Sommeil et hormones

Définition

Définition

Le sommeil est, surtout et avant tout, une affaire d’hormones.

Tout d’abord le sommeil dépend de l’action de lamélatonine, une hormone sécrétée par la glande pinéale et qui règle les cycles du sommeil.

Généralités

Les hormones qui sont en relation de près ou de loin avec la physiologie (mécanisme) du sommeilsont  :

  • La mélatonine.
  • La prolactine.
  • La TSH.
  • L'hormone de croissance.
  • L'angiotensine.
  • L'aldostérone.
  • L'hormone lutéinisante.
  • La testostérone.
  • L'ACTH.
  • La TSH.
  • Le cortisol.

Symptômes

Physiologie

L'hormone de croissance ou GH, est sécrétée majoritairement au début de la nuit et plus particulièrement durant le sommeil lent profond. Ensuite on remarque la survenue de plusieurs pics d'hormone de croissance moins importants, vers la fin de la nuit. La sécrétion d'hormone de croissance, est augmentée durant la journée, quand un individu se prive de sommeil. Au cours de certaines maladies la sécrétion d'hormones de croissance est très basse. C'est le cas entre autres de la narcolepsie.

La sécrétion de rénine est automatiquement l'activité du système rénine angiotensine aldostérone, est en étroite relation avec le passage du sommeil paradoxal au sommeil lent profond. Durant ce passage cette sécrétion augmente. Inversement cette sécrétion diminue quand le sommeil est allégé au moment de l'éveil. Le sommeil paradoxal, du moins son apparition, coïncide avec une diminution de la sécrétion de rénine. Il existe par ailleurs une relation étroite entre la sécrétion de rénine et l'alternance sommeil lent et sommeil paradoxale. Les pathologies associées à une sécrétion minime de rénine sont la narcolepsie et le syndrome d'apnée du sommeil.

L'hormone lutéinisante voit sa sécrétion diminuer lors de l'apparition du sommeil paradoxal.

Le cortisol voit son pic de sécrétion se maximaliser vers huit heures le matin et sa sécrétion minimaliser vers 23 heures. Le sommeil ne modifie pas les sécrétions de cortisol. Chez certains patients on constate qu'une fragmentation du sommeil associée à des éveils nocturnes sont en étroite relation avec une augmentation de la cortisolémie.

La mélatonine est une hormone qui est sécrétée par la glande pinéale. Il s'agit d'une hormone qui est considérée comme le régulateur, le coordinateur, l'harmonisateur des rythmes circadiens. Le rythme circadien est l'organisation séquentielle des diverses fonctions de l'organisme durant 24 heures.
La mélatonine est l'hormone qui suit le mieux c'est-à-dire le plus précisément, la succession du jour et de la nuit autrement dit l'alternance lumière-obscurité. La lumière quant à elle a la capacité de freiner la sécrétion de mélatonine. C'est la raison pour laquelle on dit que la lumière à un fort pouvoir inhibiteur de doses dépendantes sur la sécrétion de mélatonine. Ainsi, les taux de mélatonine durant la journée sont quasiment inexistants alors qu'ils augmentent progressivement au cours de la nuit en débutant juste avant l'endormissement. La sécrétion maximale de mélatonine dans le sang se fait vers trois heures du matin au moment où l'organisme est le plus froid c'est-à-dire descend le plus bas en température. Il faut environ deux à trois semaines pour que les sécrétions de mélatonine retrouvent une certaine normalité après avoir effectué un vol transméridiens. Au cours de la maladie du jet lag certains spécialistes du sommeil proposent une thérapeutique par la mélatonine de façon à corriger les troubles fonctionnels liés à cette maladie. La mélatonine aurait la capacité de resynchroniser, du moins théoriquement, le rythme lumière-obscurité. C'est la raison pour laquelle un grand nombre de pilotes utilise cette thérapeutique sans que celle-ci ait toutefois démontré son efficacité clairement. En ce qui concerne les personnes âgées, dans certains cas, la mélatonine, qui est au centre d'une polémique quant à sa prescription en gériatrie, efficace pour les uns, inutile pour les autres, semble pouvoir resynchroniser la diminution d'amplitude et les avances de phase, sources d'insomnie chez la personne âgée.

La prolactine est particulièrement sécrété la nuit de sommeil et nocturne. Les physiologistes ont remarqué que la privation de sommeil chez un individu diminue la sécrétion de prolactine durant la nuit. D'autre part un décalage des horaires aboutit également un décalage des taux de sécrétion de prolactine. Au cours de certaines maladies telles que la narcolepsie il a été remarqué que la sécrétion de prolactine diminuait durant le sommeil.

La TSH, durant le nycthémère (du grec nuz, nuit et hêméra : jour, en anglais nyctohemera  de temps qui comprend un jour et une nuit, autrement dit 24 heures) le taux de cette hormone est très variable. En constate néanmoins un certain rythme nycthémérale des sécrétions de TSH et une augmentation des concentrations de TSH à l'intérieur du sang juste avant l'endormissement. Ensuite la TSH présente une valeur constante dans le sang puis diminue doucement au cours de la nuit chez les patients ne présentant aucune maladie. L'activation de sommeil augmente la sécrétion de TSH. On a également remarqué que la sécrétion de TSH était augmentée durant les microréveils qui surviennent pendant la nuit. Son taux diminue durant le sommeil lent profond qui se caractérise par, à l'électroencéphalogramme, un rythme delta. Une maladie liée à un dérèglement de la thyroïde entraîne, également, une diminution des taux de sécrétion de TSH.

L'hormone de croissance ou GH est sécrétée majoritairement au début de la nuit et plus particulièrement durant le sommeil lent profond. Ensuite On remarque la survenue de plusieurs pics d'hormone de croissance moins importants vers la fin de la nuit. La sécrétion d'hormones de croissance, est augmentée durant la journée, quand un individu se prive de sommeil. Au cours de certaines maladies la sécrétion d'hormones de croissance est très basse. C'est le cas entre autres de la narcolepsie.

La sécrétion de rénine est automatiquement l'activité du système rénine angiotensine aldostérone est en étroites relation avec le passage du sommeil paradoxal au sommeil lent profond. Durant ce passage cette sécrétion augmente. Inversement cette sécrétion diminue quand le sommeil est allégé au moment de l'éveil. Le sommeil paradoxal, du moins son apparition, coïncide avec une diminution de la sécrétion de rénine. Il existe par ailleurs une relation étroite entre la sécrétion de rénine et l'alternance sommeil lent et sommeil paradoxale. Les pathologies associées à une sécrétion minime de rénine sont la narcolepsie et le syndrome d'apnée du sommeil.

L'hormone lutéinisante voit sa sécrétion diminuer lors de l'apparition du sommeil paradoxal.

Le cortisol voit son pic de sécrétion se maximaliser vers huit heures le matin et sa sécrétion minimaliser vers 23 heures. Le sommeil ne modifie pas les sécrétions de cortisol. Chez certains patients on constate qu'une fragmentation du sommeil associée à des éveils nocturnes  sont en étroite relation avec une augmentation de la cortisolémie.

La mélatonine est une hormone qui est sécrétée par la glande pinéale. Il s'agit d'une hormone qui est considérée comme le régulateur, le coordinateur, l'harmonisateurdes rythmes circadiens. Le rythme circadien est l'organisation séquentielle des diverses fonctions de l'organisme durant 24 heures.
La mélatonine est l'hormone qui suit le mieux c'est-à-dire le plus précisément, la succession du jour et de la nuit autrement dit l'alternance lumière-obscurité. La lumière quant à elle a la capacité de freiner la sécrétion de mélatonine. C'est la raison pour laquelle on dit que la lumière à un fort pouvoir inhibiteur de doses dépendantes sur la sécrétion de mélatonine. Ainsi, les taux de mélatonine durant la journée sont quasiment inexistants alors qu'ils augmentent progressivement au cours de la nuit en débutant juste avant l'endormissement. La sécrétion maximale de mélatonine dans le sang se fait vers trois heures du matin au moment où l'organisme est le plus froid c'est-à-dire le plus bas en température. Il faut environ deux à trois semaines pour que les sécrétions de mélatonine retrouvent une certaine normalité après avoir effectué un vol transméridiens. Au cours de la maladie du jet lag certains spécialistes du sommeil proposent une thérapeutique par la mélatonine de façon à corriger les troubles fonctionnels liés à cette maladie. La mélatonine aurait la capacité de resynchroniser, du moins théoriquement, le rythme lumière-obscurité. C'est la raison pour laquelle un grand nombre de pilotes utilise cette thérapeutique sans que celle-ci ait toutefois démontré son efficacité clairement. En ce qui concerne les personnes âgées, dans certains cas, la mélatonine, qui est au centre d'une polémique quant à sa prescription en gériatrie, efficace pour les uns, inutile pour les autres, semble pouvoir resynchroniser la diminution d'amplitude et les avances de phase, sources d'insomnie chez la personne âgée.

La testostérone et l'hormone lutéinisante n'ont pas ede rapport avec les différentes phases du sommeil. La sécrétion de testostérone est plus importante en début de matinée, très tôt.

Références

Bibliographie

Les troubles du sommeil de Michel Billiard et Yves Dauvilliers, préface de Michel Jouvet, éditions Masson, 2005.
Harrison, médecine interne, éditions 2006.
Physiologie médicale, deuxième édition De Boeck, 2006.