Parkinson (stimulation électrique)

Définition

Définition

Nouvelle méthode thérapeutique basée sur la stimulation électrique des zones du cerveau qui sont impliquées dans le contrôle du mouvement. Elle semble améliorer de manière spectaculaire les malades atteints de la maladie de Parkinson.
Cette méthode, Activa, consiste à implanter un élément, appelé neuro-stimulateur, et un petit circuit électronique. Elle ne s’applique pas au patient présentant une démence, ni aux patients ne répondant pas à la L-dopa.

Symptômes

Symptômes

La maladie de Parkinson est une maladie neurologique chronique qui se caractérise par un tremblement, une lenteur des mouvements et une raideur.

Physiopathologie

La maladie de Parkinson est une dégénérescence des cellules nerveuses (neurones) situées dans l’un des noyaux gris centraux du cerveau (îlot de substance grise située à l’intérieur de la substance blanche de l’encéphale) qu’on appelle le locus niger. Ces cellules nerveuses doivent normalement fabriquer un neuromédiateur (substance présente entre les neurones pour permettre le passage de l’influx nerveux) appelé la dopamine.

Épidémiologie

Cette maladie, décrite pour la première fois au début du XIXe siècle, est l’une des maladies neurologiques les plus fréquemment rencontrées. Elle touche environ 1 % de la population âgée de plus de 50 ans. On ne connaît pas exactement l’origine de cette pathologie. On estime néanmoins qu’il existe une prédisposition  héréditaire mais surtout des facteurs liés à l’environnement atmosphérique contenant des toxiques présents dans l’air.

Examen médical

Technique

L’implantation du système électronique se fait sous anesthésie par une équipe de neuro-spécialistes composée de radiologues, de physiologistes, de chirurgiens, etc… Grâce au scanner et à l’IRM, le neurochirurgien insère une électrode au niveau des zones du cerveau concernées : le globus pallidus, ou le noyau sous thalamique (thalamus). Pendant cette partie de l’intervention, le patient est éveillé, de façon à juger de l’efficacité du système. Cela permet également de signaler les éventuels effets secondaires de la manipulation.
Dans un deuxième temps, une seconde incision est effectuée au niveau de la clavicule, permettant l’implantation sous la peau du neuro-stimulateur dont le rôle sera de stimuler les zones cérébrales profondes.

Traitement

Traitement

Le traitement habituel de la maladie de Parkinson se faisait  jusqu’à présent par la substitution médicamenteuse (on remplace la substance manquante dans le cerveau par un médicament). Cette substitution repose sur l’administration de lévodopa, substance transformée en dopamine une fois absorbée par l’organisme. Ce médicament est connu depuis environ trente ans et est surtout efficace dans les formes qualifiées de lentes, c’est-à-dire où prédominent la lenteur des mouvements et la raideur musculaire. Administré à doses croissantes de façon à atteindre la dose minimale nécessaire à la suppression des symptômes, il est prescrit de façon fractionnée jusqu’en huit prises quotidiennes. Cette méthode de répartition permet d’obtenir une action à peu près régulière du médicament tout au long de la journée. Un phénomène que l’on appelle on-off apparaît chez environ quatre patients sur cinq au bout de dix ans. Il s’agit d’une réapparition brutale des troubles avec un passage par des moments de blocage des mouvements complets, et à un autre moment, par une phase comportant des mouvements anormaux comme une marche rapide s’associant à des secousses musculaires.
Les autres médicaments employés dans cette maladie sont des médicaments agissant de la même façon que la dopamine, tels que la bromocriptine et les anticholinergiques.
La kinésithérapie et la chirurgie ont également une place de choix dans le traitement anti-parkinsonien. La greffe de cellules provenant des glandes surrénales d’un fœtus avorté fait partie du domaine expérimental pour l’instant.

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