Bouche

Définition

Définition

La bouche (en anglais mouth) est une cavité du visage située entre les joues sous les fosses nasales, et constituant le segment initial (le départ) du tube digestif.

Anatomie

La bouche assure les fonctions digestivesphonatoires (émission des sons comme dans une caisse de résonance), et respiratoiresLa bouche garnie de dents, communique en arrière avec le pharynx, et est délimitée à l'extérieur par les lèvresElle abrite la langue et les glandes salivaires. Ses limites sont :

  • En haut : le palais (dur) constitué d'une structure osseuse et le voile du palais (mou).
  • En bas : le plancher buccal constitué avant tout par la langue.
  • Latéralement et en avant : les arcades dentaires constituées des gencives dans lesquelles sont implantées les dents.

L'ensemble est délimité par les joues et les lèvres.

Symptômes

Physiologie

Le terme déglutition (latin deglutio : j'avale) (en anglais swallowing), est l'action de faire passer le contenu de la bouche dans le pharynx, puis dans l'oesophage. Ceci est l'action d'avaler. Par exemple on déglutit sa salive, ou des aliments, que l'on a préalablement convenablement mâché.

Les fonctions phonatoiressont assurées par la caisse de résonance constituée par cette cavité. En effet, la bouche module les sons produits dans le larynx. La phonation est la production des sons par les organes vocaux. 

La bouche participe au mécanisme de la digestion grâce à la présence d'enzymes qui assurent la dégradation des aliments, avant la déglutition (le fait d'avaler). La salive fabriquée par les glandes salivaires, permet de lubrifier cet ensemble. Le rôle de gustation (éprouver le goût) est également assuré par la bouche, grâce à la présence de papilles linguales (en anglais lingual taste buds). 

La bouche est utilisée accessoirement par l'organisme pour la respiration. Néanmoins, il est nécessaire de savoir que la respiration nasale, ne peut être remplacée par la respiration buccale. En effet, la respiration nasale permet de réchauffer l'air, et d'éliminer les particules étrangères (entre autres). 

Le muscle buccinateur (latin bucinus : qui joue de la trompette et de bucca : joue), (en anglais buccinator muscle), est un muscle situé immédiatement sous la peau, à la face profonde de la joue. Il est innervé par le nerf facial. Les faisceaux du muscle buccinateur, convergent à partir du corps de la mandibule (en anglais mandible) en direction de la bouche. Son rôle est d'attirer la commissure labiale, c'est-à-dire le coin de la bouche, en arrière et en dehors. Le muscle buccinateur est entouré d'autres muscles au niveau de la joue qui sont :

  • Le muscle abaisseur de la lèvre inférieure.
  • Le muscle ptérygo-mandibulaire.
  • Le muscle masséter.
  • Le fascia interptérygoïdien.
  • Le muscle grand zygomatique.
  • Le muscle petit zygomatique.

Le bâillement (latin batare signifiant avoir la bouche ouverte) (en anglais yawning), est l'ouverture de la bouche de façon involontaire, et moins fréquemment de manière volontaire, s'accompagnant d'une profonde inspiration (on fait pénétrer de l'air à l'intérieur des poumons). Le bâillement traduit le plus souvent le besoin de sommeil, l'ennui, parfois la faim, ou l'hypoglycémie (chute du taux de sucre dans le sang).

                                                                           

 

Physiopathologie

Les affections dentaires sont les pathologies les plus fréquentes concernant la bouche :

  • La microstomie (grec mikros : petit et stoma : bouche) (en anglais microstomia) désigne la petitesse de nature congénitale de l'orifice buccal.
  • Les candidoses (présence de champignons) buccales, appelées également muguet, secondaires à la présence de Candida albicans se traduisent par la présence de plaques blanches à l'intérieur de la bouche. Elles sont le plus souvent consécutives à un déficit immunitaire, ou à la prise prolongée de médicaments, et plus spécifiquement d'antibiotiques à l'origine d'un dérèglement de la flore digestive.
  • Les aphtes (en anglais mouth ulcers) constituent aussi une pathologie fréquente de la bouche. Ils se caractérisent par de petites ulcérations plus ou moins superficielles de la muqueuse buccale (couche de cellules recouvrant l'intérieur de la cavité buccale), et se situent le plus souvent sur les bords de la langue, à l'intérieur des joues, ou sur les gencives. Ils guérissent spontanément, et ne nécessitent habituellement pas de traitement, sauf un lavage fréquent de la bouche surtout après chaque prise alimentaire. Ils doivent inciter à rechercher un déficit immunitaire et selon certaines équipes médicales, une carence en fer. De façon générale, on ne connaît pas avec précision le mécanisme de leur survenue.
  • Les flatulences (latin  flatus : souffle et flare : souffler) désignent la production de gaz provenant  de l'estomac et des intestins, et entraînant le plus souvent un ballonnement plus ou moins intense  de l'estomac et/ou de l'intestin. Le plus souvent les flatulences s'accompagnent d'émission de gaz par la bouche (rot), et quelquefois aussi par l'anus (pet).
  • La leucoplasie (en anglais leukoplakia) correspond à une plaque prenant parfois l'aspect d'une tache de couleur blanchâtre (crémeuse), apparaissant sur une muqueuse de la bouche, ou de l'appareil génital. Elle s'associe parfois avec des champignons (Candida albicans), et atteint le plus souvent la bouche. La leucoplasie buccale est typiquement blanche, et se situe généralement au niveau :
    • Des lèvres.
    • Des commissures buccales (coins de la bouche).
    • De la face interne des joues.
    • Sur la langue, les gencives, le palais (plus rarement).
  • Le lichen plan est une dermatose (maladie de peau) de cause inconnue, apparaissant entre 30 et 60 ans, et se caractérisant par de petites taches saillantes (papules agglomérées) plus ou moins prurigineuses (accompagnées de démangeaisons plus ou moins fortes). Son évolution est chronique.
  • Les gingivites, appelées également parodontites, sont des inflammations de la gencive pouvant éventuellement être évitées par un brossage dentaire fréquent, surtout après chaque repas.
  • La fente labiopalatine, appelée vulgairement bec-de-lièvre, est une malformation d'origine congénitale secondaire à une insuffisance de jonction des deux parties de la lèvre supérieure et du palais. Ce trouble de l'embryogenèse (formation de l'embryon durant la grossesse) nécessite une intervention chirurgicale.
  • La maladie ou syndrome mains, pieds, bouche de Robinson (hand, foot and mouth disease) correspond une affection bénigne qui survient essentiellement chez les enfants. Elle se caractérise par de petites épidémies de stomatite (inflammation de la bouche) s'accompagnant de vésicules qui s'ulcèrent (se creusent rapidement), et d'une légère éruption de petites vésicules de forme ovoïde, de couleur grise. Celles-ci apparaissent au niveau des mains et des pieds, et surtout dans les régions péri-unguéales (autour des ongles) et sur les talons. Cette pathologie serait due à un virus Coxsackie de type A.
  • Le cancer de la bouche est une tumeur qui se développe à partir des cellules de la muqueuse de la bouche, c'est-à-dire de l'ensemble des cellules qui recouvrent l'intérieur de cette cavité (cavité buccale). Il peut également se développer sur la langue. Les facteurs de risque facilitant la survenue de ce type de tumeur, sont le tabac et l'alcool essentiellement. Il s'agit d'une affection qui concerne avant tout l'homme adulte, pour lequel le diagnostic est effectué à un stade avancé, à cause de la négligence des patients qui consultent tardivement. Fréquemment le patient décrit un ulcère (plaie) avec un bord irrégulier et dur, qui ne cicatrise pas. Quelquefois on constate l'apparition d'un bourgeon, c'est la raison pour laquelle on parle alors de forme végétante. Il a également été décrit des formes mixtes dites ulcéro végétantes, ou des formes avec des fissures, voire une croissance en profondeur, se caractérisant par une surface dure. Il s'agit d'une forme infiltrante du cancer de la bouche. C'est le prélèvement des tissus (biopsie) qui permet de porter le diagnostic avec certitude. En effet, il est possible d'examiner des cellules confirmant ainsi le diagnostic. L'évolution du cancer de la bouche est directement dépendant de la précocité du diagnostic. La complication majeure est liée à l'intervention chirurgicale ayant pour but de retirer la tumeur, ce qui entraîne le plus souvent l'apparition de séquelles au niveau du visage. Le traitement du cancer de la bouche est avant tout chirurgical. Il consiste à procéder à l'ablation de la tumeur, puis à une coagulation électrique et ensuite à une radiothérapie. Plus précisément il s'agit d'une curiethérapie consistant à la mise en place de filaments de métal radioactif au milieu de la tumeur, ce qui permet de détruire les cellules cancéreuses. Chez quelques patients il est procédé à l'irradiation (on soumet la tumeur à des rayons X) externe. La chimiothérapie est rarement employée en cas de cancer de la bouche. La prévention de ce type de pathologie nécessite la lutte contre le tabagisme et l'alcoolisme.
  • Le terme astomie (grec a : privatif et stoma : bouche), (en anglais astomia) désigne l'absence de nature congénitale de l'orifice buccal et de la cavité correspondante, c'est-à-dire la bouche.
  • Le terme opocéphale utilisé par I. G. Saint-Hilaire, (grec ôps, ôpos, face : visage et képhalé: tête) (en anglais opocephalus), désignait un monstre (unitaire autosite), se caractérisant par une atrophie (diminution importante du volume) de la partie inférieure du crâne, avec réunion ou simplement rapprochement des oreilles vers le centre du crâne, constituant ce qu'on appelle le groupe des otocéphaliens. On constate d'autre part, l'absence de bouche ou de trompe, un seul oeil ou alors un rapprochement des globes oculaires, formant alors la majorité anatomique de la tête.
  • Le terme obstruction (latin obstruere : boucher) (en anglais obstruction), désigne la gêne ou l'obstacle qui s'oppose à la circulation normale des matières de nature solide ou liquide dans un conduit de l'organisme.
  • La cacostomie (grec kakos : mauvais et stoma : bouche) (en anglais cacostomia), désigne une mauvaise odeur provenant de la bouche, indépendamment de la cause. Le plus souvent les caries dentaires, l'inflammation des amygdales, les troubles digestifs ou une bronchite sont les causes de la cacostomie.
  • Le rictus désigne l'ouverture de la bouche s'accompagnant de contraction des muscles peauciers (immédiatement situés sous la peau au niveau du cou), ce qui donne un aspect du rire forcé.
  • L'hémiparesthésie paresthésie cheiro-orale de Lhermitte (grec kheir : main) (latin os, oris bouche) désigne les troubles neurologiques survenant d'un seul côté, et concernant la sensibilité, ils sont limités à une main et à un côté de la bouche. Ces symptômes neurologiques, peuvent être le résultat d'un spasme de la branche postérieure de l'artère sylvienne (une des artères irriguant le cerveau). Dans ce cas ils sont transitoires, et sont associés à une hémianopsie passagère, ou hémianopsie ou hémiopie, qui désigne la diminution, ou la perte complète de la vue, concernant une moitié du champ visuel.
  • La déglutition douloureuse appelée également odynophagie généralement confondue avec la dysphagie. 
  • La phobie de la déglutition (dysphagie psychogène, dysphagie fonctionnelle) fait partie des troubles qui concernent la déglutition, alors que l'on ne constate pas de causes somatiques, c'est-à-dire de causes physiques, organiques, réelles, susceptibles d'expliquer la survenue de ces troubles. 
  • Certaines exfoliations concernent également la bouche : la dermatite exfoliatrice des nouveau-nés de Ritter étudiée en 1879, appelée également  maladie de Ritter von Rittershain, est une variété d'érythrodermie (coloration rouge rose de la peau) commençant dès les premières semaines de la vie, et se caractérisant par l'apparition de bulles au niveau du visage, et autour de la bouche.  On constate ensuite, l'apparition d'un érythème qui se généralise, suivi d'une desquamation (perte de petits lambeaux minuscules de peau) de nature sèche et associée à de la fièvre. L'évolution de cette maladie est péjorative pour un enfant sur deux.
  • La dysmorphie orodactyle est un syndrome se caractérisant par un ensemble de malformations, concernant la bouche et les mains. Il s'agit d'une maladie génétique touchant essentiellement les filles, et dont il existe deux formes. 
  • L'ectodermose érosive pluriorificielle de Fiessinger et Rendu, dont on ne connaît pas avec précision la cause, a été étudiée en 1916-1917 (en anglais Steven-Johnson's syndrome), est une maladie qui concerne les patients jeunes, et se caractérise par une atteinte brutale des muqueuses, c'est-à-dire la couche de cellules tapissant l'intérieur des organes creux en contact avec l'air, et avant tout la bouche. Il s'agit dans ce cas d'une stomatite bulleuse. On constate également, une atteinte des conjonctives, et quelquefois de l'appareil génital, plus précisément des muqueuses, avec pour caractéristique l'apparition d'une urétrite (inflammation de l'urètre, c'est-à-dire du conduit transportant l'urine de la vessie vers l'extérieur). Le patient présente d'autre part, des lésions de la peau qui sont plus discrètes, et qui sont variables au cours de l'évolution comme un érythème polymorphe
  • Le terme édocéphale, utilisé par I. G. St-Hilaire, désigne un monstre se caractérisant par la présence d'une seule orbite contenant un oeil ou les deux yeux, l'ensemble étant surmonté d'une trompe ayant la forme d'une verge. On constate la réunion de deux oreilles en dessous de la tête et l'absence de bouche.
  • Le terme érythroplasie appelé également, maladie de Bowen des muqueuses, épithélioma bénin syphiloïde est une affection précancéreuse des muqueuses concernant la bouche mais aussi les lèvres, la langue, le prépuce, le gland et la vulve, qui se présente sous la forme d'une surface rouge et brillante bien limitée. 
  • Le syndrome de François et Haustrate appelé également dysostose oro-mandibulaire, désigne une variété de syndromes concernant une atteinte du premier arc, se caractérisant essentiellement par une atrophie de la mandibule (mâchoire inférieure), associée à une déviation latérale de la bouche, et à une macrostomie c'est-à-dire un découpage des coins de la bouche entraînant une augmentation importante de la fente de la bouche. 
  • Le syndrome de Klüver et Bucy
  • La méthode de Kouwenhoven.
  • La maladie de Gensoul
  • La macroglossie
  • Le syndrome de Peutz-Jeghers
  • La maladie ou le syndrome de main-pieds-bouche
  • Le mérycisme
  • La maladie des gaveurs de pigeons est une aspergillose due à la contamination par des grains de vesce ou de maïs contenant l'aspergillus. Le gaveur, c'est-à-dire l'individu qui gave les pigeons, insuffle à partir de sa bouche ces graines à l'intérieur du bec du pigeon. La vesce est une plante herbacée, appartenant la famille des légumineuses, dont les feuilles composées développent des vrilles. La vesce commune, comportant des fleurs bleues ou tirant sur le violet, est cultivée comme plante fourragère. 
  • Les cicatrices Garrot étaient des cicatrices que l'on observait autrefois, présentes en surface, de coloration blanchâtre, dont le contour était imprécis et qui siégeait essentiellement autour de la bouche. Elles faisaient suite à des fissures des lèvres, et s'observaient chez les enfants à la suite d'une affection congénitale par la syphilis
  • La lentiginose périorificielle avec polypose viscérale
  • La plaque muqueuse est une maladie entraînant l'apparition de lésions faisant suite à une infection par la syphilis secondaire, et siégeant sur les muqueuses, et sur la peau recouvrant les parties voisines d'un orifice tel que la bouche, la vulve ou l'anus. 
  • Le pemphigus végétant
  • Le terme stomatolalie désigne le fait de parler de la bouche au cours de la rhinolalie (grec rhis : nez et lalia : parole), appelée également rhinophonie qui désigne les troubles de la phonation survenant à la suite de modifications de la résonance des cavités nasales.
  • Le syndrome de Roberts désigne un ensemble de malformations, dont la transmission se fait selon le mode autosomique récessif, c'est-à-dire que les deux parents doivent porter l'anomalie génétique pour que la descendance présente la maladie. Cet ensemble de symptômes, se caractérise par la présence d'une réduction des os des membres proche de la phocomélie, associée à d'autres malformations en particulier concernant le crâne et le visage. L'enfant se présente avec un faciès arrondi, une bouche ronde, des globes oculaires écartés, une fissure labiale des deux côtés, et quelquefois une micro ou une brachycéphalie et un colobome. Le terme phocomèle, désigne une personne dont les mains et les pieds sont directement reliés au tronc, par absence des membres supérieurs ou des membres inférieurs. Le terme brachycéphale désigne une personne dont le crâne, quand il est vu par-dessus, présente une longueur et une largeur à peu près égales. Le terme microcéphalie désigne un petit crâne par rapport à la normale.
  • L'abréviation SADAM désigne un ensemble de symptômes, se caractérisant par une dysfonction, c'est-à-dire un mauvais fonctionnement, et l'apparition de douleurs au niveau de l'articulation temporo-mandibulaire (de chaque côté de la bouche en haut des joues). Il s'agit d'une dyskinésie, c'est-à-dire d'une difficulté à effectuer certains mouvements au niveau de la mâchoire, plus précisément de l'articulation temporo-mandibulaire. Ce syndrome est source de douleurs, de craquements et d'une limitation de l'ouverture de la bouche. D'autre part on constate la limitation de la fermeture de la bouche (occlusion), s'accompagnant parfois d'un bruxismec'est-à-dire d'un grincement de dents. Ce type de syndrome survient entre autres, au cours de la fibromyalgie. L'autre symptôme susceptible de survenir en cas de fibromyalgie et concernant également la bouche, est la xérostomie. Le terme xérostomie (grec xêros : sec et stoma : bouche) désigne la sécheresse de la bouche. En dehors de la fibromyalgie, la xérostomie est la conséquence de l'hyposialie (diminution de la sécrétion salivaire), ou de l'aptyalisme ou asialie c'est-à-dire la suppression totale de la salivation.
  • Le trismus (grec  trixô : je grince) désigne la limitation de l'ouverture de la cavité buccale, à cause d'un spasme des muscles élévateurs de la mandibule. le trismus survient précocement au cours du tétanos.

Examen médical

Examen physique

  • Le réflexe massétérin (en anglais jaw) est un reflexe appelé également réflexe mentonnier, désigne la fermeture de la bouche à la suite d'une percussion du menton à cause d'une contraction des muscles masséters.
  • Le bruit du pot fêlé de Laennecest un bruit que l'on obtient, quelquefois en percutant la région située sous la clavicule, alors que la bouche du malade est ouverte. Ce bruit oriente vers la présence d'une vaste caverne superficielle, dont l'air s'échappe par un orifice étroit. Ce terme désigne également, le bruit obtenu quand on percute le crâne chez un enfant atteint hydrocéphalie.

Technique

Le terme gastrostomie (grec  gastêr : estomac et stoma : bouche) (en anglais gastrostomy), est l'intervention chirurgicale qui consiste a créer une ouverture constante, faisant communiquer en permanence l'estomac et la paroi de l'abdomen.

La gastrostomie permet donc en utilisant une sonde, de faire pénétrer les aliments dans le tube digestif, quand celui-ci est obstrué, c'est-à-dire bouché. Parfois la sonde pénètre jusqu'à l'intérieur du duodénum (partie de l'intestin grêle faisant immédiatement suite à l'estomac), en passant à travers le pylore (orifice inférieur de l'estomac et permettant de faire communiquer l'estomac avec le duodénum). Dans ce cas on parle de gastrostomie transpylorique.

Traitement

Traitement

Le terme per os (latin par la bouche) signifie par voie buccale. 

Le terme gargarisme (grec gargarizein : se gargariser) (en anglais gargle), désigne un médicament liquide, ayant pour but d'être placé dans l'arrière bouche, et dans la gorge de façon à être agité par des soubresauts, et un retour aérien à partir de l'air provenant des poumons. C'est également l'action de se rincer l’arrière-bouche et la gorge avec un liquide médicamenteux. L'action du gargarisme, est à la fois mécanique, et topique (locale). Les gargarismes sont utilisés pour traiter les angines, et l'ensemble des inflammations de la bouche. Un grand nombre de solutions sont utilisés dans ce but. Il s'agit d'antiseptiques, d'antibiotiques, d'astringents ou d'émolients. Le gargarisme, est quelquefois réchauffé avant d'être utilisé. Certaines personnes souffrent de nausées et de toux, relativement fréquemment, ce qui permet d'expulser les mucosités (le mucus : les glaires). Le plus souvent la solution utilisée en gargarisme, n'est pas avalée, mais recrachée, sauf pour certaines substances (liqueur du suédois). La déglutition, c'est-à-dire le fait d'avaler éventuellement une substance non destinée à cela, n'occasionne aucun effet délétère (dangereux pour l'organisme). 

Termes et Articles associés