Mon frère est schizophrène

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15 sujets de 1 à 15 (sur un total de 23)
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    Messages
  • #35653
    @nNe »
    Participant

    Bonjour,

    Mon frère à 21 ans, cet été il a été diagnostiqué Schizophrène.
    Lorsqu’on a eu le diagnostic, on s’est dit  » on savait que ce n’était pas la crise d’ado » mais on avait pas conscience de ce qu’était cette maladie.

    Aujourd’hui, je lis timidement, les quelques livres que j’ai pu trouver sur le sujet, mais je n’accepte pas la maladie. Je suis persuadée que mon frère peut s’en sortir, qu’il ne s’agit que d’une épisode de sa vie. Je veux y croire de toute mes forces.

    Mes parents vont poser toutes ses questions sur son état au psychiatre dans deux semaines, qu’ils ont finalement réussi à avoir après 2 mois et demi de demandes.

    Je ne sais pas quoi faire, j’avoue que je suis complétement dépassée…

    Si quelqu’un peu me faire par de son expérience, de malade ou de proches de malade…

    Merci.

    #87906
    anonymous
    Participant

    bonjour Anne
    Cette maladie est tres complexe,ton frère va avoir besoin D ETRE TRES ENTOURE par toute la famille,les traitements sont aussi une aide précieuse,il est capital qu il les prennent régulièrement
    courage

    #87907
    @nNe »
    Participant

    Merci pour votre réponse,

    Etre très entouré je peux comprendre, mais en pratique c’est difficile surtout quand les médecins qui sont injoingnable, qui disent qu’on ne peux rien faire…
    Mon frere vis seul, il ne travaille plus, ma mere va lui rendre visite presque chaque semaine mais il est peu suivi par les institutions médicales et sociales.
    Ma soeur et moi vivont trop loin pour lui rendre visite fréquemment. Je sais qu’à présent il va un peu mieux. Avez vous entendu parler d’épisode shyzophrénique ? peut il guerir ?

    Je ne sais pas, j’avoue me sentir complètement désarmée.

    #87943
    @nNe »
    Participant

    Bonjour,

    Merci pour ton message. Je n’ai lu aucun témoignage d’enfant de shyzophrene. Ca me rassure, car ca veut dire qu’elle a réussi à construire une vie.

    Merci

    #88477
    anonymous
    Participant

    [quote=@nNe »]Merci pour votre réponse,

    Etre très entouré je peux comprendre, mais en pratique c’est difficile surtout quand les médecins qui sont injoingnable, qui disent qu’on ne peux rien faire…
    Mon frere vis seul, il ne travaille plus, ma mere va lui rendre visite presque chaque semaine mais il est peu suivi par les institutions médicales et sociales.
    Ma soeur et moi vivont trop loin pour lui rendre visite fréquemment. Je sais qu’à présent il va un peu mieux. Avez vous entendu parler d’épisode shyzophrénique ? peut il guerir ?

    Je ne sais pas, j’avoue me sentir complètement désarmée.[/quote]
    Bonjour,
    Je voudrai essayer, pour la première fois, par écrit, d’apporter mon témoignage, de jeune fille qu’on a diagnostiqué schizo à 18ans et demi, enfermée, bourrée de neuroleptiques, piqures diverses, 2 penthotal, tout ça dans une clinique privée, où je ne me souviens pas d’avoir eu un seul entretien avec le psychiatre propriétaire de la clinique, le seul contact que j’aie eu avec lui c’était pour me piquer dès que j’étais agitée(seul moyen de communication quand je sortais du brouillard…). J’avais un traitement inscrit sur une feuille A4 recto et demi verso, j’ai pris 60kg, j’ai perdu mon boulot dans une administration, l’homme que je venais d’épouser, et qui, au bout d’un an, qui m’a finalement et heureusement , fait hospitalisé à l’hopital psychiatrique. J’écris heureusement car à l’hopital, faute de moyen et/ou de place, il n’ont aucun intérêt à garder quelqu’un qui ne serait pas ou peu à sa place. Eux, ont commencé par me « sevrer », je ne peux pas dire si j’étais là depuis 10, 20jours ou 2/3 mois, lorsque je me suis réveillée, attachée à un lit.
    J »ai défait mes poignets, me suis levée, ai pris le couloir, suis passée devant un miroir et je me suis arretée… j’ai reculé, pour être sure de ce que je n’avais pas reconnu l’instant précédent en passant devant le miroir…
    Non pas d’erreur, c’était bien moi, je pesais 107kg, les cheveux collés par la crasse, bouffie du visage et du cou, j’avais 19ans et demi et l’année qui venait de s’écouler, pour moi, n’était qu’un vaste trou noir, au point même que je ne savais même plus écrire mon nom…
    J’aurai 43ans bientôt, au début de 2007.
    Entre 1982 et 2007, j’ai toujours travaillé, après avoir perdu mes kg, je me suis mariée deux fois, de mon second mariage, j’ai eu 2 petites filles adorables, à la naissance de ma fille ainée je suis allée m’inscrire à la faculté de droit pour décrocher une capacité en droit, puis un DEUG ensuite, car je voulais qu’elle soit fière de moi. Jamais plus, je n’ai repris de neuroleptique, et comme cette « schizophrénie » me poursuit encore parfois(la preuve je suis venue sur ce forum, aujourd’hui), j’ai aborder la question à plusieurs reprises avec différents médecins et psychiatres, tous m’ont ri au nez, et le médecin psychiatre avec qui j’ai pu et du faire un travail de fond pendant près de 2 ans, m’a indiqué, en riant que si j’étais schizophréne, il avait devant lui le premier cas au monde de guérison…
    Pourtant, c’est bien un récit vécu hélàs, j’aurai tellement aimé que ce soit une halucination… C’est ainsi…
    Toutefois, je ne fais pas de mon histoire, une généralité, ce que traverse votre frère est peut être complétement différent , j’ai juste essayé d’apporter un témoignage un peu différent de ceux que vous pourrez lire, je ne suis pas médecin et je ne connais pas votre frère.

    Le seul conseil, que je peux vous donner c’est qu’effectivement, il faut être patient, présent, permettre à votre frère de se retrouver, de sortir de « ce semblant de refuge » et ne pas hésiter à choisir, un médecin psychiatre d’un hopital public… Gardez confiance en lui.
    Myriam

    #90250
    anonymous
    Participant

    Bonjour Anne,

    Je suis également passé par là…

    La schizophrénie de mon frère a été détectée alors qu’il avait à peine 20 ans. Il a ensuite été hospitalisé, à plusieurs reprises, et des traitements très lourds lui ont été administrés. J’emploie l’imparfait car mon frère s’est suicidé à 24 ans.

    Cette maladie est destructurante pour la victime, mais aussi pour toute la famille.

    Il m’est difficile de te donner des conseils car je n’ai pas réussi moi-même à enrayer la spirale infernale… Je pense toutefois qu’une des clés est la communication. Il faut prendre le temps d’écouter ton frêre afin qu’il exprime ses nombreuses angoisses.

    Ensuite, je sais par expérience qu’il faut que tu ne t’oublie pas dans cette histoire. Tu vis et tu vas malheureusement vivre des moments très difficiles, et je te conseil de demander de l’aide à des personnes de ton entourage, voire à un psychologue. Ca me semble très important car on sous-estime les dommages collatéraux d’une telle maladie.

    Je suis de tout coeur à tes cotés.

    Benoît75

    #90619
    Cyrille999
    Participant

    J’ai lu vos témoignages, tous très intéressants…

    Oui, j’ai découvert ceci, en stage psychiatrie, que beaucoup de psychiatres ne « croient pas » en la guérison de la schizophrénie !

    C’est d’autant plus déroutant lorsque vous découvrez que des psychiatres, suisses, ont publié une recherche longitudinale (sur une durée longue) qui montre des guérisons partielles et/ou des rémissions complètes !

    A+
    Cyrille

    #91152
    anonymous
    Participant

    Bonsoir,
    J’ai 16 ans mon frere a 21 ans et il est schizophrène depuis environ 3 ans.
    Il a etait hospitalisé en clinique psychiatrique 6 fois ce qui n’a absolument rien changé. La premiere fois il a etait hospitalisé pendant 2 semaines puis il a promis a mes parent de se soigner et de prendre son traitement, il a fait pendant 1 semaine puis il a jugé qu’il en avait plus besoin. 2 semaines plus tard ces crises ont reprise il tape dans les mur, une fois il a meme menacer ma mere avec un couteau mais le plus souvent il s’en prend a mon pere. Un peu avant noel il a etait encore une fois hospitalisé mais cette fois ci mais parents ont decidé de ne plus l’accepté chez moi il est donc parti vivre chez ces copains il disait que tout irais mieux si il vivait plus avec nous mais cela n’a rien changé aujourd’hui se retrouvant a la rue puisque ces copains l’ont viré mes parent ont decidé de le reprendre chez nous car il a promis encore une fois de ce soigner, cela fait une semaine qu’il est revenu et ces crises reviennent. Parfois j’ai vraiment envie qu’il se suicide, je ne peux plus le supporter des que je le vois je fais des crises d’angoisse je n’arrive plus a respirer et mes parent on l’air de s’en foutre completement. Je crois que je vais bientot devenir comme lui …

    #91654
    anonymous
    Participant

    bonjour au lecteur

    j’étudie actuellement cette maladie qui ravage chaque année de nombreuse personnes. toutefois il est normale que la schizophenie se manifeste autout de l’adolescence car c’est elle et toute la modiication celle met en route qui perturbe l’individu. parfoi il est vrai que cette foutu maladie gueurisse du jours o lendemain mais malheureusement cela n’est pas le cas de tou le monde. pas contre cette maladie peu ne plus aparaitre aprés 30 35 ans mais il faut toujours se méfier. si tu a tes parents qui sont porteur du gène de la schizophrénie tu peu lavoir aussi mais pas la développer, par contre si tu utilise des produit stupéfient tu peu la développer a tte age.
    bon courage a tous

    #93029
    super chenille
    Participant

    Je ne sais pas si mon message sera adapté à la discussion, mais tant pis je me permets.
    Il y a environ deux ans, j’ai un très bon ami à moi qui a eu des crises du genre de la shizophrenie, j’emet des réserve sur le diagnostic, parce que je ne suis pas medecin et qu’on parle souvent de schizophrenie pour un rien.
    En fait ces crises sont arrivées apres des prise de Datura, puis de champignons.
    La Datura est une plante vraiment dangereuse, voire mortelle mais que les jeunes consomment facilement car elle pousse partout. J’en ai moi meme consommé et je pense qu’il faudrai vraiment faire quelque chose pour prevenir les jeunes des risques qu’ils encourent ! On les bassinent avec le hash, mais il y a bien pire.
    Bref, tout ça pour dire que peut etre qu’il faudrai se pencher sur les prises de drogues dures (meme occasionnelles), qui pourrait parfois accentuer voire déclencher des crises schizophreniques. En plus, les parents et la famille ne sont jamais au courant et ça ne les aide pas à comprendre !
    Pardonnez-moi si mon message est hors sujet, mais j’ai trouvé des similitudes dans vos messages avec des choses vécues.
    bon courage

    #93369
    anonymous
    Participant

    Bonjour

    j’ai fait des depression à plusieurs reprises, et encore la je suis dans un etat pas possible je deressonne et perds ma memoire active et à court therme.

    je ne me souviens que du negatifs et n’arrive pas à m’en sortir.

    Que dois je faire??

    Merci

    xavier

    #93605
    anonymous
    Participant

    salut,
    j’ai lu votre message, j’ai le meme probleme mon frere du jour au lemndemain les medecin nous ont dis que c’est la schizophrenie, a cause de ca moi meme j’ai eu des probleme de depression, je manger plus je dormé plus, bon la on s’est adapter mais saches que avec le traitement il va mieux, il faut juste qu’il sui le traitement c’est une maladie qui atteint 1% de la population mondial, moi je suis au maroc et on a pas les moyen no association pour pouvoir parler de ca, pour accepter son etat j’ai suivi moi meme chez un psy,
    la il va mieux avec le traitement, bien sur il des bas de temps en temps mais ce n’est pas comme le debut

    bonne chance et e comprend votre situation

    #93991
    frew
    Participant

    mon fils a inauguré ses 18 ans par une rupture sentimentale, des deuils successifs dans notre entourage très proche, et des bouffées délirantes qui l’ont mené plusieurs fois à l’hopital, sans qu’aucun des soignants ne prononce le mot de schizophrénie ni même aucun autre commentaire d’ailleurs. Une seule consigne, la prise de neuroleptiques qu’il ingurgite depuis 6 ans (son nouveau psy dit aujourd’hui qu’il est dommage que l’on ait pas interrompu ce traitement avant car maintenant il semble condamné à le prendre à vie..)
    Les dégats se sont plutôt amoindris, puisqu’il entame aujourd’hui une vie professionnelle,différente de ses rêves d’origine mais liée à l’effort et l’endurance. Le pire c’est le vide affectif créé par la fuite des anciens copains et copines, celle aussi de la famille et de l’entourage actuel qui élimine vite les cas « à part ».
    En tant que mère, j’ai porté et je porte chaque jour et en me penchant sur ce passé douloureux, je mesure le progrès, l’équilibre fragile certes mais encourageant, engendrés par l’amour tout court. Ecouter, donner, patienter, partager.. c’est la clé, un début de guérison en tout cas.
    Pour cela, ne pas avoir peur de tout ce que la société rejette: l’inconnu.
    Derrière la folie, appelons la par son nom, il y a la perte de repères dans une société inhumaine (et dans ce cas, bienvenus au club!), une innocence brisée mais dont chaque être humain digne de ce nom peut contribuer à recoller quelques morceaux.
    Persévérer, être solidaire, apporter la joie envers et contre tout= celle de chaque instant et de la beauté du monde qu’il appartient à chacun de nous, malade ou « sain » de voir, AIMER, partager… VIVRE et FAIRE VIVRE ou REVIVRE. C’est ce que cette maladie (comme d’autres) doit avant tout nous apprendre
    C’est vrai, c’est dur, c’est incompréhensible, mais c’est comme ça. Alors faisons avec et n’oublions pas d’être avant tout ouverts à tous au lieu de nous isoler à cause de…
    Le vrai fléau n’est pas la schizo ou tout autre symptome idem, c’est la peur ou l’indifférence des autres.

    J’ai rejetté la formule cotorep et celle d’associations assimilant mon fils à des cas désespérés et le fixant à jamais dans un isoloir. Son intégration dans le monde du travail sans mettre aucun handicap en avant me donne aujourd’hui raison. D’un autre côté, je perçois aussi la faille d’un système reposant sur ma seule volonté (ou presque) et ma « santé ». Quelle autre solution? Avez vous connaissance d’associations dont l’écoute et la joie sont le coeur?
    (sur Lyon?)

    #115622
    letititi
    Participant

    si tu veux je pourrai te dire longuement pourquoi ton frère a changé et pourquoi il peut redevenir ce qu’il était. Ce serait juste un peu long, mais s’il le faut. En fait je ne crois pas à la shyzo définitive, ou il faudraitr vraiment qu’il soit décervelé, ce qu’il n’est pas.En fait il a eu une mauvaise passe et c’est tout, et le tout est de se dire que c’était simplement ça. Les médecins quand à eux restent seuelement des médecins et on ne peut guère attendre forcément autre chose d’eux. Quel que soit l’état de ton frère, bien sûr que ça peut changer, c’est juste une affaitre de temps, tde prise de conscience, d’actes et de décisions aussi.
    Moi même j’ai déconné autrefois (fumette, etc) et tout le monde me voyait perdu à tout jamais. Par contre, il y en avait un qui ne se voyait pas perdu: moi.
    Actuellement je bosse , je ne fume plus depuis preque vingt ans ni ne bois, j’ai des amis corrects,tout va pour le mieux. Certes, je ne rattraperai pas mes vingt ans, mais c’est un parti à prendre et des décisions à prendre.
    Ton frère ça peut être la même chose , en plus il est jeune donc il a un max de chances.
    je reste à ta dispo si ça t’inspire
    bon je dois foncer car le boulot m’attend,
    peut être à +
    letititi

    #115625
    letititi
    Participant

    tiens, si ça peut te faire réfléchir (et les médecins aussi:) je considère que Napoléon était à sa façon schizo, comme tous les mythos de ce monde, genre de gens qui croient qu’ils sont les puissants alors même que ce sentiment de puissance dépend précisément d’autrui…………!!!
    les médecins sont dans le vrai jusqu’au moment où ça s’arrête…et il ne faut pas oublier que les schyzos sont « aussi » créés par nos sociétés, gérés par nos sociétés, et que tout un tas d’organismes ou de fonctionnaires mangent et font construire leur maison, se trouvent un sens de vie gra^ce à ces pseudo ou réels malades.
    Je ne nie pas qu’il y a des gens qui sont mal dans leur peau ou même dangereux, qu’ils soient médecins ou patients..! mais je dis qu’il faut
    rester conscient ..envers soi même et autrui, et s’accepter ces lucidités là.
    moi j’ai une tante psychologue de métier l’une n’est pas mariée car elle dit qu’elle a entendu et vu trop d’horreurs, et l’autre est un tyran à domicile , elle croit avoir raison sur tout tout simplment parce qu’elle est psy, ses enfants sont déséquilibrés et deux sont sans emploi et son mari est terrorisé à l’idée de lui confier quoique ce soit.
    Bien sûr il y a des gens bien et pas bien dans tous les métiers, mais garde ta réflexion dans son sens large, tu auras tout à gagner.

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