

Nous avons traité de ce sujet dans de nombreux articles.
Rappelons l’essentiel : une immunité performante, ça s’entretient ! (voir notre article :"Immunité : les 4 erreurs à ne pas commettre")

1) ne négligez pas votre sommeil (voir notre article :" Les graves conséquences du manque de sommeil")

2) prenez garde à votre alimentation

3) ne vous sur-protégez pas : c'est en étant confronté au quotidien à des germes que nous renforçons notre immunité naturelle (constituée, pour simplifier, de cellules destinées à lutter contre les "ennemis", c'est-à-dire les agents pathogènes) par l'immunité acquise (à chaque contact avec un ennemi potentiel, notre système immunitaire s'adapte et se perfectionne en développant des armes spécifiques qui seront prêtes à agir lors d'un prochain contact : c'est le principe de la vaccination).

4) corrigez vos carences nutritionnelles : certains micro-nutriments sont indispensables au bon fonctionnement du système immunitaire, notamment la vitamine A, la vitamine B6, la vitamine B12, la vitamine C, la vitamine D, la vitamine E, les oméga-3, le fer (voir notre article : "une semaine de menus pour une alimentation riche en fer"), le sélénium, le zinc, les probiotiques, certains oligo-éléments (or et argent).

5) ayez une activité physique régulière, même modeste.

6) essayez autant que possible de ne pas être stressé(e) : il est avéré que le stress diminue nos défenses immunitaires (voir également notre article "Impact du stress sur la santé").
 

 

FAIRE DE SON ORGANISME UN TERRAIN HOSTILE POUR LES GERMES

Les germes (virus, bactéries, champignons) pénètrent notre organisme et s’y développent parce qu’ils y trouvent un environnement qui est favorable à leur épanouissement. Cela n’est possible que parce notre immunité est (plus ou moins) défaillante, mais aussi parce que :

1) Notre forteresse est trop accueillante

Notre organisme est trop acide (pH trop bas <7)
Dans notre organisme, chaque organe a un pH optimal, c’est-à-dire un degré « d’acidité » qui lui permet de fonctionner efficacement. Si ce pH varie, l’organe dysfonctionne.
Généralement, ce pH a tendance à baisser et cela est dû le plus souvent à notre alimentation : en effet, tout ce que nous consommons impacte sur notre organisme et certains aliments l’acidifient.
La conséquence directe est que notre organisme fonctionne moins bien.
Mais une autre conséquence est que le ce milieu trop acide est un terrain très favorable au développement et à la multiplication des germes, et notamment des virus.
Donc, en étant attentif à ne pas acidifier notre organisme, on rend plus difficile « l’installation » de virus.

Comment ré-équilibrer l’acidité de notre organisme ?
Oubliez les médicaments anti-acidité, dont les effets secondaires sont indiscutables.
D’autant qu’il y a des fortes chances que vous ayez déjà dans votre cuisine le « produit-miracle » : le bicarbonate de soude alimentaire dont les propriétés alcalinisantes ne sont plus à démontrer.

Prenez chaque jour ½ cuillerée à café de bicarbonate de soude dans un verre d’eau : cela suffit à « désacidifier» votre organisme. En plus, vous constaterez que vous avez une meilleure haleine (même le matin au lever si vous prenez le bicarbonate le soir), et que vos douleurs chroniques (articulaires par exemple) disparaissent progressivement.
(voir en bas de cet article la liste des aliments qui augmentent l'acidité, donc des aliments à éviter).

(Attention à ne pas trop faire chuter le niveau d'acifité de l'organisme : pH trop élevé a des effets encore plus graves qu'un pH trop bas. N'abusez donc du bicarbonate de soude ni dans les quantités ingérées, ni dans la durée de la prise).

 

Nous avons un état inflammatoire latent ou avéré.
L’inflammation est une réaction naturelle de l’organisme pour répondre à une agression.
Si elle est évidente au cours de certaines pathologies car elle provoque rougeur, œdème, douleur et chaleur locale (« rubor, tumor, dolor, calor »), elle peut également être latente, chronique, et ne pas donner de signes suffisamment forts pour que nous en soyons conscients. Elle provoque alors des symptômes aussi divers que la fatigue, des allergies, des problèmes de peau, des troubles digestifs, des douleurs articulaires, … Difficile face à ces signes d’imaginer que notre organisme est « en surchauffe » au sens littéral du terme.
Le problème, c’est que les virus, sans que l’on sache précisément pourquoi, sont parvenus à contourner cette réponse de l’organisme à leur agression et se sont adaptés pour en bénéficier : au lieu de combattre les virus, l’inflammation semble au contraire favoriser leur multiplication.

Comment faire en sorte de ne pas maintenir notre organisme en état d’inflammation chronique ?
Là encore, oubliez vite tous les médicaments anti-inflammatoires dont la liste des effets secondaires, si vous prenez le temps de la lire, vous convaincra de ne pas y toucher !
Le meilleur remède contre l’inflammation chronique, c’est l’alimentation. Hippocrate l’avait bien compris, lui qui a dit « que ton aliment soit ton seul médicament ».
Ce que nous mangeons fait, ou défait, notre santé.
Certains aliments sont des « activateurs de feu », qui provoquent ou entretiennent l’ état inflammatoire. D’autres au contraire sont des « pompiers » et combattent l’inflammation.
 

2) Nous manquons de « soldats de 1ère ligne»
Si l’ennemi parvient à pénétrer la forteresse, il ne faut pas lui laisser l’opportunité de s’installer et d’envahir.  
Le cuivre a une efficacité redoutable contre les germes pathogènes : il s’attaque à eux dès qu’ils pénètrent dans notre organisme et leur laissent peu de chance de s’y installer.
Si notre organisme est en carence, l’ennemi avance et se renforce. Il sera alors plus difficile de s’en débarrasser.
Prenez du cuivre sous forme d'oligo-élément.

 

ANNEXE – ALIMENTATION ANTI-ACIDITÉ
Vous trouverez ci-dessous 2 listes d'aliments à éviter ou à privilégier pour maintenir un niveau optimal d'acidité dans votre organisme.
Si vous devez consommer un aliment acidifiant, faites en sorte de l'accompagner d'un aliment "désacidifiant" (alcalinisant) pour équilibrer votre plat.

Liste alphabétique des aliments qui augmentent l'acidité de l'organisme (à  éviter donc) :

Agneau

Amandes

Avoine

Bacon grillé

Beignets

Beurre

Biscuits

Blé soufflé

Bœuf

Boudoir

Cacahuètes

Calmar

Cassoulet

Chipolata

Chorizo

Chouquette

Cola

Coquilles St Jacques

Corn flakes

Couscous

Crabe

Crème fraîche

Crevette

Croissant

Croque-monsieur

Dinde

Épeautre

Farine

Féta

Flan

Foie

Fromage blanc

Fromages

Galette de riz

Gaufre

Hamburger

Haricots beurre

Hot dog

Huîtres

Jambon

Lait

Langouste

Lapin

Lardons

Lasagnes

Lentilles

Lièvre

Madeleine

Mayonnaise

Merguez

Moules

Moutarde jaune avec grains

Mozzarella

Muesli

Noix

Nougat

Nouilles chinoises

Œuf

Pain

Pain au chocolat

Parmesan

Pâte d'amandes

Pâte feuilletée

Pâtes

Pignons

Pistaches

Pizza

Pois chiches

Poisson pané

Porc

Poulet

Quiche lorraine

Raclette

Rillettes

Riz

Salami

Sardines à l'huile

Saucisse de strasbourg

Saumon

Seiche

Seigle

Semoule de maïs

Surimi

Thon

Tofu

Tortilla

Truite

Veau

Yaourt

 

Liste alphabétique des aliments qui basifient l'organisme (donc à privilégier). À noter : le fait qu'un aliment soit ou non acidifiant n'a rien à voir avec son goût. Le citron et le vinaigre par exemple sont "désacidifiants".

Abricots

Ail

Ananas

Artichaut

Asperges

Aubergine

Avocat

Banane

Betterave

Bière

Cacao en poudre

Café : expresso ou décaféiné

Cannelle

Cappuccino

Caramel

Carottes

Cassis

Cassonade

Céleri

Cerises

Champignons

Châtaigne

Chewing-gums sans sucre

Chips

Chocolat

Chou chinois

Cidre

Citron

Concombre

Confiture

Courgette

Cranberry

Crème fraîche

Datte

Endives

Épinards

Fenouil

Figues

Flocons d'avoine

Fraises

Frites

Fruits de la passion

Glace : chocolat, vanille, fraise

Goyave

Grenadine

Haricots verts

Kiwi

Limonade

Litchi

Macédoine de légumes

Maïs doux

Mangue

Melon

Menthe

Miel

Nectarine

Nèfles

Nem

Noisette

Noix de coco

Oignons

Olives

Orange

Pamplemousse

Pamplemousse

Papaye

Paprika

Pastèque

Patate douce

Pâte à tartiner chocolat-noisettes

Pêches

Poire

Poireaux

Poivre

Poivron

Pomme

Pommes de terre

Pousses de bambou

Pruneau

Prunes

Quinoa

Radis

Raisins

Ratatouille

Reine-Claude

Saké

Salades vertes

Salsifis

Sauce aigre-douce

Sirop d'érable

Soja

Thé

Tomate

Vin : blanc, rosé, rouge, doux

Vinaigre

 

 

 

 

Crédit photo : Pixabay