Pneumopathies communautaires

Définition

Définition

 Les pneumopathies, ou pneumonies communautaires, sont des pneumonies qui sont contractées et qui sont traités en dehors de l'hôpital. Le terme pneumonie désigne une atteinte des poumons de façon générale.

Symptômes

Physiopathologie

Se sont essentiellement les sujets âgés qui courent le plus gros risque et qui nécessitent une hospitalisation. En effet, la pneumonie communautaire chez ces individus s'accompagne de signes de gravité tels que :

  • Une chute de la tension artérielle.
  • Une altération du rythme cardiaque.
  • Des difficultés respiratoires parfois très importantes.
  • Une cyanose s'accompagnant quelquefois d'une élévation de température ou au contraire une baisse de la température corporelle avec une altération majeure de l'état de conscience. 

D'autre part, chez les individus présentant une immunodéficience et d'autres facteurs de risque, tels qu'un diabète, une insuffisance cardiaque, un éthylisme chronique ou des bronchites chroniques, la pneumonie communautaire présentent une évolution péjorative.

Épidémiologie

Globalement l'incidence des pneumonies acquises à son domicile se situe entre 2,5 et 7,5 épisodes pour 1000 adultes durant une année.

Cause

Cause

La cause la plus fréquente des pneumonies communautaires est une infection par le pneumocoque puisqu'on considère qu'environ 40 % des patients sont dans ce cas. Le germe, après le pneumocoque, responsable de survenue de pneumonies communautaires, est l'haemophilus  influenzae, suivi de mycoplasma pneumoniae, klebsiella pneumoniae, Escherichia coli et staphylocoque doré.

Plus récemment, d'autres germes sont maintenant responsables des pneumonies communautaires, il s'agit de chlamydia pneumoniae et de legionella. Dans un cas sur deux, aucun germe n'est mis en cause.

 

Traitement

Traitement

Le traitement d'une pneumopathie communautaire fait appel aux antibiotiques malgré le peu d'efficacité de ceux-ci. Le plus souvent, il s'agit de pénicilline plus précisément d'aminopénicilline suivis en deuxième tension des macrolides généralement de la clarithromycine, ou de l'azithromycine.

Chez les individus présentant un risque respiratoire l'aminopénicilline est associée à un inhibiteur de la bêtalactamase, ou une céphalosporine de première génération, suivie en deuxième attention de macrolides.
Les fluoroquinolones, entre autres la sparfloxacine, ou la doxycycline, ont récemment été introduits afin de traiter empiriquement les formes légères de pneumonie communautaire.

Si le traitement est ambulatoire, la mortalité est inférieure à 1 %. Quand les patients sont traités à l'hôpital la mortalité se situe entre 5 et 25 %. D'autre part, pour les patients suivis à l'hôpital, les complications sont modérées à sévères. Un fait étrange est à signaler, malgré les progrès en antibiothérapie (utilisation des antibiotiques pour traiter la pneumonie communautaire) la mortalité n'a pas baissé depuis 50 ans. Il en est de même pour la prise en charge thérapeutique en service spécialisé (soins intensifs), en ce qui concerne les patients atteints gravement.