Bronchiolite : quelques mesures simples de prévention.

La bronchiolite correspond à une inflammation due à une infection pulmonaire, plus précisément des bronchioles c’est-à-dire des petites bronches qui sont de minuscules tubes amenant l’air extérieur vers l’intérieur des poumons, dans les alvéoles.
Il semble que le lavage des mains soit une mesure de bon sens facile à appliquer, pour enrayer les épidémies de bronchiolite. Le lavage systématique des mains avant de s’occuper d’un bébé devrait être automatique. Il en est de même pour les visiteurs de la famille qui, avant de toucher le bébé, devraient prendre soin de se laver également les mains.
Virus du rhume et de la grippe entre autres (le plus souvent Influenzae) interviennent en partie dans le mécanisme physiopathologique des bronchiolites. Toute personne, quelle qu’elle soit, doit, dans la mesure du possible, éviter d’embrasser un bébé (sur le visage ou sur d’autres parties du corps, les mains y compris).
Le tabagisme passif (respirer la fumée alors que l’on ne fume pas soi-même) est une source de bronchiolite (et d’aggravation de cette affection) très importante également. Une mesure très simple consiste à fumer à l’extérieur de la maison. Il faut également se souvenir que le tabagisme est présent dans certains lieux publics et chez d’autres personnes, à qui il est difficile de demander de cesser de fumer surtout quand elles sont chez elles.
Le nettoyage soigneux de biberons, diminue le risque de survenue de bronchiolite. Il ne faut pas qu’un même biberon serve à plusieurs bébés.
Le nombre de bronchiolites augmente dans les grandes villes, recrudescence liée à une mauvaise qualité de l’air.
Des mesures, dues aux autorités publiques, ont été mises en oeuvre ces dernières années. Elles ont permis de diminuer le nombre de bronchiolites amenées à l’hôpital et plus spécifiquement aux urgences. Grâce à une médiatisation efficace, ces mesures ont consisté à informer les parents qu’un réseau composé de médecins, de pédiatres, de kinésithérapeutes et d’association de prise en charge thérapeutique avait été mis en place pour désengorger les urgences. Cette mesure semble efficace puisque le nombre de prises en charge aux urgences a diminué. D’autre part, les urgences de l’hôpital ne sont pas spécialisées dans cette pathologie et, de ce fait, les enfants sont mieux pris en charge sur le plan thérapeutique dans ce type de réseau.
De façon générale, cette prise en charge thérapeutique fait intervenir non seulement le médecin ou le pédiatre (mesures nécessaires en cas de gêne respiratoire ou de difficulté à s’alimenter) mais aussi le kinésithérapeute qui, par une action mécanique (gestes de manipulation de la cage thoracique) permet de désencombrer les bronches.

Une adresse parmi de nombreuses autres.
http://www.bronchiolite.net/kines.html