Douleur à la fesse gauche

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15 sujets de 1 à 15 (sur un total de 15)
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  • #31479
    etoiledesneiges
    Participant

    Bonsoir.
    J’ai une douleur lorsque je suis assis à la fesse gauche au bout d’un temps variable, en général au bout de 20 à 30 minutes. cela depuis Plus d’un an.
    J’ai eu dans ma vie beaucoup de problème de dos, dont une hernie discale il y a plus de 10 ans et qui s’était résorbée;à la radio il apparait une usure assez nette de mes vertèbres.L4-L5, L5-S1.
    Je précise que je fait beaucoup de marche et que je n’ai jamais mal en marchant, mais toujours lorsque je reste en position assise.
    Ne supportant pas les anti- inflammatoire le docteur m’a prescrit du Paracétamol, me disant que je pouvais prendre ce medicament sans limite de temps.
    Effectivement avec ce medicament les douleurs cessent ou sont très limitées.
    Pour ma part j’ai arrêter les médicaments.
    J’ai eu aussi 30 séances de kinés en 1 an.
    Je pose cette question?
    Es-ce que ce mal à la fesse peut provenir d’autre chose que du dos sciatique.
    Merci de votre réponse.

    #79102
    anonymous
    Participant

    Bonjour étoile des neiges,
    Effectivement la douleur à la fesse gauche peut avoir de nombreuses causes. En dehors de la sciatalgie qui en fait serait une cruralgie, il faut également penser à une bascule du bassin, une tension anormale de muscles (moyen fessier entre autres) etc.. C’est la raison pour laquelle il faut consulter un médecin ostéopathe qui pourrait sans doute améliorer la situation. Sinon effectuer des examens complémentaires.Bon courage.

    #79165
    LOLA
    Participant

    bonsoir, je suis dans votre cas,meme cote,meme endroit,meme douleur,je ne supporte plus les trajets en voiture de plus de 30mn,sinon je me tiens la jambe et suis soulagee qu’en posant les pieds par terre.les sceances de kine ne donne rien,les anti inflamatoires non plus.il pourrait etre possible qu’une infection gynecologique ou un probleme intestinal en soit la cause.un sacnner serait surement interressant.j’irai de toutes façons jusquau bout car c’est un vrai handicap.si j’avais des infos nouvelles je vous le dirai.bon courage.

    #79172
    anonymous
    Participant

    Voici ce que j’ai trouvé à propos des douleurs dans la fesse. et de l’affection du nerf gynécologique

    LE SYNDROME D’ALCOCK

    Définition:

    Le syndrome d’ALCOCK est caractérisé par des douleurs ano-périnéales dues à l’atteinte du nerf honteux interne (ou nerf pudental) dans le canal d’ Alcock. Ce syndrome , décrit en 1987 (Amarenco) , est mal connu et donc responsable de nombreuses erreurs de diagnostic.

    Rappels anatomiques

    Le nerf honteux interne , branche terminale du plexus honteux , est formé par la réunion des racines sacrées S3 , et accessoirement S2 et S4. Il pénètre dans la fosse ischio-rectal par la petite échancrure sciatique , entre le ligament falciforme en bas qui se termine sur la partie antérieure de l’ischion . Le nerf parcourt la paroi externe de cette fosse dans le canal d’alcock, délimité par la branche osseuse ischio-pubienne de l’os iliaque en dehors et l’aponévrose dédoublée du muscle obturateur interne en dedans.

    La compression du nerf peut avoir des causes externes ou internes. Les causes externes sont soit la selle d’un vélo chez les cyclotourismes , soit les fixateurs au cours d’une intervention chirurgicale prolongée sur table orthopédique, soit le ligament falciforme refoulé vers le haut au cours d’une chute sur les fesses , ou d’une station assise prolongée dans certaines professions(VRP). Les causes internes sont une fibrose idiopatique , une inflammation ou une neuropathie préexistante facilité par le diabète , l’éthylisme , la polyarthrite rhumatoide ou l’insuffisance rénale des dialysés.

    Selon le lieu de compression dans le canal d’Alcock , les signes cliniques sont différents. En effet , au milieu du canal d’alcock le nerf se divise en deux branches.

    -Le nerf périnéal donne naissance au nerf périnéal inférieur qui se distribue aux sphincters externes de l’anus et de l’urètre (responsable de dysurie) et à la peau du périnée , du scrotum ou de la face inférieur de la verge, ou des grandes lèvres.

    -Le nerf dorsal de la verge ou du clitoris donne des collatérales aux muscles ischio et bulbo caverneux (responsables de troubles de l’érection).Ainsi que les paresthesies et les manifestations motrices.

    Signes Cliniques

    Les manifestations cliniques surviennent le plus souvent chez le sujet de 60 ans et surtout le sexe féminin. Elle sont de deux sortes , aiguës et chroniques

    1-Les manifestations aiguës

    Elle débutent progressivement des la compression, au cours de trajets en vélo par exemple. Il s’agit d’abord de brûlure , de pincement ou de sensations de corps étranger pelvien. Ultérieurement , surviennent des paresthesies douloureuses , uni ou bilatérales irradient parfois vers les bas du dos , les cuisses si elle sont intenses. Parfois impression de froideur de fesses. Fait essentiel ces troubles sont accentués par la position assise. Elle disparaissent lors de la marche et la position allongée. Cette absence de douleur la nuit évoque une origine psychologique d’autant qu’elles sont de moins en moins tolérées par le patient.

    2-Les manifestations chroniques.

    Elles sont sensitives et surtout motrice . Il s’agit de douleurs spontanées , permanentes irradiant dans tout le pelvis à type de brûlure toujours exacerbées par la position assise et se calmant en position debout ou à la marche. La encore il s’agit de douleur diurnes et posturales.S’y ajoute des manifestations motrices tels que rétention diurnes ou des troubles de l’érection qui surprennent beaucoup le malade. Elle sont expliquées par l’atteinte du nerf perineal qui innerve le sphincter externe de l’urètre et du nerf dorsal de la verge qui innerve les muscles des corps caverneux (ischio-et bulbo caverneux).Avec le temps des signes dépressifs peuvent apparaître.

    Examen clinique.

    L’état général est conservé ,Le TR pour un observateur averti , permet de trouver un point douloureux précis sur l’épine sciatique ou sur le bord medial de l’ischion correspondant au nerf honteux interne. La prostate est normale.

    Le diagnostic

    Il est toujours tardif ,4 ans en moyenne , il repose sur un seul examen car la biologie et la radiologie sont normales

    il s’agit des examens neurophysiologiques, qui mesurent la vitesse de conduction de l’influx nerveux dans le nerf honteux interne.

    On mesure la latence du réflexe bulbo caverneux , et du nerf honteux interne. Dans les deux cas après stimulation endorectale du nerf honteux interne sur l’épine ichiatique par des électrodes placées sur un gant spécial on recueille les potentiels au niveau des muscles bulbo caverneux ou au niveau du sphincter anal par l’index mis dans le canal anal. En cas de syndrome du canal d’Alcock la latence est augmentée , c’est dire que la vitesse de conduction est ralentie.

    Le traitement

    Le traitement est très simple. Il consiste en une infiltration du nerf honteux interne pas des anesthésiques locaux associés a des corticoides dans le canal d’Alcoock. Cette infiltration se fait sous scannographie. En cas d’échec de l’infiltration il faut lever la compression par voie chirurgicale.

    En conclusion.

    Devant une douleur périneo-scrotale , non étiqueté par les explorations habituelles , il faut toujours penser à une névralgie du nerf honteux interne avant de parler de douleur psychogéne.

    La négativité des examen complémentaire rassure à tort le médecin. Seule l’étude neurophysiologique du nerf honteux interne confirme le diagnostic. Le traitement consiste en une infiltration de lidocaine ou a une neurolyse chirurgicale.

    Réalisé le 12/8/97 par Gérard Kassibrakis d’après l’article du Dc Henri Michel (hôpital Saint-Eloi Montpellier) publier dans le numéro de FMC du Généraliste du 18/3/97.

    #79173
    anonymous
    Participant

    j’ai trouvé également ceci c’est pas mal non plus en ce qui concerne la douleur dans la fesse.

    HANCHE

    Partie 4

    Cet article fait partie d’une série vouée à l’examen physique
    de la hanche en clinique parus dans « L’Omnipraticien ».
    Partie 1 | Partie 2 | Partie 3 | Partie 4

    Première page | Hermès | Hanche

    ENTORSE DES ADDUCTEURS

    • Qu’est-ce qu’une entorse des adducteurs?
    Quelles sont les personnes atteintes et comment la diagnostiquer?

    Une entorse des adducteurs est, comme son nom l’indique, tout simplement un étirement des muscles adducteurs. L’équitation en est la cause classique, d’où l’appellation « entorse des cavaliers ». Le ski et le patinage sont d’autres causes fréquentes et, parfois, elle est causée en marchant par inadvertance dans un trou. La douleur est ressentie à la partie antérieure de l’aine ou à la face interne de la cuisse. La douleur peut être reproduite en demandant au patient de presser un objet (comme le poing de l’examinateur) entre ses genoux.

    Première page | Hermès | Hanche

    BURSITE ILIOPECTINÉE ET
    TENDINITE DE L’ILIOPECTINÉE

    • Comment diagnostiquer une bursite iliopectinée?

    Face à un problème de douleur à l’aine, la plupart des médecins de famille pensent à un trouble de la hanche, une hernie, une adénopathie inguinale ou une douleur référée comme dans la colique rénale. Rappelez-vous que les syndromes de surutilisation comme la bursite et la tendinite peuvent survenir autour de la hanche autant que dans les autres articulations. La bourse iliopectinée est située dans l’aine antérieurement à l’articulation de la hanche. Comme n’importe quelle bourse, elle est sensible à la palpation, et se présente généralement comme une douleur à l’aine. Évidemment, cette sensibilité n’est pas spécifique, donc le diagnostic en est un d’exclusion. Il faut le faire avec prudence et scepticisme. Dans ce contexte le rôle le plus important du médecin est d’éliminer la possibilité d’une pathologie plus sérieuse.

    • Comment diagnostiquer une tendinite de l’iliopsoas?

    Comme la bourse iliopectinée, la tendinite de l’iliopsoas se présente généralement par une douleur à l’aine. Le muscle psoas est un puissant fléchisseur de la hanche. En présence de tendinite, la douleur sera déclenchée par la flexion contre résistance. Demandez au patient de fléchir sa hanche tandis que vous essayez de l’en empêcher (fig. 157).

    Une autre pathologie importante qui peut donner un test positif avec la flexion de la hanche contre résistance du côté droit est l’appendicite.

    Si vous posez un diagnostic de tendinite de l’iliopsoas ou de bursite iliopectinée et qu’il n’y pas d’amélioration rapide, envisagez un autre diagnostic comme une fracture de stress, une fracture sans déplacement ou des métastases osseuses. Une scintigraphie pourra vous donner la réponse.

    Flexion de la hanche contre résistance
    dans l’évaluation de la tendinite de l’iliopsoas.

    Le patient assis ou couché fléchit sa hanche contre
    la résistance de votre main.
    Une des causes de douleur est la tendinite de l’iliopsoas.

    Figures 157
    • Que savez-vous des fractures de stress dans la région de la hanche?

    Les fractures de stress peuvent survenir dans la région de la hanche mais elles sont rares. De telles fractures sont généralement situées dans les branches du pubis ou au col fémoral. Le facteur précipitant est le plus souvent la course, mais cela peut aussi être une marche vigoureuse ou prolongée.

    Le patient se plaint habituellement de douleur à la partie antérieure de l’aine. La douleur, qui peut parfois être absente au repos et n’apparaître qu’à la course, peut persister durant des semaines ou des mois. En cas de fractures de stress du col fémoral, une fracture complète peut survenir si l’activité précipitante n’est pas cessée.

    Du point de vue du médecin de famille, il est important de penser à la possibilité d’une fracture de stress chez quelqu’un se présentant avec une douleur à l’aine après une activité intense. S’il n’y a pas d’évidence clinique d’une autre cause, comme une entorse des adducteurs, une hernie ou une adénopathie inguinale, une radiographie et une scintigraphie osseuse sont probablement indiquées. De plus, toute activité physique intense doit être évitée jusqu’à ce que la possibilité d’une fracture de stress du col fémoral soit éliminée.

    Première page | Hermès | Hanche

    FRACTURES DU BASSIN AVEC AVULSION

    • Qu’est-ce que les fractures du bassin avec avulsion?

    Ces fractures tendent à survenir chez les adolescents ou les jeunes adultes.
    Les trois sites de fractures avec avulsion les plus fréquents sont:

    • L’épine iliaque antéro-supérieure (muscle sartorius ou couturier)

    • L’épine iliaque antéro-inférieure (muscle droit antérieur ou droit fémoral)

    • La tubérosité de l’ischion (muscles ischio-jambiers)

    La présentation habituelle de ces fractures avec avulsion est une douleur à début soudain dans la région de la hanche durant une forme quelconque d’activité physique. Lors de la phase de guérison d’une fracture avec avulsion, lorsqu’il y a nettement formation de cal, les signes radiologiques peuvent imiter ceux d’un sarcome ostéogénique.

    • Comment palper la tubérosité de l’ischion?

    La tubérosité de l’ischion est imperceptible lorsque la jambe est étendue. Pour la palper, il faut fléchir la hanche du patient à 90 degrés. La tubérosité est alors facile à sentir sous la forme d’une protubérance osseuse à environ 8 cm latéralement de l’anus (fig. 158).

    Palpation de la tubérosité de l’ischion.

    La tubérosité ne peut être palpée qu’avec la hanche fléchie.
    Il s’agit d’une protubérance osseuse dure à environ 8 cm
    de l’anus.

    Figures 158
    • Outre la fracture avec avulsion de la tubérosité de l’ischion, quel autre problème peut survenir à cet endroit?

    • Une bursite de la tubérosité de l’ischion.

    Il s’agit d’une cause rare de douleur à la fesse.

    Première page | Hermès | Hanche

    LOCALISATION DU NERF SCIATIQUE DANS LA FESSE

    • Où passe le nerf sciatique dans la fesse?
    Quelle en est l’importance clinique?

    Le nerf sciatique se situe à mi-chemin entre la tubérosité de l’ischion et le grand trochanter (fig. 159). Si vous avez à donner une injection intramusculaire profonde, il faut savoir où passe le nerf pour l’éviter en infiltrant plutôt le quadrant supéro-externe de la fesse. Vous noterez aussi que le nerf passe en plein au niveau de la poche postérieure des pantalons. Si un gros portefeuille s’y trouve et que le patient s’asseoit pour une période prolongée, une sciatalgie par compression du nerf peut s’ensuivre.

    Localisation du nerf sciatique dans la fesse.

    Le nerf sciatique est à mi-chemin entre la tubérosité
    de l’ischion et le grand trochanter.

    Figures 159

    Première page | Hermès | Hanche

    FRACTURE DU COL FÉMORAL

    • Quels sont les signes physiques classiques d’une fracture du col du fémur?

    Le patient est généralement une femme âgée maigre. La jambe fracturée est en rotation externe marquée de sorte que la rotule et le pied pointent latéralement, et le membre affecté est raccourci de 3 ou 4 cm.

    • Est-ce qu’un patient peut marcher sur un col de fémur récemment fracturé?

    Certainement. Parfois, la fracture est enfoncée. Le patient peut alors marcher mais il éprouvera une douleur importante à la hanche. Il peut ne pas y avoir de raccourcissement ou de rotation externe. Faites attention! Même la radiographie peut paraître normale. Recherchez même une minuscule perte de continuité de l’os cortical. Les fractures de stress peuvent aussi survenir dans le col fémoral. On en a déjà discuté auparavant.

    Première page | Hermès | Hanche

    BURSITE TROCHANTÉRIENNE

    • Comment diagnostiquer une bursite trochantérienne?

    La douleur est située sur le côté latéral de la hanche et peut irradier aussi bas que le genou. La position couchée du côté atteint est douloureuse.

    Quand la rotation interne de la hanche est évaluée avec le genou et la hanche tous deux fléchis à 90 degrés, la plupart des patients avec une bursite trochantérienne ressentent de la douleur à la région latérale de la hanche. Toutefois, le point le plus important est la présence de sensibilité au grand trochanter. Demandez au patient de de se coucher sur son côté sain, les jambes fléchies à 45 degrés. En surveillant l’expression faciale à la recherche de signes de douleur, palpez fermement la région du grand trochanter (fig. 160).

    Si la palpation du grand trochanter cause de la douleur, palpez les autres portions latérales de la hanche et de la cuisse à la recherche de points douloureux. S’il y en a, autrement dit si une bonne partie de la face latérale de la hanche est sensible, vous ne pouvez faire un diagnostic de bursite trochantérienne.

    Dépistage de la bursite trochantérienne.

    La bursite trochantérienne est une cause fréquente
    de douleur à la région latérale de la hanche. Une palpation
    ferme de la région du grand trochanter causera de la douleur.

    Figures 160
    • Comment traiter une bursite trochantérienne?

    • Repos temporaire ou diminution des activités physiques

    • Canne

    • Support du pied en cas d’inégalité dans la longueur des jambes
    (lorsque la jambe du côté affecté est plus longue, cela cause une
    pression plus grande sur le trochanter)

    • Anti-inflammatoires

    • Infiltration de stéroïdes

    • Comment faire une infiltration de stéroïdes dans la bourse trochantérienne?

    • Préparez le stéroïde à infiltrer.

    Utilisez une seringue de 3-5 ml avec une aiguille longue #22. Plusieurs médecins mélangent le stéroïde avec un peu de xylocaïne, par exemple 40 mg (1 ml) d’acétate de méthylprednisolone (Depo-médrol) ou d’acétonide de triamcinolone (Kenalog) ou 6 mg (1 ml) de betamethasone (Celestone soluspan) avec 1,5-2,0 ml de xylocaïne 1% ou 2% (sans adrénaline).

    Il y a deux avantages à ajouter de la xylocaïne, soit:

    • Augmentation du volume total à infiltrer, ce qui permet d’étendre
    l’infiltration à plusieurs régions (voir plus bas)

    • Soulagement immédiat des symptômes (par la xylocaïne) qui vous
    confirme que vous êtes au bon endroit.

    Si vous utilisez un vial multidose de xylocaïne, un précipité se formera dans la seringue lors du mélange avec le stéroïde. Cela n’a pas d’importance, sauf qu’il faut se rappeler de bien brasser la seringue juste avant l’infiltration, de sorte que le stéroïde soit mélangé dans tout le liquide infiltré. Il n’y a pas de précipité avec les vials unidose de xylocaïne.

    • Identifiez le site d’infiltration

    Demandez au patient de se coucher sur le côté avec les hanches et les genoux fléchis à 45 degrés.
    Le trochanter malade fait face au plafond. On lui demande de ne plus bouger. Palpez la région du trochanter à différents endroits jusqu’à ce que vous trouviez le point le plus douloureux. Marquez ce point à l’encre avec un stylo.

    • Désinfectez la peau.

    La désinfection de la peau, comme l’injection elle-même, peut se faire sans gants stériles, en utilisant une technique « sans toucher ». Nettoyez la région deux fois avec de la proviodine ou un autre antiseptique, en commençant au centre, dont vous vous éloignez en cercles concentriques. Complétez le nettoyage avec un tampon d’alcool. N’effacez pas la marque de stylo.

    • Infiltrez le mélange de stéroïde et de xylocaïne.

    Après avoir secoué la seringue pour bien distribuer le précipité, insérez verticalement l’aiguille au point marqué à l’encre, jusqu’à heurter l’os. Chez les patients obèses, cela peut vouloir dire une bonne indentation du manchon de l’aiguille dans la peau. Retirez alors l’aiguille de 1-3 mm, aspirez le piston pour vérifier que vous n’êtes pas dans une veine, et injectez 0,5-0,7 ml du mélange de xylocaïne-stéroïde. Puis, retirez partiellement l’aiguille jusqu’à ce que le biseau soit sous-cutané, modifiez l’angle de l’aiguille de 20 degrés et enfoncez-là à nouveau jusqu’à l’os. Injectez un autre 0,5-0,7 ml. Répétez cette manoeuvre plusieurs fois pour déposer le mélange en éventail autour du grand trochanter (fig. 161).

    Injection de la bourse trochantérienne.

    Utilisez une aiguille longue #22 et insérez-là profondément
    jusqu’à toucher l’os. Pour obtenir une plus large distribution
    du stéroïde, injectez seulement une partie du mélange, retirez
    l’aiguille jusqu’à la région sous-cutanée, redirigez-là,
    réinsérez-là et injectez une autre portion du mélange.

    Répétez cela deux ou trois fois.

    Figures 161
    • Que faire si l’infiltration ne soulage pas la douleur?

    • Reconsidérez votre diagnostic.
    Vérifiez l’histoire et l’examen du patient.

    • Avez-vous touché l’os?
    Sinon, vous pouvez avoir manqué la bourse. Il est parfois difficile d’injecter suffisamment profondément chez un patient obèse.

    #79315
    etoiledesneiges
    Participant

    Bonsoir à tous.
    Je tiens à remercier chaleureusement ceux qui m’ont répondu, en particulier « JossRandaal » qui a decrit toutes les pathologies, pouvant déclencher ces douleurs.

    Il semblerais que ce soit le syndrome d’ALLOCK c’est vrai qu’en 2004 j’avais fait environ 9000 kilomètres cyclotourisme.

    Pour ma part au bout de 15 mois de ce mal à la fesse gauche.
    Cela semble se résorbé tout doucement je n’ai plus revu mon médecin traitant , j’ai arrêté les Efferalgan qu’ils m’avais prescrit, « la douleur étant supportable » en position assise, debout je n’avais jamais mal.
    Depuis 1 mois je n’ai plus de douleurs en position assise.
    J’ai continuer le sport Marche que je n’ai jamais arrêter, n’étant pas douloureux.
    Je viens de reprendre tout doucement le vélo 1 heure de temps en temps  » Je souhaite bonne chance à LOLA.
    Encore Merci à tous.
    Etoiledesneiges.

    #79468
    dom
    Participant

    J’espere que vos douleurs à la fesse ont disparu, sinon faire faire une IRM.
    j’ai presenté une douleur de la fesse gauche rendant la position assise notement en voiture très pénible. J’ai été traité pendant 6 mois pour une sciatique puis pour une tendinite du pyramidale (rhumato, médecin du sport, ostéopathe). Devant l’absence d’amélioration j’ai demandé une IRM.
    Diagnostique: Métastase osseuse d’un cancer de la prostate.
    Conclusion: Mieux vaut faire une IRM pour rien que de perdre 6 mois de traitement.
    Bon courage

    #79614
    cocochanelle
    Participant

    Bonjour tout le monde. Je suis nouvelle sur le site.
    On vient de me diagnostiquer une périarthrite de la hanche. J’ai donc fait une infiltration la semaine dernière et je fais la deuxième ce vendredi. Quelqu’un a-t-il la même maladie, si oui pouvez-vous m’en dire un peu plus. J’ai également un pincement discal. Cela me fait mal jusque dans le genou. Pouvez-vous me dire les suite de cette maladie? Merci pour les réponses.

    #80287
    anonymous
    Participant

    ce mal dans la fesse gauche moi aussi je l’ai fait+1an,c durant une de mes taches qui consistait: au déneigement et déglassage des portes d’entrée de garrage(++20portes) et bien sa m’arrivais tout le temps de perdre pied et quelques fois je tombais,sans faire de cas,jle disait pas a mon boss ,quelques temps apres g perdu ma job mé avec un mal qui dure depuis ce temps,quelque temps apres g déclarer l’accident ,ils ont rejeter la demande(csst)avais pas déclarer l’accident,sa m’a trop mis a terre de savoir que je suis pris avec sa. et maintenant je me sens meme pas capable de me trouver un emploie,pq je sait meme pas si je vai etre capable de dormir,de m’assir sans sentir que sa tirre ,je dors plus dans mon lit pq ds mon someil je bouge et a mon réveil je suis plus capable de me lever normalement,je suis barré de la jambe comme un torti coli ds le coup ,je m’endure pas assit ,marcher sa ft du bien j’ai déja marché toute une journée,je dors entre 3-5hrs par nuit depuis 1an une dizaine de nuit blanche depuis,je me suis déja attachéune grosse cordes très serré a la taille pq c’était le seul moyen de m’assoir sans avoir mal et etre obliger de me laisser tomber sur une chaise au lieu de se pencher pq le jeste de se penche la jambe répond plus a l’équilibre(drole a dire de meme)j’ai 28 ans et a certain moment j’ai l’ai d’un vieux de 80 qui a de la misère a se trainer.(ché pu koi faire….!..),merci de m’avoir lu.c ma crise qui m’a faite trouver ce site,fallais je trouve de koi sur ce mal,pi a lire ce que j’ai lus ,sa m’a pas encouragé pantoute.bye(2:36am je capote!!!!!!!!!jvo finir par la couper.bye alp! c sur je re sur ce forum

    #91405
    anonymous
    Participant

    Je viens pour la première fois de consulter votre site et j’ai vu une personne souffrant du même problème que moi ou presque. On vient de me découvrir une périarthrite calcifiante de la hanche et je ne connais pas les moyens pour y remédier. Kiné, osthéopathie, je pense que les infiltrations doivent venir en dernier recours mais c’est vrai que cela me fait un peu peur.
    J’aime marcher mais malheureusement au bout d’un moment cela devient très pénible. Si vous pouviez me dire comment je dois agir et quel médecin consulter cela m’aiderait beaucoup à comprendre ce problème. Merci beaucoup pour votre aide

    #104157
    lisenadeau
    Participant

    Bonjour à tous,

    je suis une femme agée de 44 ans et obèse en voie de diminution (car j’ai subi une gastrectomie verticale et j’ai perdue 90.5 lbs en 7 mois) il y a environ 2 ans je suis tombée à vélo, par la suite je suis devenue insensible au niveau de la cuisse gauche extérieure. Mon médecin m’a dit qu’il s’agissait du muscle couturier qui était touché. Maintenant, lorsque je m’étends dans mon lit sur le côté gauche j’ai une douleur qui part de la hanche et qui descend le long de ma cuisse jusqu’au genou, je ne peux pratiquement pas rester en position plus de 2 à 3 minutes. Lorsque je me recouche sur le dos j’ai encore des douleurs dans cette région. De plus lorsque je suis assise sur le sofa, cette douleur revient également. Peut-être pouvez-vous m’aider à comprendre car mon médecin est en pré-retraite et ça prends beaucoup de temps à obtenir un rendez-vous. J’ai pris des anti-inflamatoires pour une hystérectomie la semaine dernière sans aucune diminution de la douleur. Merci

    #166343
    medjedoub
    Participant

    Pour ma part ces symptômes sont apparues un petit peu avant l’apparition d’une fistule anale pour laquelle j’ai été opéré, sans succès d’ailleurs, il y a une dizaine d’années, mais ces douleurs à la fesse gauche non seulement elles persistent, mais sont devenues d’une intensité insupportable notamment en position assise et d’une intensité moindre en position couchée sur le coté gauche. Après la lecture de l’article d’Anonymous sur le syndrome d’Alcok, il m’a semblé être dans ce cas, cependant ce que j’aimerais savoir, si quelqu’un en aurait bien la gentillesse de le faire, si cela à un rapport avec la Fistule anale qu j’ai ,car et par ailleurs ces douleurs sont localisées juste à coté de la région ou celle-ci est située.

    #166619
    Nicole Delisle
    Participant

    Bonjour, j’ai ce problème dans la fesse gauche en position assise et ce depuis 9 ans J’ai tout essayé chiro phisio ostéo masso j’ai pris de la morphine te essyer pleins d’autre médicaments et rien n’enlève cette douleur j’ai passer des radio une résonnance magnétique j’ai eu des infiltrations sous écho et sans grand résultat Là je n’en peux plus d’endurer ça Ou dois je aller pour trouver quelqu’un qui trouverais mon problème ?
    Merci de votre réponse

    #167883
    ANNEMR
    Participant

    Bonjour
    J’ai 26ans, il y’a maintenant 1ans et demi, j’ai eu un petite accident , « une chute sur les fesses » j’ai eu très très mal, un gros bleu et un petite affaissement de ma fesse droite, c’est tout rien de plus , une semaine après je n’ai plus eu mal , mais un ans après , j’ai commencé à avoir mal au même endroit « ma fesse droite » , surtout quand je suis assise trop longtemps, étant étudiant je suis assise presque toute la journée , puis j’ai remarqué un enfilement toujours au même droit , qui ne cesse d’augmenter, « une boule » , et maintenant des douleurs tout au long de ma jambe, au bas de mon dos quand je marche , la position allongé ne me soulage pas tant que ça, faut que je dorme toujours sur le côté gauche. J’ai fait une radio aujourd’hui « rien à signalé », je dois faire une IRM le 16mai ;j’avoue que vos publication ne me rassure pas.

    #168083
    Morane
    Participant

    Idem pour moi, j’ai fait une chute en montagne à deux reprises, coccyx légèrement fracturé, j’ai stoppé le sport pendant 5 semaines. Depuis un an, après de longues journées assise, je souffre d’une douleur sous la fesse droite, proche de la région anale. Même douleur après 1H de course à pieds. Ma vie a changé depuis cette chute, j’ai consulté un gastro entéro, scanner etc : rien
    Il y a de rares jour où cette douleur ne se manifeste pas mais elle est vraiment quand même très fréquente.
    Le syndrome d’Alcock n’intéresse pas la plupart des médecins spécialistes car ils se concentre uniquement sur les maladies qui peuvent dégénérer en cancer.
    Je pensais à l’acuponcture ou l’ostéo quelqu’un a t il été soulagé par ces techniques?

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