Hygiène intime : les erreurs à ne pas commettre

© Hygiène intime : les erreurs à ne pas commettre

La flore vaginale et la vulve sont deux éléments à part entière de l’appareil sexuel féminin. Ils sont en revanche très sensibles et peuvent facilement être mis à mal par certains gestes du quotidien que la plupart des femmes pratiquent. Mycoses, vaginoses, irritations… Autant de désagréments qui peuvent facilement être évités en suivant ces quelques conseils à appliquer au quotidien. 

 

Oubliez les douches vaginales

La douche vaginale, au pommeau de douche ou à la poire, est un geste fréquent… et pourtant très mauvais pour la santé de votre intimité. Pourquoi ? Ce geste élimine les lactobacilles (germes essentiels) présents autour du vagin et perturbe le pH de votre vagin, naturellement plus acide que l’eau que nous utilisons pour nous laver. Ainsi, le risque de vaginose est augmenté.

Il est également important de noter que l’utilisation d’un gant de toilette est fortement déconseillée. Celui-ci retient facilement les germes et bactéries, souvent responsables d’infections et d’inflammations. Pensez également à utiliser un savon spécifique pour votre toilette intime.

 

Uriner après chaque rapport sexuel

Effectuer ce geste simple permet de diminuer considérablement les risques d’infections urinaires. En effet, lors des rapports sexuels avec pénétration, les colibacilles remontent le long de l’urètre et augmentent le risque d’infection.

 

S’essuyer après avoir uriné : tout un art !

Bien que ce conseil puisse sembler tout à fait logique, il est tout de même important de rappeler qu’il est essentiel de s’essuyer de l’avant vers l’arrière, et non de l’arrière vers l’avant, après avoir uriné. En effet, effectuer ce geste de la bonne manière permet d’éviter de ramener accidentellement des colibacilles vers la vulve et ainsi, provoquer d’éventuelles infections.
Certains gynécologues conseillent également de ne pas s’essuyer, mais plutôt de tamponner consciencieusement la zone avec du papier toilette.

 

Les protège-slips doivent rester occasionnels…

Le port de protège-slip doit être réduit au minimum afin d’éviter le risque de macération dû au manque d’aération de ces dispositifs. Ils sont également de véritables réservoirs à produits chimiques et peuvent donc provoquer des irritations et des allergies. Assurez-vous avant de vous en procurer qui ne contiennent pas de produits radicalement dangereux pour votre santé.

 

…tout comme l’utilisation des lingettes intimes !

Pour les mêmes raisons que le protège-slip, les lingettes intimes (où l’on retrouve en grande quantité des produits irritants pour la peau comme des parfums, des désinfectants ou des produits blanchissants), ne doivent pas être utilisées sans arrêt.

 

Garder un tampon toute la nuit ?

Il est fortement déconseillé de garder son tampon durant toute la nuit. Pourquoi ? À cause du risque de syndrome de choc toxique (SCT), provoqué par la toxine TSST-1 dont l’entrée est facilitée par le dispositif. Afin de supprimer ce risque inutile, changez votre tampon toutes les quatre heures et préférez porter une serviette hygiénique plutôt qu’un tampon pendant vos nuits.