Marqueurs (dans le syndrome coronarien)

Définition

Définition

Le syndrome (ensemble de symptômes) d'insuffisance coronarienne, correspond à l'insuffisance d'irrigation, ou d'apport insuffisant de sang, du myocarde (muscle du cœur).

Les dosages des marqueurs cardiaques, font aujourd’hui partie des procédures de prise en charge des patients, se présentant pour une douleur thoracique. 

Généralités

Le terme coronarien désigne tout ce qui se rapporte aux vaisseaux coronariens.

Le syndrome coronarien, est le résultat d'une diminution du calibre des artères coronaires, entraînant une ischémie (diminution de l'irrigation du cœur), se traduisant par l'apparition d'une angine de poitrine (angor).

Le plus souvent, l'aboutissement du syndrome coronarien, est l'infarctus du myocarde.

Depuis environ une dizaine d'années un seul marqueur était réellement utilisé par les médecins et les spécialistes en cardiologie, il s'agissait de la troponine qui a un intérêt diagnostique, et pronostique dans le syndrome coronarien aigu.

Classification

D'autres marqueurs sont apparus depuis il s'agit :

  • Le Papp-A (Pregnancy-associated plasma protein A). Il s'agit d'une enzyme constituée d'une protéine associée à un métal (métalloprotéinase) dont le taux s'élève quand il existe une plaque d'athérome instable dans une coronaire. Cette plaque, est constituée de dépôt de lipides (corps gras) qui risque de se détacher, et d'aboutir à l'obstruction d'une artère coronaire, entre autres. Habituellement, cette métalloprotéinase est sécrétée par le placenta. Elle peut néanmoins, être fabriquée par les cellules des muscles, et accessoirement être un cofacteur de l'insuline. Un cofacteur est une substance possédant la capacité d'accroître, d'augmenter l'action, d'une autre substance présente dans l'organisme, et possédant une activité au sein de celui-ci.
  • L'IMA semble être un facteur à préférer à la troponine. En effet, des études récentes, sur des patients ayant présentés une diminution de l'irrigation du myocarde, montrent que ce marqueur est plus sensible que les électrocardiogrammes effectués auprès du patient, après une douleur coronarienne.
  • Le MPO permet de prédire le risque de survenue d'infarctus du myocarde précocement, même si le dosage de la troponine s'avère négatif. Il s'agit d'une enzyme (variété de protéines), provenant d'un type particulier de globules blancs : les polynucléaires neutrophiles. Plus la quantité de MPO dans le sang est élevée, plus le pronostic de la maladie est mauvais.
  • Le BNP ne doit pas être immédiatement dosé après une coronarographie (injection de produit de contraste dans les coronaires pour visualiser le passage du sang). En effet cette molécule s'élève immédiatement après cet examen radiologique avec préparation. L' intérêt du BNP est qu' il s'élève lors de l'admission des patients, du premier jour après la survenue des douleurs, jusqu'au cinquième jour.