Home › Forums › Psychologie – Psychiatrie › j ai n ai plus envie de vivre
- Ce sujet contient 80 réponses, 17 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par calimerooo, le il y a 14 années et 11 mois.
-
AuteurMessages
-
2 février 2009 à 19h25 #49198calimeroooParticipant
a tout ceux qui vont lire se message je suis desolé
je ne suis pas heureux de vivre je suis malheureux
depuis des annee ca va mal et personne na reussi
a me faire aller mieu
la au moment ou je vous ecrit jai une envie de vomir terrible
je suis plus moin meme depuis des annee je suis detruit
je suis vider une machine qui lutte
je peux pas parler a mon pere depuis des annee et la voila que ca commence a faire pareil avec ma mere
ma soeur quand elle c est pareil depuis quel est marié plus de lien
se parle plus
ma grand mere en maison de retraite
je suis seul personne a qui parler les weekend sont tres long
et les semaines au travail dur car personne ne voit que je souffre
je nai pas de copine remarque faut dire que jen ai jamais eu
on se dit toujours ca iras mieux mais maintenant ca fait des annee que ca dure
une fois j ai pris une arme dans le garage en pleur jai pas appuyer sur la detente mais le temps passe plus jen ai envie
je suis bourrer de medicament qui ne servent a rien
je me demande bien pourquoi je suis sur terre
JE VOUDRAIS M ENDORMIR ET PLUS ME REVEILLER2 février 2009 à 19h54 #132064la-fée-clochetteParticipantBonsoir calimerooo,
Hélàs, votre histoire est le lot de beaucoup ( et je ne généralise aucunement votre situation, ici ), pas de contact avec la famille, seul, et on se demande si un sommeil salvateur pourrait nous emporter vers de meilleurs paysages…
Il y a des douleurs qui sont au-delà de toute chose, qui sont viscérales et se sont les plus difficiles à exprimer parce qu’il faut les entendre pour les comprendre et comprendre pour les entendre…
Ces souffrances se sont ancrées dans vos entrailles, d’où l’expression » ça vous prend aux tripes » et les expressions ne sont jamais anodines, d’où votre envie de vomir, » vider ce que vous avez sur le coeur « , c’est comme-ci vous en étiez dépendant.
Avez-vous sufisamment d’aisance pour parler à ce prescripteur du traitement qui est inefficace ? Ne peut-il pas changer les molécules ?
Lorsque l’on a une envie de vomir, comme la vôtre, il est bon d’y cèder, c’est que des souffrances veulent sortir, mais vous avez peur de les laisser partir ( c’est tout à fait légitime ), car elles vous laisseront un vide, mais sachez que ce vide sera réinvesti par de meilleurs augures, une place dans un organisme ne reste pas longtemps vide, le tout est de ne pas absorber comme une » éponge » les souffrances qui se présentent, là où elles savent entrer…Je sais que c’est facile à écrire, mais tellement difficile à pouvoir réaliser, je le sais.
C’est très bien d’avoir pu formuler la prise de cette arme pour vous en servir afin de vous endormir…Pouvoir formuler, exprimer, dire, même avec ses propres mots et très important, c’est le début d’une compréhension, et c’est les sortir de l’esprit pour les jeter par la parole.
Et je vous en prie, ne soyez pas désolé de vos écrits, qui aurait assez de cran pour jeter la première pierre ???????
Sur le site, on lit, on entend et on soutien, on aide, mais jamais on ne juge, tout un chacun peut exprimer ce qu’il a à dire, même si c’est de la colère, et les yeux offusqués n’auront plus qu’à se tourner…
Etre sur terre ? C’est la question existentielle dont la réponse ne vous sera donnée qu’au crépuscule de votre vie, chaque être cherche La Vérité, il ne trouve que des vérités, mais l’Ultime, La Vraie n’est révélée qu’au commencement réel de notre vie…
Avez-vous des personnes avec qui vous pourriez parler ( échanger quelques mots autre que des banalités qui nourrissent notre quotidien nous satisfaisant, pensant avoir fait une bonne discussion constructive ) sur votre lieu de travail ?
Par quoi êtes-vous détruit ? Qu’est-ce qui vous a vidé ?
Parlez, écrivez, criez votre colère, hurlez, vous en avez le droit…Ne vous faites pas prendre au piège de la tour de verre, les cris n’en sortiront pas, plus et si vous avez encore assez d’énergie, cassez cette tour, commencez par la fissurer, faites y pénétrer l’air…
2 février 2009 à 21h16 #132073calimeroooParticipantles traitement j en ai pris plusieurs sans succes je prend 2 a 3 lexomil jour les ad jen ai pris plusieurs sans succes le dernier me rend marteau
la j ecris je suis dans ma chambre je misole a table je me suis depeché de manger je ne peux plus parler c est dur
je ne peux pas regarder les gens en face
quel age vous avez fee clocette?
j ai l impression de ne pas etre come tt le monde d etre ds un autre monde
jai commencer a aller mal a 17 ans j en ai 26 27cette annee
merci fee clochette3 février 2009 à 10h23 #132098la-fée-clochetteParticipantBonjour calimerooo,
J’en ai 38.
Le Lexomil* est apparamment inefficace pour vous, votre souffrance est trop profondèment ancrée pour qu’il puisse avoir une quelqconque action bénéfique.
Il est certain que c’est un anxiolytique dont vous avez besoin, et non d’un AD. Mais le Lexomil* ne vous aidera pas, voire il vous faudrait un recapturateur de sérotonine ( type Zoloft*, Sertraline*,…), c’est en résumé un traitement qui recapture la sérotonine responsable » des idées noires » par le cerveau, en évitant que le cerveau les recapture, vous allez mieux.
De plus Lexomil* ( ou Bromazépam* = générique ) est un dérivé de benzodiazépine qui crée une dépendance.
Le fait de ne pas vouloir regarder les gens en face fait partie intégrante, comme l’isolement de votre souffrance viscérale.
Chez les garçons, 17 ans est un stade qui peut être difficile à passer, des inquiètudes, des questionnements, des incompréhensions, des non-dits,…Car il y a des prises de conscience qui ont besoin de réponses à cet âge, on est pas encore adulte, on a le droit de ne pas comprendre et de questionner et est en droit de recevoir une réponse, mais encore faut-il, qu’en face, la réponse puisse être donnée et l’on a aussi le droit de pas avoir de réponse, le droit de ne pas savoir répondre. Tout ceci non exprimé puis non expliqué peut avoir des conséquences paroxystiques des années après.
Le fait que vous mangiez vite est aussi le fait de vouloir rapidement avaler ce mal-être pour vous sentir mieux et par là, également, vous étouffer ce qui veut sortir ( je ne veux plus parler, c’est dur = avez-vous écrit ).
Oui, c’est dur de ne pas pouvoir parler pour avoir une réponse, une attention exclusive entendue par une question. Les enfants ou les ados posent beaucoup de questions, mais parfois, ils posent une réponse mais n’y attendent pas de réponse, c’est juste l’attention de l’interlocuteur qu’ils ont voulu capter, donc des réponses sont parfois inutiles mais un regard indispensable.
Depuis combien de temps prenez-vous 2 à 3 Lexomil* / jour ?
Vous êtes comme tout le monde, et êtes bien dans ce monde, c’est la perception que vous en avez eu à un moment donné qui a changé « la donne » et vous êtes resté sur cette perception qui vous sécurisait dont vous aviez les repères. Maintenat, à 26-27 ans, vous prenez conscience que votre monde n’était peut-être pas Le monde, et cela vous effraie, et la meilleur défense est de vous réfugier dans celui que vous aviez en repère ; toute la difficulté va être de faire accepter à votre inconscient que son monde n’est pas celui qui se joue autour de vous, et ça cela va être difficile, vous allez avoir peur, vous mettre dans des colères car la souffrance à ce moment-là va vouloir sortir, et tout ce qui est entré comme souffrance avec violence, sans en avoir conscience, peut sortir avec violence, et c’est à cet instant que la peur peut s’installer est donc générer une colère. Mais tout ceci est un processus normal.
3 février 2009 à 13h26 #132118calimeroooParticipantvous parler bien!!! merci
lexomil depuis environ 2 ou 3 ans pour les anti dep j ai deja essayer le zoloft le dernier cete le seroplex!!!
vous parler de la colere maintenant c est tout les jours que je fait des crise de colere alors que c est pas moi au fond mais c est comme si je pouvait pas le controler ca pose probleme car on me voit comme je suis pas en realité et ca aussi c est dur
pour ce qui est de lexomil je sais que j en suis dependant
j avale n importe quoi n importe coment des plante les anti dep aussi
mon toubib sans fou et voit rien
j ai tout les jours mal a la tete envie de vomir fatigué
je peux meme pas aller dans les magasin ou en ville3 février 2009 à 13h54 #132123la-fée-clochetteParticipantRe-bonjour,
Alors, cette colère est le meilleur atout que vous puissiez avoir dans votre situation, ce sont des souffrances qui veulent sortir, comme je vous l’ai expliqué, c’est un processus dit normal, ces souffrances ou cette souffrance en essayant de vous quitter, arrache ce qu’elle trouve sur son passage, et c’est psychologiquement très douloureux ( car tout ce que j’écris est du domaine du psychologique et de la symbolique pour les expressions que l’on pourrait entendre comme anodine, mais qui sont d’une grande richesse symbolique de ce qui se passe à l’intérieur de l’être, et j’y suis très atentive ), il faut donc, essayer de la laisser sortir, c’est tout ce qu’elle demande, sortir de ce corps qui ne lui correspond plus parce que ce corps a grandi, a évolué, elle n’y a donc plus sa place, si vous la laissez sortir, ce sera certes au prix d’une grande souffrance sur le moment car c’est comme une vie qui sort, c’est l’accouchement d’une souffrance ( même si vous êtes un homme ) est c’est très douloureux.
Si vous sentez une gêne dans les intestins ( pas une douleur ) comme une lourdeur ou un brassement, la gorge qui pique ou qui » gratte « , une toux, cette envie de vomir, un mal de tête, c’est une » chose » ( parole, regard,…) que vous avez eu du mal à avaler, que vous n’avez donc pas pu digérer et qui vous prend » aux tripes « ( = désagrément intestinal ). Ce ne sont ni plus ni moins que les symptômes d’une souffrance qui veut vous quitter et ce n’est pas évident de lui cèder, mais il faudrait pourtant réussir à le faire, d’où cette envie d’avaler n’importe quoi pour faire passer ces symptômes et étouffer cette souffrance drapée de douleur. Le seul moyen est de la laisser sortir par la colère, le vomissement car elle est bloquée actuellement au niveau de la gorge,…
Ces crises de colères sont des luttes qu’opposent votre corps à votre psychologique qui ne veut pas perdre ce qui a été ses repères depuis dix ans, il faut que vous luttiez contre lui ( votre psychologique ) parce que ces souffrances ne sont pas les vôtres, vous vous les êtes appropriées à un moment de votre vie où vous aviez besoin de réponses, d’attentions, et c’est la seule réponse que vous avez pu trouver inconsciemment, absorber des souffrances, vous sentir souffrant pour recueillir cette attention, ce tendre sentiment…
Donc, calimerooo, essayez de laisser sortir celle-ci, tout au moins…Et de la façon dont elle le décide, cèdez-lui cela…Elle est prête, elle est dans votre gorge, la gorge n’est pas si loin de la sortie ( si je puis dire ), vomir peut être aussi du domaine du symbôle, ce n’est pas forcèment le faire que physiquement…
Vous dites, ce n’est plus moi, ce n’est peut-être plus vous…ou peut-être est-ce vous qui essayez de revenir… Cet ado de 17 ans veut vous quitter car ce qu’il voit de ce qu’il a été ne lui correspond plus, il a toujours 17 ans mais il prend conscience, peut-être qu’il en a maintenant 26-27 et qu’il est temps qu’il s’envole vers d’autres horizons pour que l’homme de 26 ans puisse, lui, s’épanouir…
3 février 2009 à 19h08 #132183calimeroooParticipanta 10 ou 11 ans pour vous on est encore on enfant?
3 février 2009 à 20h10 #132192la-fée-clochetteParticipantBonsoir calimerooo,
A 10 ou 11 ans, on est pile sur un autre stade difficile à passer pour certain, on peut encore être un enfant et aussi être un pré-ado, c’est cette limite qui est difficile pour l’être de cet âge.
Comment vous sentez-vous ce soir ?
3 février 2009 à 20h17 #132194calimeroooParticipantje me suis deja imaginer en fermant les yeux sauter dans le vide ou pointer un pistolet et apuyer sur la gachette
je suis rentree les soir en prenany un verre de whiski seul defoit
en pleurant
je m aime pas
je dois vous souler3 février 2009 à 20h19 #132195calimeroooParticipantce soir mal comme d habitude pas de nausee mais lourd epuise
3 février 2009 à 20h34 #132198la-fée-clochetteParticipantRe-, calimerooo,
Comment cela, vous devez me saouler, ne vous ai-je pas écrit plus haut que l’on est là pour soutenir, aider sans jugement…
J’aurai très bien pu ne pas répondre à votre discussion, mais ce n’est pas mon habitude, un mal être doit être entendu.
Que vous buviez un, deux, trois Whisky, qui vous jettera la première pierre, qui ne l’a pas fait un soir de désespoir ?
Je sais que vous êtes épuisé, je sais que c’est dur, que c’est lourd à porter, je sais.
Et comment avez-vous réagi au fait de vous jeter dans le vide ou d’avoir appuyé sur la gachette ( ou détente ? ), lorsque vous avez rouvert les yeux ?
Le fait de ne pas avoir de nausées est déjà bien, vous sentir lourd est normal, en discutant ( par écrit ), avec moi, vous avez chamboulé vos souffrances, elles ont bougées, et c’est ce qu’il fallait ( attention, je ne dis pas explicitement que vous allez mieux ), vous êtes encore mal, mais sans nausées, et c’est l’effet recherché.
3 février 2009 à 20h48 #132202calimeroooParticipantau j en aurais d autre nausee je le sais
coment j ai reagit je sais pas vraiment il me semble c est un soulagement mais quelque chose m empeche de le faire
vous ete psy
vous sentez des chose
ques ce que vous sentez chez moi3 février 2009 à 21h16 #132212la-fée-clochetteParticipantRe-,
Je sais que vous aurez d’autres nausées, vos souffrances ont bougé, mais elles sont encore là, vous ne les avez pas laissez sortir et cela ne se fait pas comme cela quand on le décide, c’est plus complexe que cela, il faut déjà que vous ayez une prise de conscience de vos douleurs, de vos souffrances, d’où elles viennent, où se sont-elles installées,…C’est une introspection difficile qu’il faut réaliser sur vous-même, et ceci n’est pas aisé du tout…
Non, je ne suis pas psy, je ressens beaucoup de souffrances en vous, un mal-être viscéral qui hurle au tréfonds de votre âme et qui vous ronge, qui vous épuise, parce que vous ne savez pas comment l’exprimer, comment le dire tout simplement avec vos mots à vous, je sais cette souffrance et à quelle point elle peut être dévastatrice, un peu comme une bombe qui aurait implosé mais dont l’onde de choc serait restée confinée à l’intérieur de votre être ; voilà ce que je ressens pour vous. Vous pouvez vous dire, c’est facile, je l’ai écrit, non, vous le vivez et vous souffrez…
Ce qui vous empêche de le faire, de sauter dans le vide ou de vous tirer une balle dans la tête, c’est peut-être l’appel de la vie, tout n’est pas perdu, mais tout sera difficile, et puis ce sont deux gestes d’une violence inouïe, vous pouvez, par cette imagination essayez de défier vos soufrances pour les comprendre…Ce sont des gestes d’une telle douleur et tellement difficiles à se faire sur soi-même…
La meilleure solution est d’écrire, ne cessez pas d’écrire, écrivez tout ce qui vous passe par la tête, c’est souvent l’expression des souffrances qui passent par la gorge, mais pas forcèment pour sortir, pour dire qu’elles sont là. Et ça c’est déjà un grand pas sur le chemin.
4 février 2009 à 19h06 #132326calimeroooParticipantj ai commencer le seroplex enfin je le prenait mais pas comme il faut
et je prend lexomil
aujourdhui j ai vu mon psycologue5 février 2009 à 9h10 #132353la-fée-clochetteParticipantBonjour calimrooo,
Et comment vous sentez-vous après cette séance de psychothérapie ?
Avez-vous eu de nouvelles nausées ? De quelle intensité ?
Essayez de prendre comme le prescrit le médecin votre traitement, c’est très important car cela vous permet d’être maître de votre santé et vous donne une responsabilité quant à la gestion de vos souffrances ; ceci dit, si vous oubliez une prise ou qu’elle n’est pas correctement prise, ce n’est pas grave, vous essayez, vous êtes sur le chemin d’un renouveau et ce renouveau est du domaine de l’inconnu, vous avez le droit inconsciemment de ressentir une certaine peur. Car l’inconnu fait peur puisqu’on ne le connaît pas.
Avez-vous ce qu’on appelle un pilulier de semaine ( donc un semainier ), pour y mettre votre traitement, c’est une organisation supplèmentaire qui peut vous aider, il se vendent en pharmacie. Cela évite d’avoir toujours à » dépelliculer » les médicaments dont le geste à une connotation de maladie, répèter ce geste plusieurs fois par jour peut fatiguer et renvoyer cette souffrance.
Soutien sincère, calimerooo. Continuez d’écrire, c’est cela aussi déposer ses souffrances sur le site, ici, en l’occurence, mais vous pouvez écrire sur papier les mots que vous ne voulez pas dire sur le forum, ceci aussi est normal et vous en avez le droit.
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.