On garde un souvenir de rêve lorsqu’il y a tension.
Le rêve présente au moins deux aspects différents : il y a les rêves que je qualifierai de physiologiques et qui font partie de l’architecture du sommeil, mais il y a « en extra » les rêves laissant une trace mnésique. Sont-ils de même nature ?
On évoquera un parallèle, sans aller jusqu’à la comparaison : la respiration, la digestion, la fonction cardiaque s’exercent ordinairement quasiment à notre insu dans le silence des organes ; or ces fonctions peuvent être affectées par divers facteurs dont notre émotionnel. La personne concernée sera apte à reconnaître une modification du « cours » d’un tel organe, ce dernier exprimant généralement un « quelque chose » d’adaptatif, une tension, un travail particulier. En analogie peut-on transposer cette adaptabilité fonctionnelle au rêve-qui-se-manifeste ?