Home › Forums › Psychologie – Psychiatrie › mutilation*
- Ce sujet contient 7 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par anonymous, le il y a 17 années et 7 mois.
-
AuteurMessages
-
5 août 2006 à 14h40 #32974InvitéParticipant
Je suis une fille de presque 15 ans et je cherche des gens pour parler de « la mutilation » car je me suis mutilé pendant quelque mois. Je ne sais pas tjrs en parler a mes amis car ils ne comprennent pas tjrs tout et a ma mère je ne sais surtout pas en parler car elle ne le sait pas et elle piquerais une crise, car elle me reproche déjà d’aller voire un psy et je suis sur qu’elle n’accepterais pas que je me sois mutillé.
Même si j’ai arreté de me mutiler depuis presque 5 mois, l’envie reste tjrs (et certaines cicatrices sont encore là). Je n’avait pas du tout l’intention de me suicider ou d’ouvirire les vaines! Me mutiler c’était juste une manière d’exprimer mon mal être « après une grosse engeulade avec ma mère » et/ou d’exprimer la tristesse que j’avais « car ma mère m’enpêche de voire Sa famille depuis 2ans »… Je m’entends très bien avec ma mère (même très bien), nous somment comme deux copines, mais elle sais aussi être autoritaire quand il le faut. Mais défois elle éxagère et elle commence a me dénigrer et dire tout se qui lui passe pars la tête. Début juillet j’ai décidé de ne plus me laisser traiter commeca car elle me torturais mentalement ! Et je suis partie depuis je vie chez ma famille même si ça a été très difficile de la convaincre (car elle haie sa famille) que C’était mieu d’aller chez eux que autre pars.
L’envie de me mutiler est tjrs là car j’ai bcp de changement d’humeur.
Pour moi C’est du passé.
J’essaie juste de ne pas y penser pendant ces moments difficile.Sa me ferait plaisir de parler a qqn de ce forum.
J’aimerais savoir un peu plus apropos de la mutilation et voilaMerci d’avance 🙂
Ella7 août 2006 à 23h31 #81357mariaKerParticipantje m’étonne que personne ne t’ai répondu, au fond je ne sais pas si c’est une pratique très courante. j’ai 21 ans et je me suis mutilée vers 18 ans, j’en porte encore les cicatrices. c’est retrospéctivement que j’ai compris que la mutilation était pour moi, lors de grosses idées sucidaires, une sorte de soupape (comme sur une cocotte minute!) pour m’apaiser et faire passer l’envie de mme trancher les veines ce que je naurais jamais fait par contre car j’ai bien trop peur de mourir.
a l’époque ma meilleure amie avec qui je vivais une amitié presque fusionelle se mutilait violement, elle a cru que je l’imitais mais j’y ai réfléchi et c’était surtout un moyen de donner corps à mes douleurs et angoisses, de materialiser ce qui n’est pas visible et aussi de lancer un appel au secours! la mutilation était ma forme d’expression , aujourd’hui je sors mes idées en dessinant, c’est noir, sombre mais je garde les dessins pour moi, ou alors j’écris:exprime toi autrement que par la blessure! et n’ai pas honte de tes idées noires, notre sociétés les diabolisent mais elles ont surtout une cause que tu dois trouver pour ton bien-etre, je consulte un psy depuis 2 ans, j’ai cessé de me mutiler car j’ai enfin pu mettre des mots sur mes angoisses. si tu n’as personne à qui enparler je veux bien etre là mais le mieux est de consulter un professionel…car sans t’affoler on peut rechuter! mais tout dépend de ton histoire de ta sensibilité, ect…
courage.7 août 2006 à 23h36 #81358mariaKerParticipantencore moi, je viens de relire que tu voyais un psy, surtout continu! c’est ta sortie de secours au cas ou…les gens ont cette idée toute faite que les psys c’eest pour les fous, ta mère a surement peur, betement peur de voire en face que tu ne vas pas bien et qu’elle y est p etre pour quelquechose, laisse un peu de temps passer et renforce ton caractère avant d’entamer un dialogue avec elle…
7 août 2006 à 23h42 #81359MimaParticipantparfois, ça peut aussi être parce que la souffrance intérieure est tellement intense (ou la colère), qu’on a « besoin » d’avoir mal physiquement pour soulager cette douleur du coeur…
mais comme a dit mariaker, essaie de trouver un autre moyen d’exprimer ta douleur dans ces moments là (dessin, ecriture, musique)… mais ne te fais pas de mal…… bon courage pour tout.
11 août 2006 à 8h09 #81477HannahParticipantNe te sens pas « anormale », Ella 1. L’auto-mutilation est bien plus fréquente que ce que tu crois. Simplement, les gens n’en parlent pas. Elle concerne presqu’exclusivement les jeunes et traduit souvent un malaise par rapport au corps : « c’est mon corps, et j’en fais ce que je veux, et je le prouve », mais en même temps je fais souffrir ce corps, peut-être parce que je voudrais en faire autre chose mais que je ne peux pas (faire l’amour par exemple). Elle prend différentes formes : que crois-tu que soient les percings, tatouages, etc… sinon une façon d’exhiber son corps, d’attirer l’attention des autres ? Je pense que quand tu seras en âge de vivre des relations amoureuses complètes et épanouies, tu ne ressentiras plus ce besoin. Essaie de te questionner sur ce sujet, de faire le point sur tes sentiments et tes envies (par rapport aux garçons, à la sexualité, à l’homosexualité, …), ne te cache rien : si tu « t’avoues » ce qui peut-être te fais honte, tu n’auras plus besoin de l’exprimer avec ton corps, ni de te punir en le faisant souffrir.
11 août 2006 à 9h21 #81480anonymousParticipantSalut à toi,
Je suis d’accord avec les différents intervenants mais rajouterait la chose suivante, il faut que tu sois suivi par un bon psy, pour ma part un bon psy est un psy qui te laisse parler et te coupe dès que le besoin se fait sentir pour lui.
En clair, si la consultation dure 1 heure, le temps de parole sera de 50/50 et là pour moi ce sera un bon psy.
Il faut savoir que j’ai parlé de ses problèmes de mutilation à des psys, ils sont unanimes pour dire que si on a une forte douleur psychique ou une grosse dépression, le fait de s’automutiler provoque un transfert de la douleur psy vers la douleur physique mais déontologiquement ils ne peuvent le dire aux patients.
J’espère que pour toi après 5 mois, tu arrêteras quand même car gérer les cicatrices au jour le jour et plus tard n’est pas évident, de plus tu risques une scepticémie voir une autre infection selon le cas.
Bonne chance à toi, continue à voir le psy, ne prend pas de médicaments si çà va et pense que tu a la vie devant toi.Courage !
18 août 2006 à 11h21 #81676anonymousParticipantMerci pour toute vos réponses…
Sa ma fait du bien de lire vos commentaireJe voulais préciser que je ne me mutillais pas pour me faire remarquer!
C’était juste un truc perso que je fesais et qui ne regardais (et qui ne regarde tjrs) personne. Moi je trouve qu’il y a pas tout le monde qui a besoin de savoir, et je ne comprend pas comment certaine personnes aiment tellement se faire remarqué quand ils on des problèmes.Je crois que je pourrais tourner la page quand toutes mes cicatrices seront parties…
Bizz a vous
18 août 2006 à 12h25 #81678anonymousParticipantSalut,
Oui je suis d’accord avec toi, moi aussi je mens sur la provenance des cicatrices, mais avec les médecins (donc tenus au secret médical) tu peux en parler.
On ne le fait pas pour se faire remarquer, c’est évident, l’auto mutilation provient d’une souffrance psychique à laquelle on ne peut plus faire face.
Pour ma part, les cicatrices ne partiront jamais, mis à part une chirurgie esthétique.
Bonne chance et courage à toi -
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.