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- Ce sujet contient 3 réponses, 2 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Christiane59, le il y a 15 années et 4 mois.
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26 novembre 2008 à 11h55 #48211Véto85Participant
Bonjour,
Je suis étudiant en dernière année d’études vétérinaires (24 ans) à Nantes. Ca commence plutôt bien et pourtant…
… ma situation me préoccupe beaucoup. J’ai du renoncer, dans la douleur, à ma première période de « cliniques » (= pratique à l’école, sous supervision des supérieurs hiérarchiques, très exigeante physiquement et moralement) parce que deux semaines avant, à l’occasion d’un changement d’environnement (accueilli dans une colloc à Toulouse pour 2 semaines de cours là-bas), j’ai eu un choc moral très important. Tout a commencé par 2 nuits d’insomnie complète, avec remontée à l’esprit de souvenirs en désordre. La journée, angoisse, difficulté de communication, perte totale de confiance en moi, perte de concentration en raison des craintes qui m’envahissaient, cercle vicieux etc… Le sommeil ne s’est que partiellement amélioré, je m’endors bien et me réveille plus ou moins tôt, au moins 2h avt l’heure souhaitée.
Ne pouvant pas me taire, j’en ai parlé à tous ceux à qui je le pouvais, ou à qui je ne pouvais le cacher. J’ai obtenu l’adresse de 2 psychiâtres à Nantes. J’ai fait, à mon retour la 1ère semaine de cliniques, comme si de rien n’était, mais en fait je souffrais terriblement et j’ai fondu en larmes à la fin, devant la responsable. Je suis rentré chez moi (« me reposer »), ai fondu à nouveau devant mes parents le soir-même. J’ai alors vu médecin, psychologue car le psychiâtre ne pouvait pas me prendre. Tous essayent de me rassurer mais rien ne se passe dans ma tête. Je passe mon temps à réfléchir à ce que j’ai, à m’imaginer allant mieux mais constatant tjs la même dure réalité.
Je n’ai pu m’empêcher d’ouvrir un ouvrage de psychiâtrie, sachant bien que l’autodiagnostic est dangereux. Mais je me suis vraiment reconnu dans le chapitre : personnalité dépendante (ou évitante), ce qui ne me rassure pas. En effet, si j’ai pu vivre sans trop de difficultés jusqu’à aujourd’hui, grâce à la routine, l’absence de grande décisions, aujourd’hui c’est tout different, il me faut être autonome et je ne le suis pas.
Voilà. Si quelqu’un peut me dire un mot, je serais content.26 novembre 2008 à 12h08 #126943Christiane59ParticipantBonjour,
Vu les troubles et comment ils se sont mit en place, avez-vous fait un bilan complet endocrinien ? Surtout thyroïde et surrénales.
Si pas je vous le conseille vivement surtout avant d’en venir à penser au côté psy de la chose.
Des dysfonctionnements thyroïdiens sont souvent confondus avec des maladies psy.
Voir : http://www.thyroid.ca/Articles/FrF10F.html26 novembre 2008 à 12h17 #126946Véto85ParticipantNon, je n’ai fait aucune analyse.
Je suis juste sous Effexor (après échec du Déroxat). Je ne vois pas d’effet de l’Effexor.
J’ai donc essayé de joindre le psychiâtre (celui qui m’avait renvoyé vers le psychologue pour cause d’emploi du temps), pour savoir sous quel délai il pourrait me prendre. Début mars ! Pour moi, c’est une éternité.
J’ai peur de ne chercher qu’une chose, c’est la confirmation de ce que je pense, tant l’évidence me paraît grande. Ca remonte loin dans le passé : peur d’exprimer des émotions amoureuses, de colère, soumission à un frère aîné dominant, mauvaise estime de moi, mauvaise confiance en moi, ce depuis très longtemps.
Et là ca casse.26 novembre 2008 à 12h23 #126947Christiane59ParticipantAhhhhhhhhhh Effexor !!!!
Pourquoi prendre un tel traitement sans avoir au préalable fait les analyses qui permetteraient de justifier cette prise ?
Le système endocrinien et plus précisément la thyroïde et les surrénales sont souvent à l’origine de ce type de problèmes.
Le cortisol est même reconnu comme étant l’hormone du stress.
Donc fait les bilans complets à ces deux niveaux me semble une priorité absolue avant de prendre ces traitements de type AD.Les analyses complètes à faire sont : TSH, T3L, T4L, cortisol et l’ACTH + anticorps antithyroïdiens.
Et ensuite on verra ce qu’il y a lieu de penser ou de faire.
Et surtout une chose, ne pas se fier au fait que les résultats pourraient être dans les normes, là je parles plus particulièrement pour les examens de la thyroïde.Lorsque vous aurez les résultats donnez les avec les normes du labo.
Mais surtout faites ces examens.Ce que vous avez vécu peut avoir joué sur le système endocrinien. N’oublions pas que la thyroïde est le régulateur des émotions.
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