hernie hiatale et complication

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  • #33824
    mapi
    Participant

    j’ai une hernie hiatale avec beance cardiale decouverte en janvier dernier,
    a part un traitement au mopral on ne m’a rien donne d’autre,
    par contre en faisant les examens pour rechercher une fatigue intense survenue en meme temps on a decouvert que j’avais le cmv
    je suis restee un mois et une semaine en arret de travail tres tres mal et surtout tres tres fatigue,
    aujourd’hui je suis a nouveau en arret de travail pour une fatigue survenue subitement sans raison apparente sauf trois mois de travail consecutif et une vive emotion du a un evenement grave nous ayant beaucoup touches concernant une collegue de travail
    apres une prise de sang celle ci revele une infection
    le docteur me confirme une infection mais ne sais pas d’ou cela vient
    que dois je faire? il m’a juste prescrit du mopral et me deconseille de fumer
    a l’heure actuelle cela fait deux semaines que je suis en arret de travail et j’ai mal a l’estomac et je me sens toujours aussi fatiguee cela me fait tres peur
    pouvez vous m’aider a y voire un peu plus clair ou m’aider a trouver une solution a cette infection
    merci par avance a tout ceux ou celles qui voudront bien me repondre
    impatiente de vous lire
    a bientot

    #83129
    anonymous
    Participant

    En quelques mots le cytomégalovirus appartient à la famille des herpès virus responsables de la mononucléose infectieuse. Le varicelle zona quant à lui est responsable de la varicelle et du zona et le virus herpès simplex est responsable de l’herpès. Dans l’ensemble il s’agit d’un virus qui porte un brin d’ADN et qui contamine uniquement lettre humain. Dans l’ensemble les infections à cytomégalovirus sont inapparentes. Environ 80 % des adultes rencontrent le virus et 20 % contaminent ou ont la capacité, le potentiel de contaminer les autres individus. En effet, le virus est présent dans de nombreux liquides de l’organisme comme par exemple le sang, la salive, les urines, les glaires, le lait maternel, le sperme etc.
    Les virus, après infestation de départ, persistent à l’intérieur de l’organisme mais sous une forme inactive, dans les cellules du corps, en particulier les macrophages. Ce virus se réactive dans certains cas, en particulier quand le patient présente une immunodépression c’est-à-dire quand ses capacités immunitaires sont en baisse. C’est le cas entre autres en cas de greffe d’organe, de grossesse, de leucémie, de stress, de contrariété (peut-être votre cas) très importante, de fatigue, de sida etc.. Dès cet instant le virus se multiplie et entraîne l’apparition de lésions à l’intérieur de l’organisme. Chez un adulte jeune ou chez un enfant le plus souvent l’infection est asymptomatique c’est-à-dire n’entraîne l’apparition d’aucun symptôme. Quand elle devient apparente l’infection entraîne l’apparition d’une fièvre qui se prolonge. L’examen du patient montre la présence de ganglions, d’une rate grossie de volume. Les examens de sang et en particulier le dosage des enzymes du foie montre une augmentation de ceux-ci.
    L’affection congénitale au cours de la grossesse est fréquente, elle concerne environ 1 % des nouveau-nés et est en générale bénigne. Il existe des formes graves qui sont appelées les maladies des inclusions cytomégaliques. Cette pathologie touche essentiellement un nouveau-né sur 10 000 et entraîne l’apparition de malformations de l’embryon et en particulier de son système nerveux central, de ses poumons et de son foie. Dans certains cas les complications sont moins importantes.
    Chez l’individu immunodéprimé l’infection se réactive sous forme de choriorétinite nécrosante. Il s’agit d’une atteinte des yeux qui est grave et susceptible d’aboutir à une cécité c’est-à-dire que l’enfant ne voit plus. Il peut également présentait des colites ulcéreuses avec de la diarrhée accompagnée de sang et de la fièvre. Certains enfants présentent également une atteinte des poumons.

    L’infection à cytomégalovirus, pour laquelle il n’existe pas de vaccin, nécessite des traitements antiviraux qui sont efficaces. Ceux-ci ne sont utilisés que pour les patients immunodéprimés car leur vie est en danger. Pour les autres cas, l’utilisation des médicaments étant malaisée. Médicaments ne s’emploient qu’en perfusion et sont toxiques pour la moelle osseuse. Il s’agit du Cymévan (DHPG). D’autres molécules, médicaments, sont utilisés également. Il s’agit du foscarnet Foscavir). Ce médicament est utilisé en perfusion et il est toxique pour le rein. Ensemble ces traitements ne guérissent pas définitivement contre le cytomégalovirus et n’empêchent pas les récidives. Ils ne sont donc utilisés que pour une infection en cours.

    #83357
    mapi
    Participant

    merci pour votre rapide reponse
    toutefois pouvez vous me fournir les complements d’informations suivants
    a savoir : vous serait il possible de me guider vers d’autres examens complementaires pouvant confirmer ou inflechir le diagnostic de mes douleurs a l’estomac et surtout cette grande fatigue
    sachant que j’ai deja fait une prise de sang a deux reprise , une en janvier determinant le cmv et une dernierement demontrant une infection me dit mon medecin
    ayant fait une fibroscopie ayant pour resultat la decouverte une hernie hiatale avec beance cardiale complexe mais sans autre signe m’avait dit le spécialiste de cette examen
    une radiographie abdominaux pelvienne n’ayant rien decelee
    examen que mon medecin vient de me represcrire en me disant que si mes symptomes persistent , il a l’intention de me renvoyer au gastrologue ayant deja diagnostiquer en janvier la cause de mes maux par la presence du cmv
    voyez vous d’autres examens pouvant m’eviter de me poser tant de questions sur la realite de mes maux et permettant d’envisager un eventuel traitement
    vous en remerciant par avance
    dans l’attente de votre reponse

    #83571
    anonymous
    Participant

    Ainsi que je vous le disais précédemment, un épisode susceptible de modifier l’équilibre psychoaffectif est susceptible d’engendrer ou de déclencher un processus de réactivation de type infectieux. C’est la raison pour laquelle il faut peut-être orienter l’étiologie ou le traitement de votre affection vers une prise en charge psychosomatique.

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