Epanchements séreux de Morel Lavallée au niveau de la jambe

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    Loua
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    1/ Exposé du cas

    Je suis tombée dans les escaliers, en juillet dernier. J’ai subit un traumatisme résultat d’une chute tangentielle, au niveau de ma jambe gauche, partie molle coté postéro-externe, sans avoir engendré ni plaie, ni douleur remarquable.
    Après trois semaines, et suite à une station debout prolongée, j’avais la jambe gauche très énorme (par rapport à celle droite) et l’emplacement du traumatisme prend la couleur rouge et dégage une chaleur et une sensation de brûlure très localisées. Les glaçons et les jambes allongées m’apportent un soulagement ponctuel.

    En un premier temps, deux chirurgiens (Chirurgie Orthopédique et traumatologique et chirurgie générale) que j’ai consulté, m’ont soumis à un traitement par antibiotiques et anti-inflammatoires. En deuxième temps et après cinq jours sous ce traitement, je suis allée consulter un médecin du sport pour avis, surtout que les premiers symptômes n’ont cessé de s’accentuer. Sous conseil de ce dernier, j’ai consulté un radiologue pour vérifier s’il y a une fissure osseuse ou non. Ce dernier, a identifié une phlébite (thrombose veineuse superficielle) et par conséquent, j’étai sous-mise à un traitement par anticoagulants, pour une période (globale) de trois semaines. Ce dernier a réduit le gonflement mais, légèrement la chaleur et la sensation de brûlure. La peau, au niveau du traumatisme, a pris la forme d’un creux avec un tissu cutanée épais, dur et de couleur brune. C’est pendant cette période et à presque deux mois de la date de la chute, que j’ai mise des contentions élastiques (catégorie II), sous conseil de médecins angiologues.

    Après presque trois mois, et à l’occasion d’une visite de contrôle, un médecin angiologue me confirme qu’il ne s’agissait pas, en fait, d’une phlébite mais, plutôt de formations kystiques sous cutanées. Aussi, il trouve une autre au niveau de la jambe droite. Ainsi, plusieurs hypothèses étaient plausibles et à ce stade, il a proposé la ponction pour identifier la nature.

    Le 29/12/2014 (six mois après l’accident), j’ai exposé mon cas à un médecin physique qui m’a été prescrit pour un massage soulageant d’un effet de fibrose musculaire/sous-cutanée. La fibrose m’a été diagnostiquée comme la source d’une démangeaison qui n’a cessé de me déranger au niveau de l’emplacement du traumatisme. Ayant un diplôme en Médecine du Sport, ce médecin m’a dit que les formations kystiques doivent être des épanchements séreux de Morel Lvallée. Il m’a prescrit quinze (15) séances de massage circulatoire et des exercices d’étirement pour les tendons, dont l’objectif est d’éliminer/réduire la fibrose et éventuellement de faire dissoudre/absorber ces épanchements séreux. Encore une fois, un anticoagulant superficiel m’a été prescrit et utilisé pour le massage.

    Le 09/02/2015 (sept mois après l’accident et juste après avoir finit les séances de massage), j’ai visité mon médecin angiologue pour un contrôle et je lui ai transmis l’interprétation du médecin physique à propos des formations kystiques : il confirme l’identification de mon cas au Syndrome de Morel Lavallée.
    L’écho-doppler de contrôle retrouve, à cette date (09/02/2015), des formations sous cutanées, hypoéchogènes à contenu transonore, situé au tiers inférieur de la face postéro-externe de la jambe, de taille et de forme différentes dont le calibre varie de 5 mm à 20 mm sans aucun signal vasculaire, évoquant un syndrome de Morel Lavallé. Il note aussi, la présence du coté droit d’une petite formation sous cutanée kystique de 3 mm de calibre. Mon médecin angiologue me propose de ponctionner la forme la plus grosse. C’est la première fois qu’il lui arrive de traiter ce type de maladie.

    En ce qui concerne l’état de la peau, il est à dire qu’avec le temps, l’épaisseur et le durcissement sont réduits laissant sentir, avec la touche, les formations kystiques (dures). La couleur brune, au niveau de l’emplacement du traumatisme, persiste. La chaleur dégagée par l’emplacement traumatisé semble disparaître après les séances de massage. Toutefois, une sensation de pincé est de temps en temps ressentie, surtout en marche accélérée. Je continue à porter les contentions élastiques, sans quoi, la sensation de pincé et le gonflement de la jambe ont tendance à croître.

    2/ Principales interrogations

    Je me trouve indécise à propos de la ponction de l’épanchement le plus gros, chose qui m’a été proposée par mon médecin angiologue mais non conseillée par le médecin physique, pour des raisons de taille minime. Les démentions de cet épanchement s’étalent sur un plan de 20 mm/6 mm.

    Je souhaiterais avoir l’avis de personnes ayant eu ce genre de problème ou de professionnels de la santé sur les points suivants :

    1/ Y- t-il des dimensions minimales pour appliquer la ponction ?
    2/ Qu’en est-il des conséquences de la ponction ? La récidive ? Qu’en est-il du risque de reprise d’une taille plus importante ?
    3/ Qu’en est-il du risque de non traitement ? La surinfection ? La probabilité de l’évolution vers une tumeur ? Ces épanchements pourraient-ils disparaître spontanément en fonction du temps ?
    4/ Qu’en est-il de l’activité sportive vs repos ? La marche ?
    5/ Qu’en est-il des séquelles ? Tissus et couleur (brune) cutanés ? Fonctionnement des muscles ?
    6/ Sachant que je souffre d’une insuffisance veineuse, particulièrement au niveau de la jambe gauche (traumatisée) où il est observé un reflux tronculaire des saphènes externe : dans quelle mesure ce phénomène pourrait-il influencer l’évolution des épanchements de Morel Lavallée ?

    Merci d’avance.

    #167593
    Loua
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