Graisses (et diététique)

Définition

Définition

Les apports de graisses se font essentiellement sous la forme d’huile, de beurre, de graisses contenues dans (liste non exhaustive) les viandes (surtout rouges), dans la viande de poisson, les charcuteries, les laitages, les oeufs, les fruits oléagineux et la margarine (substance grasse ayant l’aspect du beurre).

Classification

En dehors de la classification des lipides en tant que lipides de constitution et lipides d’assaisonnement, il est possible également de classer les lipides en acides gras essentiels et en acides gras non essentiels.
Les acides gras essentiels sont avant tous les acides gras oméga polyinsaturés et plus particulièrement l’acide linoléique et l’acide linolénique qui sont fournis par les huiles végétales. L’acide eicosa-penta -énoïque et l’acide docosa-exa-énoïque sont contenus dans les huiles de poisson. L’acide arachidonique que l’organisme arrive à synthétiser à partir de l’acide linoléique fait également partie des acides essentiels. Les acides essentiels sont nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme en particulier en ce qui concerne la peau et la synthèse des prostaglandines ainsi que celle des leucotriènes.

Le cholestérol est un corps gras, pour les spécialistes un alcool cyclique ou un stérol voisin des lipides. En ce qui concerne sa fraction estérifiée, il est possible de dire qu’il s’agit d’un véritable lipide.
On trouve du cholestérol dans les aliments riches en graisses saturées provenant d’animaux (viande rouge en particulier et lait entier). Par contre le cholestérol est particulièrement rare dans la viande de poisson.
Il existe un véritable problème concernant l’alimentation des pays industrialisés. En effet, depuis quelques dizaines d’années, essentiellement dans les pays nord-américains on constate un déséquilibre concernant l’apport lipidique dans les régimes alimentaires et en particulier le cholestérol qui atteint en moyenne 500 mg. Il faut savoir qu’un régime équilibré ne doit pas dépasser 250 mg de cholestérol par jour. Enfin, le cholestérol étant synthétisé par le foie mais aussi par d’autres tissus de l’organisme, on le sait moins, son apport par l’alimentation doit être réduit. Néanmoins il est tout de même utile à l’organisme en particulier pour la synthèse des hormones entre autres.

Symptômes

Physiologie

Les graisses ou lipides représentent une réserve énergétique correspondant environ à 100 000 kcal pour un adulte de poids moyens. Les lipides sont stockés sous la forme de graisse à l’intérieur des tissus graisseux. La destruction c’est-à-dire le catabolisme des corps gras du corps aboutit à la production d’acétone et d’acide hydroxybutyrique. La synthèse de l’acide hydroxybutyrique est favorisé par la déficience de glucides (sucre), pour les spécialistes en diététique, c’est le cas en présence d’une carence en oxalacétate provenant de la glycolyse. Les sources des corps gras sont diverses et multiples.

Il faut distinguer les lipides de constitution des lipides d’assaisonnement.

1) Les lipides de constitution sont ceux que l’on trouve dans la viande et dans le poisson. Ainsi les viandes maigres contiennent que 10 % des lipides alors que les viandes grasses en contiennent jusqu’à 30 %. Les charcuteries, quant à elle, sont constituées pour moitié environ de corps gras.
Les poissons ont l’avantage d’apporter des protéines sans qu’il soit nécessaire, concomitamment, de consommer des corps gras qui sont contenus dans les viandes et dont la concentration en protéines va de pair avec celle de graisses. Ainsi, le poisson ne contient, surtout quand ils sont maigres, que à 2 % de lipides alors que les viandes en contiennent jusqu’à 20 à 25 %, sauf en ce qui concerne les viandes maigres.

Les laitages (de vache) quant à eux ne contiennent que 4 % de lipides mais il existe une polémique les concernant en ce qui concerne un éventuel effet toxique ou délétère pour l’organisme humain. Il existe néanmoins des fromages à pâte molle qui contiennent jusqu’à 40 % de lipides.

Les oeufs contiennent environ 10 % de lipides, beaucoup de protéines et une grande quantité d’eau également.

Les autres substances alimentaires susceptibles d’apporter des lipides, en dehors de ceux cités ci-dessus, sont les fruits oléagineux qui contiennent jusqu’à la moitié de lipides. Les fruits frais quant à eux ne contiennent que des traces de lipides, il en est de même des céréales qui en contiennent de très faible quantité.

2) Les lipides d’assaisonnement sont bien connus du grand public. Il s’agit des huiles végétales essentiellement (huile d’olive, huile de noix, de tournesol, de pépins de raisin, etc.). Voici une liste d’huiles végétales, classées par ordre décroissant selon la richesse en acides gras mono ou polyinsaturés. Ainsi en premier vient l’huile de pépins de raisin, suivie de l’huile de colza, de l’huile d’olive, de l’huile de tournesol, de l’huile de maïs, de l’huile de soja, de l’huile d’arachide. Ces huiles sont stables à la chaleur et sont susceptibles d’être dégradées légèrement à la cuisson. Elles peuvent néanmoins être utilisées pour la cuisson.

Parmi les lipides d’assaisonnement il faut également citer le lard, le saindoux, la graisse d’oie qui contiennent une grande quantité de corps gras soit à peu près 90 %.

Physiopathologie

Il existe un grand nombre de maladies et en relation avec une perturbation des apports lipidiques et en particulier les acides gras essentiels. Citons par exemple la carence de la synthèse des prostaglandines et des leucotriènes qui font partie des acides gras essentiels chez l’homme et chez le nouveau-néen particulier. Sa carence favorise l’apparition d’une dermatose c’est-à-dire d’une maladie de peau de type squameuse et une thrombopénie c’est-à-dire une diminution du nombre des plaquettes.

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